Le Comité scientifique de l’Institut de recherche sur le gaz (GRI), relevant du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), a tenu une réunion en vue de l’évaluation de la mise en œuvre de son programme de travail 2024 et les perspectives 2025.
La réunion qui s’est tenue le 2 juillet 2024 par vidéoconférence, a réuni des représentants des pays membres Algérie, Égypte, Guinée équatoriale, Libye, Nigeria, Qatar, Russie, Trinité-et-Tobago et Venezuela. Les participants ont mis l’accent sur le lancement des trois projets sélectionnés par l’Institut, dont notamment l’organisation d’ateliers et de formations, et la préparation d’études liées aux technologies gazières.
Dans son allocution d’ouverture, le Secrétaire général du GECF, Mohamed Hamel, a souligné-selon un communiqué du Forum- «l’importance cruciale de l’élargissement de la coopération scientifique et technologique entre les pays membres, se référant à la Déclaration d’Alger adoptée lors du 7e Sommet du GECF, dans laquelle les chefs d’État et de gouvernement des pays membres ont exprimé «leur détermination à promouvoir les technologies innovantes pour le gaz naturel et les industries connexes, par l’intermédiaire de l’Institut de recherche sur le gaz».
En outre, Mohamed Hamel a informé les membres du Comité permanent de la GRI des progrès réalisés dans l’ exécution des tâches dévolues à l’Institut. Il a par ailleurs exprimé sa gratitude à Lamiaa Abo Shabha pour son leadership compétent au cours de son mandat de présidente du Comité scientifique du GRI, au cours des deux dernières années.
Au cours de la réunion, Timmy Baksh, membre du Comité de Trinité-et-Tobago, a été élu à l’unanimité président du Comité permanent de la GRI pour la période de juillet 2024 à décembre 2025. Simultanément, Yanine Gonzalez, membre du Comité, pour le Venezuela, a été élue Présidente suppléante pour la même période.
Il a relever que l’Institut de recherche sur le gaz (GRI), relevant du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), dont le siège est basé à Alger, a pour mission de fournir un cadre de collaboration scientifique et technologique en favorisant l’échange d’informations, d’innovations, de meilleures pratiques et de formations, tout en facilitant le transfert et le développement de la technologie tout au long de la chaîne de valeur du gaz.
Créé en 2018, le GRI a ainsi tenu 13 réunions de son comité scientifique et élaboré un projet dédié à la question des gaz torchés. Le secrétaire général du GECF, Mohamed Hamel, a déjà eu à souligner que l’Institut devait graduellement devenir «une plateforme de coopération dans le domaine technologique et un outil efficace de développement des partenariats avec les centres de recherche et les universités au niveau des pays membres et au niveau des centres similaires à travers le monde».
Pour sa part, le directeur du GRI, Azzedine Adjeb, avait fait savoir, que cet institut constituera une valeur ajoutée pour le secteur à travers la recherche d’outils technologiques nouveaux permettant de développer l’industrie gazière, assurant qu’il jouera «un rôle primordial» dans ce secteur.