Le vend chaud qui a soufflé sur les cours du pétrole n’a pas manqué de toucher les prix du gaz naturel. Hier, sur le marché européen, les prix du gaz grimpaient en réagissant à un mouvement de grève déclenché sur des installations gazières en Australie. Haithem Al Ghais, le secrétaire général de l’OPEP, a assuré cette semaine, dans un article d’opinion, que la demande de pétrole continuerait d’augmenter même dans un contexte de transitions énergétiques mondiales. «Aucune forme d’énergie ne peut actuellement répondre à la demande énergétique future prévue», notant que si le pétrole disparaissait, «de nombreux produits et services vitaux utilisant le pétrole ou ses services disparaîtraient également».
Du côté français, la concurrence russe sur le marché de l’Afrique du Nord est mal vue car compromettant fortement l’écoulement de son blé dans ce marché qui lui était jadis acquis.
L’Arabie Saoudite, qui a appliqué sa décision de réduire sa production d’un million de bpj en juillet dernier, s’engage à prolonger sa réduction volontaire de trois mois, en procédant toutefois chaque mois au réexamen de sa décision selon les besoins pour voir s’il convient d’approfondir la réduction de la production ou bien de l’augmenter.
L’Etat algérien devra verser, suivant ce que prévoit le verdict d’un arbitrage international, la somme de 37 millions d’euros à l’entreprise espagnole Obrascon Huarte Lain (OHLA), spécialisée dans la construction.
Selon des sources de l’American Petrolum Institute, les stocks de brut du plus grand consommateur de carburant au monde ont baissé durant la semaine qui s’est achevée le 25 août, de 11,5 millions de barils, alors qu’un ouragan est annoncé dans le Golfe du Mexique arrivant même à toucher la Floride, à l’est des principaux sites de production de pétrole et de gaz naturel aux Etats-Unis.
La demande sur les hydrocarbures demeure en constante hausse en raison de la reprise des activités économiques post-pandémie ainsi que des bouleversements géopolitiques.
Le premier sommet des 20 plus grandes puissances économiques mondiales, G20, après l’annonce de l’élargissement des Brics, aura lieu les 9 et 10 septembre prochain à New Delhi. Le groupe des pays émergents va compter désormais deux nouveaux représentants au sein du G20, avec l’Arabie Saoudite et l’Argentine.
Avec son expansion, le groupe des Brics représentera 45% de la population mondiale et 36% de la superficie du globe. Son PIB augmentera de 5%.
Faisant partie de la vingtaine de pays ayant introduit une demande d’admission au groupe des Brics, la candidature de l’Algérie n’a finalement pas été retenue lors de cette 15e session du sommet des cinq pays émergents.
Le Brésil et l’Inde, qui s’opposaient à cette option, de peur de voir leur influence baisser au sein du groupe, ont fini par rejoindre l’avis de la Chine, de la Russie et de l’Afrique du Sud sur la nécessité d’ouvrir leur bloc à d’autres partenaires.
Outre son expansion, le groupe des Brics discutera de questions de géopolitique mondiale, du développement de la banque NDB et de l’utilisation des monnaies locales dans les échanges commerciaux, ainsi que de commerce et de développement des infrastructures.
L’Afrique du Sud travaille à convaincre la Russie de revenir sur sa décision d’annulation de l’accord céréalier appelé Initiative de la mer du Nord.
67 chefs d’Etats du Sud-Global, d’Amérique latine, d’Asie, et d’Afrique et des Caraïbes ont été invités par le président sud-africain pour participer à des événements connexes au Sommet, et dont une quarantaine ont confirmé leur présence. Une vingtaine de chefs d’organisations internationales ont également été conviés au Sommet, dont le secrétaire général des Nations unies et celui de l’Union africaine.
Il est impératif de mettre en place des mécanismes transparents et efficaces pour garantir la confiance des investisseurs et des acteurs du marché et de les faire adhérer à ce processus.»
Selon des projections établies par la Goldman Sachs et le Fonds monétaire international (FMI), la Chine devrait arriver en tête du peloton des meilleures économies du monde en 2075.
La banque de développement des pays BRICS a besoin d’augmenter ses collectes de fonds et prêts en monnaie locale, a déclaré à Reuters le ministre des Finances sud-africain Enoch Godogwana.
Les prix du pétrole suivront une courbe haussière d’ici la fin de l’année, prévoit, dans son rapport mensuel, l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Selon ses prévisions livrées hier, la réduction de l’offre de l’OPEP et l’augmentation du niveau de la demande «vont éroder les stocks pour le reste de l’année et donc faire grimper les prix».
Pas moins de 67 pays ont été invités par Pretoria pour assister à l’ouverture et à certains événements du sommet du groupe des BRICS prévu du 22 au 24 août à Johannesburg. Les invitations ont été adressées aux pays d’Afrique et du «Sud global» ainsi qu’à une vingtaine d’organisations différentes.
La réserve fédérale américaine (Fed) compte baisser ses taux d’intérêt à partir de l’année prochaine. En attendant de voir la publication, ce jeudi, des statistiques des prix à la consommation aux Etats-Unis pour le mois de juillet, les analystes s’attendent à un ralentissement de l’inflation à 4,7% en rythme annuel contre 4,8% en juin.
L’Afrique a du mal à sortir du cercle de l’endettement. Avec une dette publique actuelle estimée à 546 milliards de dollars, le continent africain a besoin de pas moins de 432 milliards de dollars de financements supplémentaires afin de faire face aux impacts socioéconomiques de la pandémie de Covid-19 et soutenir la reprise en 2022 et 2023.