Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a condamné vendredi 4 mars les bombardements jugés "irresponsables" des forces russes qui ont touché la centrale nucléaire de Zaporojie, dans le sud de l'Ukraine, et appelé à mettre fin à la guerre.
La Russie, qui est le deuxième plus grand exportateur de pétrole brut au monde, représente plus de 40% des importations annuelles de gaz naturel de l’Union européenne.
Alors que l’armée russe poursuit son offensive sur l’Ukraine, les délégations des deux pays sont attendues aujourd’hui au Bélarus pour discuter d’une possibilité de cessez-le-feu.
Trop souvent oublié lors des conflits armés, l’environnement est également une victime de guerre. Pollution de l’air, érosion des sols, destruction de forêts, pollution des mers… Tant de conséquences environnementales qui, à long terme, deviennent, elles aussi, un fléau.
Pour Francis Perrin, chercheur à IRIS, qui s’exprimait hier sur les ondes de la radio française RTL, «les autorités russes n’iront pas jusqu’à fermer délibérément le robinet, parce qu’elles savent qu’économiquement ce ne serait pas bon pour elles (...)».
Les prix du pétrole continuaient leur flambée mercredi 2 mars, le baril de Brent dépassant les 110 dollars pour la première fois depuis 2014, poussés par la guerre en Ukraine et les craintes pour l'approvisionnement mondial.
L'armée russe a affirmé mercredi 2 mars s'être emparé de la ville portuaire ukrainienne de Kherson, située au sud du pays, près de la péninsule de Crimée.
Une délégation de négociateurs russes est prête à poursuivre mercredi 2 mars des pourparlers avec des représentants de Kiev, a indiqué le porte-parole du Kremlin, près d'une semaine après le début de l'invasion russe du pays.
Plusieurs sanctions sportives ont été prononcées par des instances internationales à l’encontre de la Russie. La plus importante étant celle prise par la Fédération internationale de football (FIFA) d’exclure ce pays de toutes les compétitions internationales, y compris la Coupe du monde 2022.
Les ressortissants des pays africains qui tentent de fuir la guerre russo-ukrainienne à travers les frontières terrestres font l’objet d’un traitement raciste ayant indigné l’Union africaine (UA). Celle-ci se dit «préoccupée» du sort de ces étudiants et du «traitement différent inacceptable», «choquant et raciste» qui leur est parfois réservé.
Le sport s’est invité dans la guerre en Ukraine. Ses dirigeants n’ont pas tardé à emboîter le pas aux politiques pour annoncer des décisions et mesures qui, souvent, vont à l’encontre de la charte olympique et des textes fondateurs du sport et de l’olympisme.
Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine jeudi, les pays occidentaux ont pris plusieurs salves de sanctions financières à l’égard de Moscou. D’autres mesures suivront.
Alors que les prix du gaz sont au plus haut sur les marchés de référence, les pays européens craignent de plus en plus pour leurs approvisionnements futurs en gaz, et entament une véritable course contre la montre pour tenter de compenser une éventuelle rupture de l’approvisionnement en provenance de la Russie, qui fournit plus de 40% de gaz au Vieux Continent.
En avril 2008, l’Alliance promet que l’Ukraine et la Géorgie «deviendront membres», mais sans offrir de plan d’adhésion. En août de la même année, Moscou inflige une défaite militaire à la Géorgie. En parallèle, Moscou et Kiev se livrent plusieurs guerres commerciales, dont celles du gaz en 2006 et 2009.
Le prix du baril de Brent, la référence de l'or noir en Europe, a bondi de plus de 5% mardi 1er mars, galvanisé par la guerre en Ukraine, les investisseurs redoutant des ruptures d'approvisionnement russe en énergie alors que les sanctions occidentales se multiplient contre Moscou.
L’Union africaine (UA) a fait part, lundi 28 février, de sa préoccupation face aux nombreux témoignages d'Africains cherchant à quitter l'Ukraine, victimes, selon l'UA, de "comportements racistes".
Plus de 660.000 personnes fuyant l'invasion russe en Ukraine ont afflué vers les pays voisins, et les chiffres augmentent de façon "exponentielle", a indiqué le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) mardi 1er mars.
Des délégations russe et ukrainienne ont entamé, hier en Biélorussie, des pourparlers pour mettre fin au conflit en Ukraine. Ces premières négociations, qui ont débuté vers 11h GMT, interviennent au cinquième jour de l’invasion russe.
Les sanctions continuent de pleuvoir sur la Russie. La Fédération internationale de football (FIFA) vient officiellement d' exclure la sélection russe de la prochaine Coupe du monde prévue au Qatar.
La présidence de l’Ukraine a indiqué hier avoir accepté des pourparlers avec la Russie et qu’ils se dérouleront à la frontière avec le Bélarus, près de Tchernobyl, une décision après une médiation du président bélarusse, Alexandre Loukachenko. «La délégation ukrainienne rencontrera la (délégation) russe sans fixer de conditions préalables sur la frontière ukraino-bélarusse, dans la région de la rivière Pripiat», a déclaré la Présidence sur les réseaux sociaux.