Selon les chiffres fournis sur la ville d’Alger pour le mois d’octobre 2024, les prix du café ont reculé de -16,5%. En revanche, ceux des produits agricoles frais affichent une variation de +1,2%, traduisant une hausse des prix des légumes (+6,8%), des fruits (+2,1%) et à un degré moindre de la viande et des abats de mouton (+1,3%). En outre, les prix du poulet et de la pomme de terre affichent respectivement des baisses de 6,3% et 10,2%.
La croissance des prix va continuer de ralentir à 2,1% en 2025 selon les chiffres publiés ce vendredi 15 novembre par la Commission européenne.
Le fossé se creuse davantage entre les pays industrialisés et ceux en développement dans un environnement mondial marqué par une croissance faible, un endettement élevé et une faiblesse de l’investissement et du commerce. C’est du moins ce qui ressort du nouveau rapport de l’ONU commerce et développement (ex- Cnuced) sur le commerce et le développement dans le monde en 2024.
L’Egypte continue à faire face aux pressions inflationnistes. Le taux annuel a encore augmenté en octobre dernier, passant à 26,5% en octobre, contre 26,4% en septembre, selon les données de l’agence de statistiques du pays, Capmas.
Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a indiqué que le taux d’inflation globale a reculé pour atteindre le niveau de 4,25% durant les neuf premiers mois de l’année en cours.
Le gouvernement se penche à nouveau sur la problématique de la préservation du pouvoir d’achat et la régulation du marché national. Réuni hier sous la présidence du Premier ministre, Nadir Larbaoui, l’exécutif a examiné et étudié «les différentes mesures prises et proposées à cet effet», selon un communiqué du premier ministère.
En septembre dernier et par rapport au mois précédent, l’indice général des prix à la consommation au niveau national a enregistré une variation de +0,3%. Les prix des biens alimentaires ont globalement augmenté de 0,3%. C’est ce qu’indique la dernière note de l’Office national des statistiques (ONS).
L’Algérie a vu son inflation refluer grâce à l’appréciation du dinar et au recul des prix des produits frais et des prix à l’importation (…)», a annoncé ce jeudi le Fonds monétaire international (FMI) dans sa dernière livraison, édition du mois d’octobre, sur les perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MOAN).
Le marché de l’emploi a ralenti en avril aux Etats-Unis, avec des embauches en baisse et un chômage en légère hausse, au moment où la Fed lutte contre un rebond de l’inflation à six mois de l’élection présidentielle.
Le Fonds monétaire international (FMI) ne s’est pas empêché dernièrement d’alerter les autorités sur les niveaux d’inflation qui minent les performances économiques du pays et le pouvoir d’achat des ménages. Il considérera même que cette question, en Algérie, devient vraiment «préoccupante».
L’inflation égyptienne s’annonce en hausse en mars, les prix s’adaptant à la dévaluation de la monnaie et à la hausse des taux d’intérêt au début du mois, suivies d’une augmentation des prix des carburants deux semaines plus tard, selon un sondage Reuters réalisé hier.
Lors de son entrevue périodique avec les représentants de la presse nationale, le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a longuement abordé la question du pouvoir d’achat.
Le FMI note que «la croissance réelle devrait rester forte en 2024, à 3,8%, soutenue en partie par d’importantes dépenses budgétaires». «Les pressions inflationnistes ont persisté et la politique monétaire est restée accommodante». Le Fonds souligne les risques qu’impliquent une inflation persistante, la volatilité des prix internationaux des hydrocarbures, les risques budgétaires et une dette publique croissante.
Lors de la dernière réunion, fin janvier, le président de la Fed, Jerome Powell, avait pris de court les marchés en écartant l’hypothèse d’une première baisse de taux en mars.
L'idée insolite de consommer des céréales au dîner a été promue par le PDG de la société américaine Kellogg's, un géant des céréales qui propose des produits tels que les Frosties, Coco Pops ou Miel Pops.
Compte tenu de la désinflation et de la stabilité de la croissance, «la probabilité d’un atterrissage brutal s’est estompée et les facteurs qui influent sur la croissance mondiale sont globalement équilibrés».
L’inflation en Argentine a atteint 211,4% en 2023, a indiqué jeudi l’Institut de statistiques officiels en publiant l’indice de décembre, à 25,5%, le premier sous le gouvernement du nouveau président ultralibéral Javier Milei, entré en fonction le mois dernier avec la mise en place de mesures économiques drastiques.
L’Organisation des Nations unies prévoit un ralentissement de la croissance économique mondiale pour l’année 2024. Dans un rapport sur la «Situation et perspectives de l’économie mondiale», publié par le département des Affaires économiques et sociales de l’ONU, le taux de croissance, qui a été de 2,7% en 2023, passera à 2,4% en 2024, toujours bien inférieur au niveau d’avant la pandémie de Covid-19 (3%).
«Dans la mesure où il y a toujours un risque que l’inflation persiste, un resserrement graduel de la politique monétaire contribuerait à la contenir», a affirmé jeudi dernier le FMI.
La Banque d’Algérie a publié, lundi sur son site internet, son rapport annuel 2022 sur l’évolution économique et monétaire du pays.