A deux semaines du mois de Ramadhan : Tension sur la semoule et l’huile de table

08/03/2023 mis à jour: 19:20
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A deux semaines du mois de Ramadhan, les ménagères se ruent sur les étals des supérettes pour s’arracher, qui un bidon d’huile, qui un sac de semoule, non sans créer parfois des échauffourées. Au seuil des points de vente des établissements Agrodiv, c’est aussi la grande agitation générée par des files interminables de gens qui font le pied de grue de bon matin, attendant la venue de camions de Dicopa, avant le déchargement de ces deux denrées alimentaires de base,  très sollicitées, notamment par les familles indigentes dont la «kesra» et le «metlou’e» sont loin d’être du menu fretin.  Aussitôt alimentés, ces espaces commerciaux se voient vite pris d’assaut par les chalands et autres revendeurs qui n’en font qu’une bouchée pour vider le stock. Beaucoup d’établissements d’alimentation générale refusent d’ailleurs de s’approvisionner au niveau des aires de distribution, de crainte, disent-ils, de provoquer des altercations. «Je ne peux répondre à la demande des consommateurs avec seulement deux fardeaux d’huile de table de 1 litre qui me sont accordés au niveau de la distribution de gros», confie un gérant d’une surface commerciale à Bab El Oued, ajoutant qu’il préfère s’abstenir de la vendre que de voir des scènes de rixe dans son magasin. Cette tension récurrente serait-elle due à une perturbation au niveau des aires de distribution de gros ou est-elle provoquée par la rareté du produit ? 

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