Le 13 mars, l’Algérie a pris la décision d’interdire l’exportation des denrées alimentaires qu’elle importe afin de préserver les réserves destinées à alimenter le marché national.
La série d’attaques des Houthis contre des installations pétrolières saoudiennes a changé la trajectoire de la courbe des prix du pétrole à la clôture du marché vendredi soir.
Soixante années après l’indépendance, l’Algérie se cherche encore un modèle agricole qui soit adapté à la nature de ses ressources et aux besoins de consommation de sa population.
La séance publique d’ouverture des plis pour la mise en adjudication de neuf permis miniers, liée à l’exploration de l’or à Tamanrasset et Tindouf, a intéressé pas moins de 79 soumissionnaires, qui ont retiré les cahiers des charges auprès de l’Agence nationale des activités minières concernant la première phase dédiée aux offres techniques.
Un nouveau rapport de la Banque mondiale sur le développement du numérique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord déplore la lente cadence adoptée par les pays de cette région, notamment dans l’utilisation du e-paiement.
Le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale (BM) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) se disent «horrifiés et profondément inquiets» par les vastes conséquences de la guerre en Ukraine sur l’économie mondiale.
L’ordre économique mondial est en passe de changer de face. C’est en tout cas une affirmation faite par le Fonds monétaire international qui, dans ses projections sur le long terme liées aux conséquences de la guerre en Ukraine, s’attend à une «modification fondamentale de l’ordre économique mondial».
Abdelmadjid Tebboune exige que «la nouvelle loi sur la promotion de l’investissement doit reposer sur la consécration du principe de la liberté d’investissement et d’initiative et la stabilité du cadre législatif de l’investissement pour une durée minimum de dix ans».
Selon des sources de Reuters, la compagnie britannique pétro-gazière BP serait sur le point de vendre à la compagnie italienne ENI ses actifs dans deux grands projets gaziers situés en Algérie, plus précisément à In Salah et In Amenas.
Dans une lettre adressée au président de la République, l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) appelle à sauver le secteur du bâtiment. Très affecté par la crise sanitaire, ce secteur, qui a vu la cession de l’activité de milliers d’entreprises, a du mal à se relever, indique l’association. «La reprise des chantiers ne signifie pas la fin des problèmes pour les entreprises du BTPH.
Dans le rapport de la Banque mondiale sur «Les femmes, l’entreprise et le droit 2022», l’Algérie réalise un score moyen de 57,5 sur 100. Ce score est supérieur à la moyenne régionale observée au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (50), mais il est inférieur par rapport aux résultats de certains pays de la région.
Le nombre de femmes diplômées est supérieur à celui des hommes, mais dans la sphère du travail, le nombre de femmes à accéder à des postes d’emploi est bien plus inférieur. Un tel paradoxe ne peut être expliqué que par des freins socioculturels donnant aux femmes, même diplômées, un rôle social bien déterminé et l’empêchant, parfois avec leur consentement, de faire émerger leurs compétences dans le monde du travail.
Dans cet entretien, l’expert pétrolier revient sur la situation du marché pétrolier et considère que la tendance haussière des prix du brut va se poursuivre encore pour au moins deux trimestres. «C’est une fenêtre d’opportunités qui peut durer, mais aussi se fermer très vite. Le niveau des prix pétroliers agit mécaniquement sur nos équilibres externes et donc sur la santé de notre économie et ses perspectives de relance.
Pour Francis Perrin, chercheur à IRIS, qui s’exprimait hier sur les ondes de la radio française RTL, «les autorités russes n’iront pas jusqu’à fermer délibérément le robinet, parce qu’elles savent qu’économiquement ce ne serait pas bon pour elles (...)».
A l’ombre des bombardements en Ukraine, la guerre économique semble être le véritable terrain où l’Occident et la Russie mènent un duel des plus féroces sur le Vieux Continent. En sus de la volonté de chasser le gaz russe de l’Europe qui semble être la véritable motivation de ce conflit, une guerre financière fait rage également et dans laquelle les monnaies s’affrontent.
Un des soucis majeurs que pose la crise russo-ukrainienne à l’Europe aujourd’hui est de trouver des sources d’approvisionnement en gaz afin de ne plus dépendre de la Russie.
La série de perturbations touchant l’économie mondiale du fait du conflit russo-ukrainien n’est qu’à son début. En effet, les Etats-Unis et leurs alliés ont annoncé hier de nouvelles sanctions économiques contre la Russie suite au déploiement de ses troupes dans les régions séparatistes de l’est de l’Ukraine «pour maintenir la paix».
Le contexte géopolitique actuel tend à remodeler les cartes du marché mondial du gaz, et l’Algérie gagnerait à développer ses capacités de production pour avoir une part majeure dans cette nouvelle donne économique. Selon Ali Hached, ancien vice-président de Sonatrach, le non-conventionnel est un choix vital aujourd’hui pour l’Algérie. Invité hier de la radio Chaîne 3, Ali Hached plaide pour le démarrage rapide de l’exploitation du gaz de schiste, dont l’Algérie jouit de réserves importantes. «Il y a aujourd’hui une lutte féroce pour s’accaparer les quelques 40 milliards de mètres cubes supplémentaires que le Qatar va mettre sur le marché… Le Qatar, qui est en passe de devenir le premier exportateur de GNL en augmentant ses capacités de production, est aujourd’hui l’acteur majeur qui va approvisionner le marché européen face à la rupture occasionnée par le conflit russo-ukrainien», explique Hached en notant que l’Algérie ne peut pas suppléer au manque d’approvisionnement de son marché traditionnel, qui est l’Europe, car elle n’a pas assurer les quantités de production nécessaires. «A court terme, l’Algérie n’a pas les quantités suffisantes à mettre sur le marché, mais à long terme, elle aura un rôle à jouer si on prend réellement à bras le corps le développement de nos réserves.
Après un troisième trimestre relativement lent, la croissance du commerce a repris au quatrième trimestre lorsque le commerce des marchandises a augmenté de près de 200 milliards de dollars, atteignant un nouveau record de 5800 milliards de dollars » indique le rapport de l’organisation.
Selon l’ONS, la croissance demeure faible et continue d’être dépendante du rythme de l’activité dans le secteur des hydrocarbures. Durant le troisième trimestre, l’activité hydrocarbures, encouragée par des prix du brut très favorables, s’est élevée à 14,1%. Les autres secteurs ont par contre connu un faible niveau de reprise.