La guerre en Ukraine continue d’impacter les prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux. Les séries de pénuries et les longues files d’attente des consommateurs devant les grandes surfaces, même dans les pays développés, sont le signe que les retombées économiques du conflit ont atteint des niveaux inquiétants.
La guerre en Ukraine a impacté différents secteurs d’activité. Les prix des matières premières, des céréales, du fret et transport, n’ont pas cessé d’augmenter depuis le début des hostilités.
La dernière commande en date de blé tendre effectuée par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) remonte à la fin de la semaine dernière et concerne l’importation de près de 600 000 tonnes de blé meunier d’origine optionnelle. Ce dernier appel d’offres a été lancé pour une expédition en deux périodes allant du 1er au 15 juin et du 16 au 30 juin, et ce, à partir des principales régions d’approvisionnement que sont la mer Noire et l’Europe. En raison de la guerre en Ukraine, la provenance du blé sera fort probablement française, mais des spéculations de commerçants font état d’autres origines.
Comme annoncé par le Premier ministre italien Mario Draghi au président Tebboune, une délégation du groupe ENI, avec à sa tête son PDG Claudio Descalzi, est arrivée à Alger pour discuter du partenariat énergétique.
Guerre monétaire mondiale, cryptomonnaies, place de l’Algérie dans ces tentatives de remodelage des règles financières internationales, Omar Berkouk apporte dans cet entretien des éléments d’analyse qui aident à appréhender la nouvelle donne financière engendrée par la guerre en Ukraine.
Au cours des deux premiers mois de l’année en cours, le pays à partir duquel l’Italie a importé le plus de gaz est l’Algérie. Les importations italiennes en gaz russe ont diminué en janvier et février, annonce un bilan du ministère italien de la Transition écologique.
Le 13 mars, l’Algérie a pris la décision d’interdire l’exportation des denrées alimentaires qu’elle importe afin de préserver les réserves destinées à alimenter le marché national.
La série d’attaques des Houthis contre des installations pétrolières saoudiennes a changé la trajectoire de la courbe des prix du pétrole à la clôture du marché vendredi soir.
Soixante années après l’indépendance, l’Algérie se cherche encore un modèle agricole qui soit adapté à la nature de ses ressources et aux besoins de consommation de sa population.
La séance publique d’ouverture des plis pour la mise en adjudication de neuf permis miniers, liée à l’exploration de l’or à Tamanrasset et Tindouf, a intéressé pas moins de 79 soumissionnaires, qui ont retiré les cahiers des charges auprès de l’Agence nationale des activités minières concernant la première phase dédiée aux offres techniques.
Un nouveau rapport de la Banque mondiale sur le développement du numérique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord déplore la lente cadence adoptée par les pays de cette région, notamment dans l’utilisation du e-paiement.
Le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale (BM) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) se disent «horrifiés et profondément inquiets» par les vastes conséquences de la guerre en Ukraine sur l’économie mondiale.
L’ordre économique mondial est en passe de changer de face. C’est en tout cas une affirmation faite par le Fonds monétaire international qui, dans ses projections sur le long terme liées aux conséquences de la guerre en Ukraine, s’attend à une «modification fondamentale de l’ordre économique mondial».
Abdelmadjid Tebboune exige que «la nouvelle loi sur la promotion de l’investissement doit reposer sur la consécration du principe de la liberté d’investissement et d’initiative et la stabilité du cadre législatif de l’investissement pour une durée minimum de dix ans».
Selon des sources de Reuters, la compagnie britannique pétro-gazière BP serait sur le point de vendre à la compagnie italienne ENI ses actifs dans deux grands projets gaziers situés en Algérie, plus précisément à In Salah et In Amenas.
Dans une lettre adressée au président de la République, l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) appelle à sauver le secteur du bâtiment. Très affecté par la crise sanitaire, ce secteur, qui a vu la cession de l’activité de milliers d’entreprises, a du mal à se relever, indique l’association. «La reprise des chantiers ne signifie pas la fin des problèmes pour les entreprises du BTPH.
Dans le rapport de la Banque mondiale sur «Les femmes, l’entreprise et le droit 2022», l’Algérie réalise un score moyen de 57,5 sur 100. Ce score est supérieur à la moyenne régionale observée au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (50), mais il est inférieur par rapport aux résultats de certains pays de la région.
Le nombre de femmes diplômées est supérieur à celui des hommes, mais dans la sphère du travail, le nombre de femmes à accéder à des postes d’emploi est bien plus inférieur. Un tel paradoxe ne peut être expliqué que par des freins socioculturels donnant aux femmes, même diplômées, un rôle social bien déterminé et l’empêchant, parfois avec leur consentement, de faire émerger leurs compétences dans le monde du travail.
Dans cet entretien, l’expert pétrolier revient sur la situation du marché pétrolier et considère que la tendance haussière des prix du brut va se poursuivre encore pour au moins deux trimestres. «C’est une fenêtre d’opportunités qui peut durer, mais aussi se fermer très vite. Le niveau des prix pétroliers agit mécaniquement sur nos équilibres externes et donc sur la santé de notre économie et ses perspectives de relance.
Pour Francis Perrin, chercheur à IRIS, qui s’exprimait hier sur les ondes de la radio française RTL, «les autorités russes n’iront pas jusqu’à fermer délibérément le robinet, parce qu’elles savent qu’économiquement ce ne serait pas bon pour elles (...)».