Deux jours après avoir reconnu l’indépendance des territoires séparatistes prorusses dans la région du Donbass, à l’est de l’Ukraine, le président russe, Vladimir Poutine, annonce, très tôt jeudi, le lancement de l’offensive militaire contre ce pays. «J’ai pris la décision d’une opération militaire spéciale», annonce M. Poutine dans une déclaration télévisée diffusée peu avant 6h du matin, heure de Moscou (3h00 GMT).
Qui est prêt à combattre avec nous ? Je ne vois personne. Qui est prêt à donner à l’Ukraine la garantie d’une adhésion à l’OTAN ? Tout le monde a peur», a dénoncé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, alors que les soldats russes étaient aux portes de Kiev.
Cette déclaration du chef de l’armée de terre allemande peut résumer à elle seule l’état d’esprit de l’Europe après l’offensive militaire russe en Ukraine. «Je n’aurais jamais cru, après 41 ans de service en période de paix, devoir faire l’expérience d’une guerre et que l’armée, que je dirige, soit plus ou moins nue (…). Les options que nous pouvons offrir aux pouvoirs politiques sont extrêmement limitées.»
L'opération militaire russe déclenchée dans la nuit de mercredi à Jeudi a provoqué de vives réactions de condamnation dans plusieurs capitales occidentales.
Les prix du Brent ont dépassé la barre des 100 dollars US après l entrée en guerre effective de la Russie contre l 'Ukraine.
C'est durant la nuit de mercredi 23 à jeudi 24 février que le président russe Vladimir Poutine a annoncé le début de l’attaque militaire contre l'Ukraine.
L’Ukraine est «le bouclier de l’Europe» contre l’armée russe. C’est ce qu’a déclaré hier le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à la Conférence sur la sécurité qui se tient depuis vendredi à Munich, en Allemagne.
Le président russe Vladimir Poutine a lancé samedi 19 février des exercices militaires "stratégiques" impliquant des tirs de missiles balistiques, a annoncé le Kremlin, au moment où les tensions sont à leur comble dans la crise russo-occidentale autour de l'Ukraine.
Pour trouver une solution diplomatique à la crise russo-occidentale sur l’Ukraine, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a effectué hier une visite à Moscou, où il s’est entretenu avec le maître du Kremlin, Vladimir Poutine.
Des forces russes déployées depuis des semaines près de la frontière ukrainienne ont commencé à retourner dans leurs garnisons, a annoncé mardi 15 février le ministère russe de la Défense, alors que les Occidentaux craignaient une opération militaire imminente.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé hier qu’une appartenance de l’Ukraine à l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) «garantirait sa sécurité», rapporte l’AFP.
La Russie lancera-t-elle une offensive contre l’Ukraine ? Même si les autorités russes ont assuré à de nombreuses reprises qu’elles ne joueront pas la carte de l’escalade et qu’elles n’ont pas l’intention d’envahir leur voisin «passé à l’Ouest», les Etats-Unis soutiennent mordicus qu’une attaque russe contre Kiev est imminente. La Russie est d’ailleurs accusée depuis plusieurs mois par les Occidentaux d’avoir massé plus de 100 000 soldats et des armes lourdes à la frontière ukrainienne.
Le Congrès américain est proche d’un accord sur un projet de loi prévoyant de nouvelles sanctions économiques contre la Russie. C’est ce qu’a déclaré hier le sénateur démocrate Bob Menendez, promettant «des conséquences graves» pour Moscou en cas d’invasion de l’Ukraine, rapporte l’AFP relayant la chaîne CNN.
Les autorités ukrainiennes ont appelé hier les Occidentaux à faire preuve de «vigilance et de fermeté» dans leurs négociations avec la Russie, accusée d’avoir massé des troupes à la frontière en vue d’une invasion, rapporte l’AFP. Si la Russie dément tout projet en ce sens, elle exige des garanties pour sa sécurité, dont le rejet d’une adhésion de l’Ukraine à l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan), ce que les Etats-Unis ont refusé cette semaine dans une réponse écrite à Moscou, la voie diplomatique restant néanmoins ouverte.
Les Etats-Unis ont assuré jeudi que le gazoduc Nord Stream 2 cher à Moscou serait mort-né en cas d’invasion russe de l’Ukraine, appelant la Russie à «revenir à la table des négociations», malgré sa première réaction plutôt froide au rejet américain de ses exigences clés.
Menaces de sanctions occidentales et manœuvres militaires russes en Crimée et près de l’Ukraine. La crise entre la Russie et l’Occident sur l’ex-République soviétique ne cesse de s’accroître.
L’annonce de cette réunion bilatérale intervient alors que s’est tenue vendredi une rencontre à Genève entre les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et Antony Blinken. Les deux ministres ont convenu de poursuivre, la semaine prochaine, leurs pourparlers.
Dans une interview accordée à la chaîne américaine CNN, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a nié tout rôle de son pays dans la cyberattaque.
La Russie a massé près de 100 000 soldats, des chars et de l’artillerie aux frontières de l’Ukraine. Elle se défend de vouloir procéder à une intervention militaire, mais ne convainc pas.