Les prix du pétrole se maintenaient à la hausse hier, dans un contexte de fébrilité, autour des valeurs énergétiques qui risquent de connaître de nouveaux pics inédits, dans le sillage de la crise ukrainienne.
Le pétrole de Brent, référence du brut en Europe, grimpait de plus de 5% mardi 8 mars alors que le président américain Joe Biden s'apprête à annoncer un embargo sur le pétrole russe aux Etats-Unis, selon des informations de presse.
Le pétrole montait fortement mardi 8 mars sans s'approcher pour l'instant du sommet atteint la veille dans un marché volatil, en réaction à un possible embargo américain sur le brut russe à cause de la crise ukrainienne.
La Russie a mis en garde contre des "conséquences catastrophiques" pour le marché mondial de la mise en place d'un embargo occidental sur le pétrole russe, discuté par Washington et l'Union européenne comme mesure de riposte au conflit militaire en Ukraine.
Le président chinois Xi Jinping a appelé mardi 8 mars à "la plus grande retenue" dans le conflit ukrainien et fait part de sa "profonde préoccupation" lors d'un appel avec les dirigeants français Emmanuel Macron et allemand Olaf Scholz, a rapporté la télévision chinoise.
La Russie a annoncé lundi soir la mise en place de cessez-le-feu locaux dans plusieurs villes ukrainiennes à partir de 07H00 GMT mardi 8 mars pour permettre l'évacuation de civils via des couloirs humanitaires, après de nouvelles négociations avec les Ukrainiens.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé mardi 8 mars les "promesses" non tenues des Occidentaux pour protéger l'Ukraine des attaques russes.
Si des sanctions contre les exportations de pétrole de la Russie sont mises en œuvre, le pétrole pourrait grimper à 185 dollars le baril cette année, selon les analystes de JP Morgan, tandis que les analystes de Bank of America estiment que les prix du pétrole pourraient doubler, passant de 100 dollars le baril à 200 dollars le baril.
Le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu va tenir une réunion trilatérale samedi avec ses homologues russe et ukrainien à Antalya dans le sud de la Turquie, a-t-il annoncé lundi 7 mars.
La Russie a exigé lundi 7 mars la protection "adéquate" de ses représentations diplomatiques en France, après avoir signalé une "attaque" au cocktail molotov contre l'un de ses centres culturels à Paris, en pleine offensive russe contre l'Ukraine.
L'amitié entre Pékin et Moscou est "solide comme un roc" a assuré lundi 7 mars le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi.
Les autorités russes ont établi une liste de pays "hostiles" à la Russie, auxquels les particuliers et les entreprises russes pourront rembourser leurs dettes en roubles, monnaie dont la valeur a perdu 45% depuis janvier, a indiqué lundi 7 mars le gouvernement.
Kiev refuse les couloirs humanitaires vers le Bélarus et la Russie proposés par Moscou pour l'évacuation des civils de villes bombardées, a annoncé lundi 7 mars la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.
Des frappes russes ont détruit dimanche6 mars l'aéroport de la ville de Vinnytsia, à quelque 200 kilomètres au sud-ouest de Kiev, a annoncé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Des banques russes ont annoncé dimanche 6 mars travailler à l'émission de cartes bancaires du réseau chinois UnionPay pour répondre à la décision des géants Visa et Mastercard de suspendre leurs opérations avec la Russie après l'intervention militaire en Ukraine.
Mise en garde de Moscou et soutien de Washington aux Européens touchés par l’offensive russe en Ukraine, entrée hier dans son dixième jour. Une situation qui laisse inerte jusque-là la diplomatie quant à trouver une issue à un conflit qui fait de l’ex-République soviétique un terrain d’affrontement entre la Russie et l’Occident.
La Russie ne prévoit pas d'introduire la loi martiale, a indiqué samedi 5 mars le président Vladimir Poutine, en réponse à d'insistantes rumeurs en ce sens à cause du conflit en Ukraine.
Les Ukrainiens ont reporté samedi 5 mars l'évacuation des civils du port stratégique de Marioupol, invoquant des violations du cessez-le-feu par les forces russes qui assiègent cette ville et avancent ailleurs dans le pays.
Les membres de l’Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) ont rejeté hier la demande de Kiev de créer une zone d’exclusion aérienne en Ukraine, rapporte l’AFP. Décision prise pour éviter de se laisser entraîner dans le conflit, selon le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg. «La question a été évoquée et les alliés ont convenu que nous ne devrions pas avoir d’avions de l’OTAN opérant dans l’espace aérien ukrainien ou des troupes de l’OTAN au sol, car nous pourrions nous retrouver avec une guerre totale en Europe», a-t-il expliqué au terme d’une réunion d’urgence des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance à Bruxelles.
L a courbe des prix du pétrole continuait hier sa progression, lors de la séance de clôture de la semaine qui a connu la plus forte hausse en une décennie dans le sillage de la crise ukrainienne.