Le président chinois, Xi Jinping, se rendra à Moscou la semaine prochaine pour y rencontrer son homologue russe, Vladimir Poutine. Pékin, qui a renforcé ses liens avec Moscou ces dernières années dans une opposition commune à l’Occident, se présente comme partie neutre dans le conflit en Ukraine.
La Russie a appelé hier Washington à cesser les vols «hostiles» de drones, après avoir été accusée d’avoir provoqué la chute d’un de ces appareils américains en mer Noire, au large de l’Ukraine, rapporte l’AFP citant la diplomatie russe.
La Chine et la Russie ont fustigé hier le programme de coopération concernant les sous-marins nucléaires lancé la veille par les Etats-Unis, l’Australie et la Grande-Bretagne, dans le cadre de leur alliance baptisée Aukus.
Les touristes étrangers pourraient avoir la possibilité de demander un visa électronique pour entrer en Russie et recevoir une carte de paiement en 2023, a déclaré samedi Tatyana Sharshavitskaya, cheffe du département du développement du tourisme du ministère russe du Développement économique.
Si la volonté du Kremlin venait à se réaliser, ce serait un séisme mondial qui risquerait d’ébranler l’hégémonie américaine et, par extension, occidentale.
La Russie jouit d’un fort potentiel céréalier qui engrange cet été entre 88 et 91 millions de tonnes de blé.
Mises à mal par la puissance de feu russe, les forces ukrainiennes fondent désormais leurs espoirs sur l’arrivée d’armements lourds réclamés sans relâche aux alliés occidentaux, comme les lance-roquettes multiples américains Himars, dont Kiev a annoncé l’arrivée jeudi en prédisant que «l’été sera chaud pour les occupants russes».
Cet avis sera discuté lors du sommet européen des 23-24 juin et les dirigeants des 27 pays de l’UE devront donner leur feu vert à l’unanimité. La Commission a également donné un avis positif sur la candidature de la Moldavie, en revanche, la Géorgie doit attendre.
Le président russe a prévenu que Moscou frapperait de nouvelles cibles si les Occidentaux fournissent des missiles de longue portée à l’Ukraine, ce qui, selon lui, vise à «prolonger le conflit». En cas de telles livraisons, la Russie frapperait «des sites que nous n’avons pas visés jusqu’à présent», a déclaré M. Poutine à la chaîne de télévision Rossiya-1, sans plus de détails.
Les positions occidentales de soutien à l’Ukraine divergent de plus en plus entre les Anglo-Saxons et les Européens de l’Ouest, les premiers poursuivant un objectif stratégique d’affaiblissement de la Russie dont les conséquences potentielles inquiètent les seconds.
Lors de sa visite à Alger ce mardi, Sergueï Lavrov a mis l’accent sur l’importance de la Déclaration de coopération stratégique signée en 2001 entre Alger et Moscou. Il a annoncé la signature d’un «nouveau document» pour «renforcer la coopération bilatérale» et a adressé une invitation officielle au président Tebboune pour effectuer une visite d’Etat en Russie.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a mis l’accent, hier lors de sa visite à Alger, sur les «relations stratégiques» qui lient les deux pays et appelées à être renforcées, saluant la position «objective» d’Alger sur le dossier ukrainien.
Le président russe, Vladimir Poutine, a proclamé hier que son armée combattait en Ukraine pour défendre «la patrie» face à la «menace inacceptable» que représente son voisin soutenu par l’Occident, devant des milliers de soldats russes défilant sur la place Rouge pour marquer l’anniversaire de la Victoire de 1945 sur l’Allemagne nazie.
La ville de Kherson, proche de la Crimée annexée par Moscou en 2014, est la première et à ce jour la seule ville d’importance ukrainienne dont les Russes aient pris complètement le contrôle depuis le début de leur offensive en Ukraine, le 24 février. Ils en ont revendiqué la prise le 3 mars.
Selon le haut responsable russe parlementaire, la Russie va aider la région de Kherson, comme elle aide déjà, dans l’est de l’Ukraine, les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk autoproclamées et dont Moscou a reconnu l’indépendance.
L’OPEP+ devrait reconduire sa stratégie de production pour le mois de juin prochain, lors de sa réunion prévue le 5 mai, malgré les pressions exercées par les pays occidentaux qui misent sur un surplus de production de la part de l’Organisation en vue de faire chuter les prix qui se maintiennent, depuis des semaines, largement au-dessus de 100 dollars le baril.
Les prix du gaz en vigueur en Europe continuent ainsi d’être tirés par les problèmes d’approvisionnement, dans le sillage de la crise ukrainienne. L’Europe, qui dépend fortement de la Russie en matière d’énergie, cherche depuis des semaines des sources d’énergie alternatives.
Ce nouvel appel de l’ONU intervient après qu’une tentative d’évacuation ait échoué samedi, les Ukrainiens tenant les Russes pour responsables de l’échec. Bien que la journée d’hier marquait un jour de fête pour la Pâque orthodoxe, il n’y avait pas de trêve en vue sur les différentes lignes de front dans l’est et le sud du pays.
Avec le déclenchement de la guerre en Ukraine, la Russie a renforcé ses capacités militaires en Méditerranée orientale, vue comme une base arrière de la mer Noire et du terrain d’affrontements, rapportent des observateurs militaires français en Grèce.
La Russie a appelé mardi 19 avril toute l'armée ukrainienne à «déposer les armes» et les derniers défenseurs de Marioupol à cesser leur «résistance insensée», un appel qui intervient alors que selon Kiev «Moscou a lancé sa grande offensive sur l'est ukrainien».