L’ancien ministre des Affaires étrangères, Ahmed Taleb Ibrahimi, et le général à la retraite, Rachid Benyelles, ont dénoncé, hier, le génocide perpétré contre le peuple palestinien à Ghaza avec la complicité des Occidentaux, tout en déplorant le silence des institutions internationales.
Dans son long voyage entre son pays et Israël, aller et retour, Biden n’a sûrement pas vu El Jazeera qui, remarquablement, en direct et sans discontinuité, a rempli les yeux du monde horrifié des images insoutenables du massacre de plus de 500 habitants de Ghaza à proximité d’un hôpital. Oui, il n’a rien vu ou a refusé de voir l’horreur absolue du bombardement que l’armée israélienne et Netanyahu (comme Collin Powel au début des années 1990 à propos des armes chimiques de l’Irak) ont tenté d’imputer au groupe de résistance palestinienne, le Jihad islamique.
Le monde entier redécouvre la question palestinienne, après des décennies d’occultation par le système sioniste mondial, qui a pu rallier à lui la plupart des Etats occidentaux et une partie des pays du tiers-monde dans lequel figurent des régimes arabes.