Même si l’on réfute de façon récurrente l’existence d’une pénurie de médicaments, la réalité du terrain montre une toute autre réalité. Aujourd’hui, les pharmaciens impuissants, voire agacés par les perturbations récurrentes dans l’approvisionnement de centaines de traitements nécessaires pour les malades, appellent à une véritable étude sur le terrain. Cette dernière permettra de cerner le problème et diminuer l’aggravation de cette rupture, dont les causes sont parfois provoquées volontairement.
Malika Derghal est une Algérienne détentrice d’un diplôme de doctorat en pharmacie, capitalisant 25 années d’expérience dans l’industrie pharmaceutique en Algérie, en France et au Danemark. Elle est aujourd’hui à la tête de Novo Nordisk Algérie.
Réagissant aux informations faisant état de rupture de médicaments en Algérie, le directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), Samir Ferhat, a réfuté hier toute pénurie de médicaments au niveau de son établissement et des différents hôpitaux à travers le pays.
Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a indiqué mercredi à Tizi-Ouzou, où il a effectué une visite de travail, que trois unités spécialisées dans la fabrication de médicaments anti-cancer vont entrer prochainement en production, ce qui permettra d’alléger la facture d’importation de ce type de médicaments.
Des malades atteints d’IMC (Infirmité motrice et cérébrale) vivent une situation très critique, ne sachant plus à qui s’adresser, en raison de l’indisponibilité de traitements dont ils dépendent toute leur vie, au moment où aucune autorité n’est en mesure de leur fournir la moindre explication.
Une délégation du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a été reçue mardi en audience par le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun. Une rencontre qui intervient après l’appel lancé par le syndicat au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour intervenir et régler le problème de la pénurie de certains médicaments et produits pharmaceutiques.
En détectant le plus rapidement possible les effets indésirables inconnus ou insuffisamment documentés et les interactions avec d’autres médicaments, le Centre national de pharmacovigilance et matériovigilance (CNPM) a un rôle important à jouer afin de préserver la santé du patient. Explications...
Le directeur de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), Samir Ferhat, s’est exprimé, hier, lors d’une intervention médiatique à la Radio Chaîne 3, dans laquelle il s’est voulu optimiste, faisant part du règlement des problèmes financiers de son établissement ainsi que de «la fin des pénuries».
Le directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), Samir Farhat, a annoncé l’acquisition de nombreux types de médicaments et a assuré que les pouvoirs publics ne ménagent aucun effort pour garantir les moyens financiers nécessaires aux soins.
Ce projet, qui sera présenté devant le Conseil des ministres pour adoption, compte des changements importants, dont la possibilité de dresser une liste locale et d’intégrer des produits dangereux faisant l’objet d’un large trafic, tels que la prégabaline et le tramadol, dans la liste officielle des psychotropes.
Les médicaments psychotropes font partie d’une classe très réglementée à cause des abus enregistrés. Mais l’exercice pharmaceutique doit concilier la connaissance pharmaceutique et thérapeutique de ce médicament avec son statut réglementaire.
Les ruptures de stocks de médicaments vitaux sont, certes, un vieux problème récurrent qui dure depuis plusieurs décennies en Algérie, mais ces dernières années, ce fléau a pris des proportions alarmantes.
Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, le Dr Lotfi Benbahmed, évoque dans son rapport les raisons exogène et endogène des ruptures de stock de médicaments.
Suit aux instructions du président de la République portant sur l’enquête sur les causes de la pénurie de médicaments, les associations membres de l’Alliance nationale de lutte contre le cancer, à travers tout le territoire national, se félicite de cette décision.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré samedi soir qu’une enquête sur les raisons des ruptures de stock de certains médicaments dans les hôpitaux est en cours, lors d’une entrevue avec des représentants de la presse nationale, diffusée sur les chaînes de la Télévision et de la Radio nationales.
Les temps sont durs pour les malades chroniques à Sétif où bon nombre de médicaments sont en rupture. Les plus affectés sont les malades atteints d’une pathologie cardiaque et l’HTA (Hypertension artérielle).
Quatre cent quarante-sept médicaments sur 552 produits enregistrés, toutes aires thérapeutiques confondues, et soumis à l’appel d’offres national et international n° 07/2021 du 1er septembre 2021, clôturé en octobre et attribué le 7 avril, sont déclarés infructueux par la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), soit plus de 80% d’infructuosité.
Lancé la semaine dernière pour alerter sur la rupture de certains médicaments au service d’oncologie du Centre de lutte contre le cancer (CLCC) de la wilaya de Annaba, l’appel de détresse des cancéreux de la région de Annaba a été entendu.
Un total de 70 mises en demeure ont été adressées à des établissements pharmaceutiques de distribution pour non-respect des dispositions des réquisitions visant à garantir l'approvisionnement continu en médicaments anti-Covid-19, a indiqué dimanche 6 mars le ministère de l'Industrie pharmaceutique (MIPH) dans un communiqué.
Sur instruction du ministre de l’Industrie pharmaceutique, le Dr Lotfi Benbahmed, les dispositions prévues initialement dans les réquisitions concernant les produits Covid-19 seront élargies pour les médicaments sous tension ou en rupture, a annoncé le ministère de l’Industrie pharmaceutique.