En entamant son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, l’Algérie renoue avec son rôle diplomatique au sein des Nations unies. C'est la quatrième fois que l'Algérie occupe un siège non permanent au Conseil de sécurité. Le tout premier mandat a été entamé en 1968.
Le 6 juin 2023, l’Algérie a été élue membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour une durée de deux ans (2024-2025). Elle entame en ce début d’année son mandat dans un contexte international extrêmement tendu, marqué par les crimes de masse israéliens à Ghaza.
L’Algérie commence, en ce début de 2024, son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Ce mandat onusien de deux ans intervient dans un contexte marqué par une communauté internationale montrant au grand jour son impuissance à régler les conflits, avec des Nations unies en déclin d’influence.
Plus de six mois après son élection en qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, l’Algérie a entamé, en ce début d’année, son mandat dans l’espoir de porter la voix de l’Afrique dans cet organe central de l’ONU, selon le vœu du président Tebboune, a rapporté l’APS.
Après des négociations acharnées, le Conseil de sécurité de l’ONU a exigé hier l’acheminement «à grande échelle» de l’aide humanitaire à Ghaza, sans appeler à un cessez-le-feu dont ne veulent pas les Américains.
Ces derniers jours ont enregistré un pic de mortalité criminelle sous le déluge des frappes israéliennes avec pas moins de «390 morts et 734 blessés en 48 heures», selon les autorités palestiniennes.
A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la bonne idée était de créer une organisation internationale pour contribuer à ramener la paix dans le monde en traitant et en prévenant les conflits. Mais elle a été accompagnée d’une mauvaise idée, la création d’un Conseil de sécurité qui donne la possibilité à cinq grandes puissances, par le biais du fameux droit de veto, de bloquer n’importe quelle prise de position émanant de pays tiers, y compris de l’Assemblée générale onusienne, en vote écrasant.
Plusieurs dirigeants de pays arabes et musulmans ont demandé hier au Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) d’adopter «une résolution décisive et contraignante» pour mettre fin à l’agression brutale israélienne contre la Bande de Ghaza.
«Le peuple palestinien a vu ses terres régulièrement dévorées par les colonies et en proie à la violence, son économie étouffée, ses habitants déplacés et leurs maisons démolies. Leurs espoirs d’une solution politique à leur situation se sont évanouis», a rappelé le secrétaire général de l’ONU.
L’ouverture de la 78e Assemblée générale de l’ONU a ressemblé à de nombreuses sessions qui l’ont précédée : le constat d’un monde marqué par les inégalités, la persistance de foyers de conflits armés, le statu quo et la controverse sur les dernières colonies, l’accumulation des défis qui s’imposent à la communauté humaine et des appels à réagir solidairement pour y faire face.
L'Arménie a exigé aujourd'hui une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité de l'ONU en réponse à la détérioration alarmante de la situation humanitaire dans le Nagorny-Karabakh. Cette enclave a été soumise à un blocus de la part de l'Azerbaïdjan depuis plusieurs mois.
L’Algérie a été élue, hier à New York, par l’Assemblée générale de l’ONU, comme membre non permanent au Conseil de sécurité pour la période 2024-2025. Elle entamera son mandat le 1er janvier 2024 et exercera ses fonctions jusqu’au 31 décembre 2025. Ont également été élus la Sierra Leone, la Corée du Sud, le Guyana et la Slovénie.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, s’est réuni avec les membres de la mission permanente de l’Algérie auprès de l’ONU, conduite par l’ambassadeur et représentant permanent de l’Algérie à l’ONU, Amar Bendjama, et ce, dans le cadre de la visite de travail qu’il effectue à New York, a indiqué jeudi un communiqué du ministère.
L’Algérie a présenté sa candidature au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité en février 2021.
Courtisée par les puissants du monde, l’Afrique reste pourtant maintenue dans un rôle platonique au sein du système de gouvernance mondial. Avec ses 54 Etats membres et ses 1,5 milliard d’habitants bientôt, l’Afrique représente 25% des membres de l’ONU. Mais seuls trois sièges non permanents lui sont attribués pour des périodes de deux ans sur les 15 du Conseil de sécurité.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés a appelé, hier, le Conseil de sécurité de l’ONU à visiter les territoires palestiniens occupés pour constater de près l’ampleur de la souffrance des Palestiniens, due aux crimes de l’entité sioniste et ses pratiques répressives. «Le Conseil de sécurité et la communauté internationale doivent visiter les territoires palestiniens occupés, pour être témoins de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid», a indiqué le ministère dans un communiqué relayé par l’agence de presse Wafa. «La communauté internationale doit voir ce que font les colons (sionistes), en particulier leurs attaques meurtrières contre les Palestiniens, l’expropriation de leurs terres, la démolition de leurs maisons et la profanation de leurs lieux saints», a ajouté le ministère. Il a condamné, par ailleurs, le nouveau raid des forces d’occupation sionistes qui a ciblé, tôt hier, le camp d’Askar, à l’est de Naplouse, faisant au moins 46 blessés parmi les Palestiniens. A noter aussi que des dizaines de colons extrémistes ont de nouveau pris d’assaut hier la mosquée d’Al-Aqsa dans la ville sainte d’El-Qods occupée. «Des colons ont pris d’assaut Al-Aqsa, depuis la porte des Maghrébins, et effectué des marches et des actes de provocation dans les cours de la mosquée, tout en exécutant des rituels talmudiques sur ces lieux», a rapporté Wafa. (APS)
Le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU et coordinateur avec la Minurso, Mohamed Sidi Omar, a eu des consultations bilatérales non officielles avec De Mistura sur l’avenir du processus de paix au Sahara occidental. Elles ont porté sur l’état et l’avenir du processus de paix au Sahara occidental sous l’égide de l’ONU.
La question de la lutte contre le terrorisme et de la prévention de l’extrémisme violent a été au menu d’un débat de haut niveau hier au Conseil de sécurité de l’ONU.