La Russie a annoncé dimanche avoir demandé pour aujourd’hui une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation en Syrie, où une offensive éclair de groupes rebelles menés par des islamistes radicaux ont fait chuter le pouvoir de Bachar al-Assad.
«Nous réaffirmons notre conviction selon laquelle un dialogue inclusif entre tous les Syriens, avec l’appui de la communauté internationale, reste la seule solution viable et juste pour régler cette crise qui n’a que trop duré», a souligné Nassim Gaouaoui, représentant permanent adjoint de l’Algérie auprès des Nations unies, au cours d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée à la situation en Syrie.
«La Cour a été soumise à des attaques visant à saper sa légitimité», dénonce la juge Tomoko Akane.
Les débats autour de la situation humanitaire à Ghaza se sont poursuivis très tard dans la soirée d’hier, au sein du Conseil de sécurité de l’Onu, et devront se terminer par le vote d’un projet de résolution présenté et rédigé par le Guyana et les 10 membres non permanents du Conseil de sécurité, exigeant un cessez-le-feu «immédiat, inconditionnel et permanent» à Ghaza.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a été fortement acculé par ses membres qui l’ont appelé «à agir immédiatement, dans les jours qui viennent et non pas les semaines», afin «d’empêcher la famine» à Ghaza. En effet, lors d’une réunion d’urgence convoquée par l’Algérie, la Slovénie, le Guyana et la Suisse, l’écrasante majorité des membres du Conseil a violemment critiqué Israël, en tant que force occupante, et dénoncé le «recours à la famine comme moyen de guerre», l’interdiction, par une loi israélienne, de l’Unrwa et appelé «à l’urgence d’un cessez-le feu immédiat, sans condition et permanent».
Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies à New York, l’ambassadeur Amar Bendjama, a présidé, lundi, les travaux d’une réunion de l’Assemblée générale (AG) des Nations unies, pour débattre de la représentation équitable au Conseil de sécurité et d’autres questions liées au Conseil.
Les réunions du Conseil de sécurité de l’ONU se suivent et se ressemblent, coincées structurellement dans un paramétrage inégalitaire des pouvoirs d’arbitrage et de décision. L’entrain de certains de ses membres non permanents arrive cependant à faire bouger les lignes.
L’Algérie connaît un rebond diplomatique au cours de ces dernières années qui s’est davantage consolidé depuis qu’elle siège en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Entamant en janvier son mandat de deux ans au sein de cette haute instance décisionnelle, l’Algérie a réussi en peu de temps à faire bouger les lignes, à remettre sur la table des dossiers longtemps délaissés et à mettre tout le monde devant ses responsabilités face à des situations de conflits d’une extrême gravité et injustice.
La récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu à Ghaza est saluée comme un acquis à dater pour la cause palestinienne, et au-delà pour la lutte globale pour un monde plus juste.
Comme depuis 1948, Israël refuse d’obtempérer à la décision du Conseil de sécurité pour mettre un terme à son entreprise génocidaire à Ghaza.
Selon le ministère de la Santé à Ghaza, 8 massacres ont été commis dans la nuit de lundi à mardi, soit après la proclamation du cessez-le-feu par le Conseil de sécurité de l’ONU. Ces tueries ont fait 81 morts et 93 blessés.
Décidément, les 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU n’arrivent toujours pas à s’entendre sur une résolution consensuelle pour faire stopper le bain de sang à Ghaza. Depuis le début de la guerre impitoyable faite au peuple palestinien, le Conseil de sécurité n’a réussi à adopter que deux résolutions, «essentiellement humanitaires». Mais même celles-ci n’ont été d’aucun effet, l’aide humanitaire entrant à Ghaza étant très limitée.
L’approbation par le Conseil de sécurité de la résolution algérienne sur le Soudan a été saluée par Amar Bendjama, représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, qui qualifie ainsi ce vote «d’étape importante qui ouvrira la voie à un Soudan pacifique et stable».
Une réunion informelle d'échange a été organisée mercredi, au siège de l'ONU, par le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies à New York, l'ambassadeur Amar Bendjama, regroupant les représentants permanents des pays membres du Conseil de sécurité onusien et des membres de familles ayant souffert des atrocités des forces d'occupation à Ghaza.
Le Conseil de sécurité a tenu, hier soir, à la demande de l’Algérie et de trois autres pays, une séance publique sur la sécurité alimentaire à Ghaza.
Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, appelle à faire face aux différentes tentatives visant à saper le processus de réforme du Conseil de sécurité de l’ONU et à renforcer la position africaine commune pour réparer l’injustice historique à l’encontre du continent africain.
Tard vendredi dernier, l’ambassadrice américaine à l’ONU a mis en garde contre le projet de résolution pour un cessez-le-feu à Ghaza, que l’Algérie faisait circuler depuis le début de la réunion du Conseil de sécurité, mercredi, sous prétexte qu’il «pouvait mettre en péril les négociations sensibles», visant à obtenir «une pause humanitaire».
Tenue à la demande de l’Algérie, la réunion du Conseil de sécurité de l’Onu sur la nécessité de rendre exécutoire l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) contre Israël, qui ordonne la suspension des opérations militaires, l’accès urgent de l’aide humanitaire à Ghaza, n’a pas abouti à une résolution de cessez-le-feu, dont un projet circulait encore à l’initiative de l’Algérie.
Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a reçu, jeudi au siège du Conseil, le membre du bureau politique du mouvement de résistance palestinienne Hamas Bassem Naïm et le représentant du mouvement en Algérie, Youssef Hamdan, indique un communiqué du Conseil.
Les membres du Conseil de sécurité ont approuvé à l’unanimité, mardi, le projet de communiqué de presse, présenté à l’initiative de la mission permanente de l’Algérie à New York, qui souligne le besoin urgent d’élargir le flux d’aide humanitaire aux civils à Ghaza, dans le cadre de la situation humanitaire détériorée suite à l’agression barbare de l’occupant israélien.