Les réunions du Conseil de sécurité de l’ONU se suivent et se ressemblent, coincées structurellement dans un paramétrage inégalitaire des pouvoirs d’arbitrage et de décision. L’entrain de certains de ses membres non permanents arrive cependant à faire bouger les lignes.
L’Algérie connaît un rebond diplomatique au cours de ces dernières années qui s’est davantage consolidé depuis qu’elle siège en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Entamant en janvier son mandat de deux ans au sein de cette haute instance décisionnelle, l’Algérie a réussi en peu de temps à faire bouger les lignes, à remettre sur la table des dossiers longtemps délaissés et à mettre tout le monde devant ses responsabilités face à des situations de conflits d’une extrême gravité et injustice.
La récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu à Ghaza est saluée comme un acquis à dater pour la cause palestinienne, et au-delà pour la lutte globale pour un monde plus juste.
Comme depuis 1948, Israël refuse d’obtempérer à la décision du Conseil de sécurité pour mettre un terme à son entreprise génocidaire à Ghaza.
Selon le ministère de la Santé à Ghaza, 8 massacres ont été commis dans la nuit de lundi à mardi, soit après la proclamation du cessez-le-feu par le Conseil de sécurité de l’ONU. Ces tueries ont fait 81 morts et 93 blessés.
Décidément, les 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU n’arrivent toujours pas à s’entendre sur une résolution consensuelle pour faire stopper le bain de sang à Ghaza. Depuis le début de la guerre impitoyable faite au peuple palestinien, le Conseil de sécurité n’a réussi à adopter que deux résolutions, «essentiellement humanitaires». Mais même celles-ci n’ont été d’aucun effet, l’aide humanitaire entrant à Ghaza étant très limitée.
L’approbation par le Conseil de sécurité de la résolution algérienne sur le Soudan a été saluée par Amar Bendjama, représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, qui qualifie ainsi ce vote «d’étape importante qui ouvrira la voie à un Soudan pacifique et stable».
Une réunion informelle d'échange a été organisée mercredi, au siège de l'ONU, par le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies à New York, l'ambassadeur Amar Bendjama, regroupant les représentants permanents des pays membres du Conseil de sécurité onusien et des membres de familles ayant souffert des atrocités des forces d'occupation à Ghaza.
Le Conseil de sécurité a tenu, hier soir, à la demande de l’Algérie et de trois autres pays, une séance publique sur la sécurité alimentaire à Ghaza.
Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, appelle à faire face aux différentes tentatives visant à saper le processus de réforme du Conseil de sécurité de l’ONU et à renforcer la position africaine commune pour réparer l’injustice historique à l’encontre du continent africain.
Tard vendredi dernier, l’ambassadrice américaine à l’ONU a mis en garde contre le projet de résolution pour un cessez-le-feu à Ghaza, que l’Algérie faisait circuler depuis le début de la réunion du Conseil de sécurité, mercredi, sous prétexte qu’il «pouvait mettre en péril les négociations sensibles», visant à obtenir «une pause humanitaire».
Tenue à la demande de l’Algérie, la réunion du Conseil de sécurité de l’Onu sur la nécessité de rendre exécutoire l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) contre Israël, qui ordonne la suspension des opérations militaires, l’accès urgent de l’aide humanitaire à Ghaza, n’a pas abouti à une résolution de cessez-le-feu, dont un projet circulait encore à l’initiative de l’Algérie.
Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a reçu, jeudi au siège du Conseil, le membre du bureau politique du mouvement de résistance palestinienne Hamas Bassem Naïm et le représentant du mouvement en Algérie, Youssef Hamdan, indique un communiqué du Conseil.
Les membres du Conseil de sécurité ont approuvé à l’unanimité, mardi, le projet de communiqué de presse, présenté à l’initiative de la mission permanente de l’Algérie à New York, qui souligne le besoin urgent d’élargir le flux d’aide humanitaire aux civils à Ghaza, dans le cadre de la situation humanitaire détériorée suite à l’agression barbare de l’occupant israélien.
Les membres du Conseil de sécurité des Nations unies tiendront, aujourd’hui à New York, une réunion d’urgence, à la demande de l’Algérie, sur la question palestinienne, en vue de débattre de la décision de la Cour internationale de justice (CIJ), concernant les mesures conservatoires imposées à l’entité sioniste pour ses agressions barbares contre le peuple palestinien dans la Bande de Ghaza.
L’Algérie a convoqué une réunion d’urgence du Conseil de sécurité pour mercredi prochain, afin de conférer un caractère obligatoire à la décision de la Cour internationale de justice (CIJ), concernant les mesures conservatoires imposées à l’occupation sioniste pour ses attaques contre le peuple palestinien dans la Bande de Ghaza, et ce, dans le cadre de la mise en œuvre des hautes instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Le Conseil de sécurité, réuni mardi au sujet de la situation en Palestine occupée, a réitéré son appui à la solution à deux Etats pour mettre fin au conflit au Proche-Orient, appelant, à cette occasion, à l’arrêt immédiat de l’agression sioniste contre le peuple palestinien et à l’acheminement de l’aide humanitaire en urgence.
En entamant son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, l’Algérie renoue avec son rôle diplomatique au sein des Nations unies. C'est la quatrième fois que l'Algérie occupe un siège non permanent au Conseil de sécurité. Le tout premier mandat a été entamé en 1968.
Le 6 juin 2023, l’Algérie a été élue membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour une durée de deux ans (2024-2025). Elle entame en ce début d’année son mandat dans un contexte international extrêmement tendu, marqué par les crimes de masse israéliens à Ghaza.
L’Algérie commence, en ce début de 2024, son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Ce mandat onusien de deux ans intervient dans un contexte marqué par une communauté internationale montrant au grand jour son impuissance à régler les conflits, avec des Nations unies en déclin d’influence.