Les écoles, tous paliers confondus, sont au rendez-vous avec une nouvelle période d’examen. Il s’agit des rattrapages destinés aux élèves, du primaire, du CEM et du lycée, ayant raté de peu leur passage à un niveau scolaire supérieur. Une dernière chance pour cette catégorie d’élèves.
Cet appel intervient à quelques jours du début des examens nationaux, marqués ces dernières années par des cas de fraude.
Les sujets du baccalauréat et du BEM seront abordables et porteront uniquement sur les cours dispensés en classe. Les séances de rattrapage sont programmées pour les absents lors des évaluations des compétences des élèves de la 5e année primaire.
Au premier jour de l’examen, plusieurs chefs d’établissements n’ont pas autorisé les candidats, portés absents depuis quelques jours, à passer les épreuves expérimentales.
La désaffection des élèves inquiète le Syndicat des inspecteurs de l’Éducation nationale (SIEN). Dans un communiqué, qui a sanctionné les travaux de la seconde session ordinaire de son Conseil national, tenue fin avril, ce syndicat autonome a déploré le «silence» du ministère de l’Éducation nationale face à un phénomène qui prend de l’ampleur, selon lui.
Deux mois du coup d’envoi des examens nationaux, à savoir le baccalauréat (bac) et le Brevet d’enseignement moyen (BEM), les directions d’éducation, les inspecteurs, l’Office national des examens et concours (ONEC) et autres intervenants sont instruits sur les consignes nécessaires pour la mise en place de la feuille de route afin d’assurer le succès de toutes les opérations liées à l’organisation des examens. Sur le plan organisationnel et logistique, pas de nouvelles mesures exceptionnelles pour cette année.
C’est à partir de dimanche 30 avril que les enseignants commenceront à superviser l’examen d'évaluation des acquis du cycle primaire (12 matières).
Dans son dernier discours prononcé jeudi dernier au siège du Commandement des forces de défense aérienne du territoire (CFDAT), le chef d’état-major de l’ANP a appelé à la mobilisation de l’ensemble du corps social pour lutter contre l’hydre intégriste.
Le ministère de l’Education nationale rassure sur l’examen d’évaluation des acquis des élèves de la 5e année primaire, qui est «obligatoire». Selon Mohamed Deif Allah, directeur de l’enseignement primaire au ministère de l’Education nationale, qui s’est exprimé hier à la Radio nationale, l’une des particularités de cette évaluation est qu’elle est incluse dans le programme. Autrement dit, il ne s’agit pas d’une période bloquée exclusivement pour les évaluations.
Consacrée langue nationale après l’amendement de la Constitution en 2002, puis langue officielle à la faveur de la révision constitutionnelle en 2016, tamazight a connu des progrès depuis son introduction dans l’enseignement durant l’année scolaire 1994-1995.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé, hier, un message à l’occasion de la célébration de la Journée du savoir «Youm El Ilm», correspondant au 16 avril, dans lequel il a affirmé qu’il était «indispensable d’acquérir les sciences et les connaissances et de veiller à réunir toutes les conditions de réussite aux élèves et étudiants», a rapporté l’agence APS.
Le ministre de l’Education nationale a annoncé, hier, que l’enseignement de l’anglais et tamazight sera généralisé davantage durant l’année scolaire prochaine. L’annonce a été faite dans le lot d’autres annonces et engagements faits par Abdelhakim Belabed, lors d’une cérémonie organisée hier à l’occasion de la célébration de Youm El Ilm, la Journée du savoir.
L’annulation de l’examen de fin du cycle primaire et son remplacement par un test d’évaluation des acquis n’est toujours pas du goût des parents d’élèves. Ces derniers montent au créneau à nouveau, à moins de deux de semaines du début du test d’évaluation des acquis des élèves de 5e année primaire, dont la période est fixée entre le 30 avril et le 5 mai prochain. «Nous refusons de jouer avec l’avenir de nos enfants.
Finies les vacances pour les élèves des trois paliers de l’éducation. Après deux semaines de repos, élèves et famille de l’éducation reprennent aujourd’hui le chemin de l’école pour un troisième et dernier trimestre.
Ancien syndicaliste et pédagogue, Meziane Meriane propose que la commission chargée de l’élaboration des sujets du ministère de l’Education tienne compte des «lacunes» constatées après la période de la Covid-19 dans l’assimilation des prérequis…
De nouvelles mesures préventives portant sur la sécurisation des enfants aux abords des établissements scolaires sont en phase de mise en place. Objectif : contrecarrer le phénomène de «piqûres à l’aiguille».