Tlemcen : Des parents d’élèves interpellent le ministre de l’Education

29/08/2023 mis à jour: 06:03
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La Direction de l’éducation à Tlemcen - Photo : D. R.

A la veille de la rentrée scolaire, des parents d’élèves de l’école Heddi-Tayeb, dans la commune de Maghnia, expriment leur colère quant à l’avenir de leurs enfants, recalés d’une manière qu’ils jugent «injuste et non éducative».

Selon nos interlocuteurs, qui nous ont rendu visite munis de tous les documents étayant leurs assertions, les élèves, au nombre de huit et scolarisés en 3e année moyenne, ont été soumis à un examen de rattrapage.

On apprend alors que «tous, sans exception, ont réussi après d’efforts colossaux». Cependant, se désolent leurs parents : «A notre grand étonnement, la direction du CEM a décidé de déclarer nulle cette réussite et refaire l’examen.» Médusés, les parents ont demandé des explications.

«Certains professeurs n’ont pas admis cette réussite, justifiant leur opposition par la facilité des épreuves», nous ont-ils expliqué.

Qu’à cela ne tienne, contraints de repasser l’examen, les apprenants réussiront, une deuxième fois, les épreuves. Fait ubuesque : les enseignants sont partagés, une partie déclare la réussite et donc la clôture de ce dossier, alors que l’autre annonce l’échec. Et rebelote : la direction de l’établissement programme encore une fois une autre épreuve, qui est donc la troisième.

«Cette fois, pour en finir avec nos enfants, on leur a posé des questions difficiles, et le résultat final : nos enfants ont échoué», affirment les parents, dépités.

La directrice de l’éducation de Tlemcen, qui a été interpelée par l’intermédiaire du médiateur de la République et les parents d’élèves, a rétorqué que «les élèves concernés n’ont pas obtenu les moyennes leur permettant d’accéder au palier supérieur».

Une réponse laconique qui n’a pas convaincu les parents, d’où leur recours au ministère de tutelle, avec une pétition explicative signée, demandant que leurs enfants soient rétablis dans leurs droits.

«Pourquoi faire subir à nos petits cet enfer ? Les éducateurs savent-ils que c’est peut-être le tournant de la vie de ces adolescents ?» A quelques jours de la rentrée scolaire, tout peut se régler.                                

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