Une année après l’adoption du texte de loi sur l’investissement, le nombre de projets d’investissements enregistrés s’est élevé à près de 3000 pour un montant financier global de l’ordre de 1,694 milliard de dinars. Sur un total de 2984 projets visant la création de 76 300 emplois, 2923 sont l’œuvre de l’entrepreneuriat local contre quelque 21 projets inscrits en partenariat avec des investisseurs étrangers.
«Ces chiffres témoignent de l’efficacité de l’approche adoptée pour réformer le système national dans le domaine de l’investissement et éliminer tous les obstacles et les déséquilibres à travers la promulgation de la nouvelle loi sur l’investissement le 24 juillet 2022 et tous ses textes d’application, avec l’installation immédiate de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement» a commenté le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, en procédant à l’installation du Conseil national consultatif de promotion des exportations.
Selon le même responsable, ces chiffres témoignent de «la pertinence du travail de l’Agence, notamment en matière de libération de l’investissement, d’accompagnement des investisseurs et d’attractivité des investissements étrangers». Le Premier ministre assure que ces réformes seront complétées par l’adoption d’autres textes législatifs portant notamment sur le foncier industriel.
Des textes qui permettront, dit-il, «de réguler le foncier et l’aménager pour la domiciliation des investissements, avec le renforcement de la protection légale du foncier…» Citant les mesures prises en matière de réformes bancaires et facilitation de l’investissement, M. Benabderrahmane souligne que le financement de l’économie nationale par les banques a atteint un «taux sans précédent». Il cite ainsi un montant de 10 294 milliards de dinars de crédits à l’économie nationale octroyés au 30 juin dernier.
Un niveau de financement en hausse de 1,77% par rapport à la même période en 2022. «Ceci témoigne d’une dynamique économique et financière conséquente et croissante que connaît le pays» affirme le Premier ministre. Evoquant la promotion des exportations, M. Benabderrahmane a plaidé, dans son allocution, pour l’adhésion aux zones de libre-échange continentales et régionales, ainsi que celles des pays voisins en adoptant une «approche basée sur l’anticipation». Une approche garantissant «la création de nouveaux marchés pour le produit national, qui aura pour effet le renforcement des capacités en matière de transport et de logistique, ainsi que l’ouverture de nouvelles lignes aérienne et maritimes».
Le Premier ministre a, par ailleurs, souligné que le gouvernement accélère la cadence du travail afin de finaliser le dossier de l’ouverture de nouvelles succursales de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur Algex dans plusieurs pays africains, et ce, dans l’objectif de «promouvoir et de faire connaître le produit national».
Notons que le Conseil national consultatif de promotion des exportations fraîchement installé regroupera tous les acteurs de l’exportation, des secteurs ministériels, d’établissements, d’organismes, de représentants de différentes chambres ainsi que les associations des exportateurs. Son rôle consistera à proposer «des dispositions législatives, réglementaires et institutionnelles pour faciliter l’acte d’exporter… et lever les obstacles que les exportateurs locaux peuvent rencontrer».