Censé répondre aux pressions croissantes des principaux alliés d’Israël, en particulier les Etats-Unis, pour définir les contours d’une sortie de crise à Ghaza, le document élaboré par le bureau de B. Netanyahu pose des conditions très strictes, en désaccord avec les hypothèses envisagées par les Etats-Unis pour la fin de la guerre.
Malgré les appels répétés de la communauté internationale à mettre fin à la guerre, les Etats-Unis ont menacé d’opposer leur veto au projet de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU, soumis par l’Algérie, appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat.
Dans un monde où toutes les valeurs humaines ont été anéanties, nul ne peut être insensible aux atrocités commises depuis 130 jours dans la Bande de Ghaza par l’Etat criminel d’Israël.
Alors que les appels à la retenue se multiplient, incitant Israël à renoncer à son opération terrestre à Rafah, les forces sionistes continuent à semer sauvagement la mort. L’occupant a commis 16 nouvelles tueries en 24 heures dans la Bande de Ghaza qui ont fait 133 morts. A Rafah, une attaque de drones a failli coûter la vie à deux journalistes d’Al Jazeera. L’un d’eux a perdu sa jambe
Les répercussions d’une offensive de l’armée d’occupation israélienne sur Rafah ne se limiteraient pas à ses habitants et aux déplacés qui y ont trouvé refuge. En tant que principal point de passage pour l’aide humanitaire vers Ghaza, la ville est essentielle pour le maintien de la vie dans l’enclave palestinienne. Une opération terrestre majeure pourrait couper complètement ce lien vital, exacerbant ainsi la crise humanitaire qui sévit déjà.
A deux semaines de l’expiration du délai accordé par la Cour internationale de justice (CIJ) à Israël pour remettre un rapport sur les mesures prises pour empêcher «les risques de crimes de génocide, de discours de haine et d’appel au génocide» et permettre l’accès de l’aide humanitaire à la population civile, l’armée d’occupation a non seulement pas arrêté sa machine de guerre génocidaire contre les habitants de Ghaza, mais intensifié les actes les plus barbares.
Plusieurs plaintes pour génocide se succèdent tantôt contre l’Etat d’Israël, tantôt contre ses dirigeants devant la Cour pénale internationale (CPI) et les tribunaux à compétence universelle.
Le mouvement Hamas a fait état de plus de 160 morts ces dernières 24 heures, dénombrés en majorité à Khan Younès. Les tensions au Proche-Orient se sont encore exacerbées avec une nouvelle frappe israélienne menée hier contre un immeuble résidentiel à Damas, en Syrie.
Des milliers de personnes portant des drapeaux palestiniens et entonnant des slogans contre l’entité sioniste ont défilé hier à Madrid et dans d’autres villes espagnoles, pour demander «l’arrêt du génocide en Palestine», selon des médias sur place. A Madrid, quelque 25 000 personnes, selon le gouvernement, ont marché de la gare d’Atocha vers la place de Cibeles, au centre de la capitale.
Effaré, le monde entier découvre que les autorités israéliennes n’ont aucun but politique à Ghaza et que le seul cap qu’ils maintiennent, plus de 100 jours après leur offensive, est la destruction systématique de l’enclave, population et bâti en même temps.
Les deux jours d’audience, jeudi et vendredi derniers, au siège de la Cour internationale de justice (CIJ), organe juridique onusien, basé à La Haye (Pays-Bas), durant lesquels l’Afrique du Sud a défendu sa demande de mesures conservatoires urgentes pour protéger la population de Ghaza du génocide commis par Israël, à travers un cessez-le-feu et l’accès immédiat de l’aide humanitaire et Israël a balayé toutes les accusations à travers des réponses peu convaincantes, qui manquent d’argumentations juridiques.
L’observatoire euro-méditerranéen pour les droits de l’homme Euro-Med Monitor a indiqué que les personnes qui ont survécu aux raids aériens, terrestres et maritimes continus de l’entité sioniste sur la Bande de Ghaza courent un risque imminent de mort dans un contexte de manque criant de médicaments et de propagation des épidémies, ce qui constitue un génocide.
C’est un tournant important dans cette guerre immonde menée contre Ghaza, la saisine par l’Afrique du Sud de la Cour pénale internationale (CPI) pour mener des enquêtes et juger Israël pour crimes de génocide.
Déposée le 29 décembre dernier auprès de la Cour internationale de justice (CIJ), la plainte de l’Afrique du Sud accusant Israël de «crimes de génocide» avance sûrement, contrairement à celle qu’elle a introduite avec quatre autres Etats, des centaines d’avocats et autant d’associations contre les dirigeants israéliens devant la Cour pénale internationale (CPI) et qui peine depuis deux mois à agir.
Tandis que la situation à Ghaza reste épouvantable et intenable à cause des bombardements israéliens incessants, l’Afrique du Sud a déposé une plainte le 29 décembre devant la Cour internationale de justice (CIJ), accusant Israël de violer la Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide. Pretoria invoque «les droits et les obligations de l’Afrique du Sud» de prévenir le génocide et «de protéger les Palestiniens de Ghaza de la destruction.
La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) vient d’adopter une résolution qui reconnaît qu’Israël mène un génocide contre le peuple palestinien. Les Etats et les individus qui fournissent une assistance à Israël en sont complices, a ajouté la FIDH.
Ainsi donc, l'actualité brûlante nous a révélé, qu'à travers le génocide qui se déroule à Ghaza la martyre, que l'Occident, toujours «sûr de lui et dominateur», a tenté d'aborder le Moyen-Orient compliqué avec l'idée trop simple de le désagréger.
Destructions massives et catastrophe humanitaire. Le monde découvre depuis hier, premier jour de la trêve temporaire entrée en vigueur à 7h, heure locale (5h GMT), l’ampleur des dégâts causés par l’agression barbare israélienne à Ghaza.
Le génocide israélien se poursuit à Ghaza. Trente-cinq jours depuis le début de la nouvelle agression, le nombre de victimes civiles est effarant. Et il ne cesse d’augmenter.
Il est en première ligne de l’information sur le drame de Ghaza, c’est Wael El Dahdouh, journaliste à Al Jazeera, chaîne révélée par sa couverture de la guerre du Golfe. Trois jours après la mort, sous les bombes, de son épouse et de ses deux enfants, il était à l’antenne pour poursuivre son travail, un exemple d’abnégation avec le devoir de rendre compte, minute par minute, de l’opération génocidaire israélienne.