Au 26e Salon international du livre d’Alger (SILA), qui s’est déroulé du 25 octobre au 4 novembre, nous avons rencontré certains d’entre eux. Ils estiment que le SILA est un grand moment de rencontres avec les auteurs et les lecteurs-acheteurs. «Mais, il faut penser au reste de l’année», disent-ils. Azzedine Guerfi, directeur des éditions Chihab, regrette la baisse du nombre de librairies au niveau national. «Il y a de moins en moins d’espaces pour vendre des livres.
Samia Zenadi est codirectrice des éditions APIC à Alger. Elle revient sur les difficultés de publier des livres en Algérie.
En lisant les récits bien menés de Rachid Hammoudi, journaliste et scénariste, des auteurs de la littérature algérienne pointent leur nez. L’influence de deux auteurs, désormais classiques (Tahar Djaout, Rachid Mimouni) est évidente.
Les écrits sur Albert Camus abondent. Du vivant de l’auteur, des ouvrages s’intéressaient à son œuvre, déjà très connue, et à l’auteur lui-même. Biographies, essais critiques, correspondances, bandes dessinées sont périodiquement publiés. Mais quand c’est un natif du pays, le sien, qui s’y intéresse, on cherche à lire. A compulser.
Préparé à base de semoule de blé ou d’orge, roulé avec des plantes médicinales, servis avec un ragoût de légumes et de viande, il y a autant de manières de préparer ce plat national que de régions du vaste pays.
Les violences faites aux femmes occupent l’opinion. Les services de sécurité communiquent, dans leurs bulletins quotidiens, sur des cas, souvent très graves. Des associations alertent périodiquement sur des cas de féminicides. Les spécialistes en sciences sociales organisent des séminaires sur ce phénomène.
L’engagement algérien de Jean-Paul Sartre est bien réel. Son soutien aux combattants du FLN-ALN était sans concession. Si l’engagement de son journal, les Temps modernes, a procédé le sien, l’entrée en scène de Sartre n’en fut pas moins très remarquée. En mars 1956, il publie un article intitulé : «Le colonialisme est un système». Suivront d’autres textes bien sentis et de tonitruantes interventions publiques.
Le livre intitulé Pegasus, le royaume de l’espionnage, récemment publié par Dar El Ouai, a obtenu un grand succès et une distinction particulière lors des activités du Salon international du livre algérien, Sila, dans sa vingt-sixième édition, organisé du 25 octobre au 4 novembre au Palais des Expositions à Alger. La publication de cet ouvrage coïncide en effet avec les récents événements à Ghaza et à la normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste.
La scène culturelle de la wilaya d’Adrar s’est enrichie par l’édition d’un nouvel ouvrage littéraire Taghridet Touatia, signé par l’auteur Abdelkader Medjbari, mettant en valeur divers volets du patrimoine culturel populaire de la région du Touat, wilaya d’Adrar, a-t-on appris mardi de l’auteur.
L’historien Amar Mohand-Amer vient de publier aux éditions Frantz Fanon, à Boumerdès, «La crise du FLN de l’été 1962, indépendance nationale et enjeux de pouvoirs(s)». Un ouvrage préfacé et postfacé par les historiens Omar Carlier et Mohammed Harbi.
A quoi ressemblaient-ils ? Comment vivaient-ils ? Que savaient-ils faire ? Ce face-à-face avec les premiers humains aspire à faire comprendre «à quel point nous sommes proches d’eux», dit son auteur, généticien des populations et professeur à l’Université de Ferrare, dans un entretien à l’AFP. Traduit en six langues, Album de famille (Albin Michel) est un «roman non-fictionnel», celui de la généalogie humaine.
Les éditions Bel Horizon ont publié récemment un beau livre intitulé Oran méditerranée signé par Kouider Métayer.
La Chine a suspendu la publication mensuelle de ses chiffres de chômage chez les jeunes suite à une série de mauvais indicateurs économiques et à un taux de chômage record ces derniers mois.
Dans l’entretien à El Watan, Mustapha Hadj Ali parle de son roman L’Evadé de Cayenne consacré à un bagnard algérien installé au Venezuela. «L’histoire fabuleuse de Salhi Amar m’avait tellement subjugué, que l’occasion qui m’était offerte de l’écrire était un privilège. Je l’ai fait donc avec un grand plaisir, d’autant que l’histoire des Algériens au bagne de Guyane ne m’est pas étrangère», affirme l’auteur. Le roman paru aux éditions El Amel est retenu pour le concours du meilleur roman par l’instance organisatrice de la Journée du manuscrit francophones (JDMF), édition 2023.
l Après la publication d’un recueil de nouvelles La demoiselle du métro en 2018, la journaliste et auteure Meriem Guemache récidive dans ce genre en gratifiant ses lecteurs de L’Absente, publié aux éditions Casbah.
Après la publication de Djebel Robba, Mythe et Réalité en 2021, l’auteur Ahmed Hamdad revient dans l’univers de l’écriture avec un nouvel ouvrage intitulé Sur les traces de la religieuse Robba, publié aux éditions Imal.
C’est un goût de l’humanisme à découvrir à travers la poésie de Mohamed Said Bensekhria. Un style sage, un amour à la paix et une belle parole douce à découvrir. Il transforme, avec sa poésie, les malheurs de la vie à des expériences. Une sincérité des mots est ressentie à travers ses textes. Il y a de tout dans son récent recueil de poésie publié chez les éditions Imtidad. Il vient après Au clair de mes nuits (éditions l'Harmattan, 2019) et Paradis des âmes perdues, (édition Edilivre, Paris -2016).
Tadjeddine Bachir, acteur du numérique, est convaincu qu’il y a «des acquis qui donnent la possibilité de bâtir autour d’eux et aller assez rapidement vers une gouvernance électronique unifiée». Autre constat : l'Algérie a fait de bons progrès en termes de connectivité et d'infrastructures, mais il reste encore beaucoup à faire en matière de dématérialisation des démarches administratives, de culture numérique et d'engagement citoyen.
La fondation Mouloud Feraoun annonce la réédition de deux romans majeurs de l’écrivain Mouloud Feraoun (1913-1962). Dans un communiqué publié hier par son fils Ali Feraoun, il est précisé la «disponibilité nouvelle de l’édition de deux nouveaux ouvrages revus, complétés des textes apurés des manuscrits d’origine» du célèbre romancier.
C’est l’œuvre de l’écrivaine Aldjia Mezouari, originaire de la commune d’Aghbalou, au nord-est de la wilaya de Bouira. Aldjia est aussi doctorante et enseignante de tamazight à l’université Akli Mohand Oulhadj de la même wilaya. «J’étais et je demeure fascinée par les romans policiers, notamment ceux de la célèbre Agatha Christie.