Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent se maintenaient hier largement au-dessus de 87 dollars le baril, alors que les contrats à terme sur le pétrole brut américain West Texas Intermediate (WTI) étaient au-dessus de 84 dollars.
Les fondamentaux solides du marché poussent les prix du pétrole à la hausse, près de leur plus haut niveau depuis fin avril, se rapprochant d’une quatrième semaine consécutive de progression. La forte demande de carburants durant la saison estivale, et la baisse des exportations de l’OPEP, ainsi que les perturbations potentielles liées aux ouragans, pourraient encore resserrer le marché pétrolier.
Les analystes prédisent désormais que les cours de l’or noir pourraient atteindre 90 dollars le baril, si la hausse actuelle se prolonge dans les semaines à venir. Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent se maintenaient hier largement au dessus de 87 dollars le baril, alors que les contrats à terme sur le pétrole brut américain West Texas Intermediate (WTI) ont augmenté s’échangeaient au dessus de 84 dollars.
«La baisse des exportations de brut de l’OPEP et de la Russie, au moment même où le raffinage s’intensifie en prévision du pic de l’été, contribue à un marché plus tendu que prévu, et les prix réagissent en conséquence», a écrit Claudio Galimberti, directeur de l’analyse des marchés mondiaux de Rystad Energy, dans une note, répercutée par Oil Price cette semaine.
Le même analyste ajoute que la probabilité croissante de baisses des taux d’intérêt aux Etats-Unis contribuait également à la hausse des prix, tout comme la tension géopolitique continue au Moyen-Orient. Pendant ce temps, note Rystad Energy, les exportations de pétrole de l’OPEP ont diminué en juin, juste avant la saison de pointe d u trafic routier aux États-Unis, où la croissance de la production commence à ralentir en réponse aux prix.
Dans ce contexte, l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) a signalé une énorme réduction des stocks de 12,2 millions de barils la semaine dernière, contre les attentes des analystes qui tablaient sur une réduction de 700 000 barils, indique Reuters.
Du côté de l’offre, Reuters a rapporté que les producteurs de pétrole russes Rosneft, et Lukoil, vont réduire considérablement ses exportations de pétrole depuis le port de Novorossiysk sur la mer Noire en juillet, ce qui est considéré comme un signal positif pour le déficit d’approvisionnement prévu au troisième trimestre tel que prévu par l’Opep+. Les traders suivent également la guerre à Ghaza et les élections en France et en Grande-Bretagne, ont indiqué les analystes.