L’ancien ministre de la Défense et vice-Premier ministre israéliens de Netanyahu a alerté sur les crimes de guerre commis par l’armée israélienne à Ghaza, en affirmant que la route «empruntée actuellement est la conquête, l’annexion et le nettoyage ethnique». Le général Moshé Yaalon a révélé, sur la base de témoignages d’officiers sur le terrain à Ghaza, que des crimes de guerre et d’épuration ethniques sont commis dans l’enclave.
Tout au long de ces 7 mois d’agression contre les populations civiles palestiniennes, on a pu se rendre compte à quel point le degré d’inhumanité a été chaque jour dépassé par les ordonnateurs du génocide et de l’épuration ethnique qui n’épargnent ni femmes ni enfants.
La suspension de la livraison d’armes, au-delà de l’impact recherché sur l’opinion, aussi bien en sol américain que dans le monde, est aussi une manière d’isoler davantage Netanyahu et de l’affaiblir en interne pour précipiter sa chute.
Lundi dernier, pendant que la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’Onu, prononçait son délibéré relatif à la requête de demandes conservatoires du Nicaragua contre l’Allemagne pour «complicité de génocide» à Ghaza, en raison de son soutien militaire à Israël, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a réagi de manière virulente contre les éventuels mandats d’arrêt que la CPI pourrait délivrer incessamment contre lui et des dirigeants politiques et militaires de l’Etat hébreu.
Réagissant aux informations persistantes sur des mandats d’arrêt imminents délivrés par la Cour pénale internationale (CPI) contre lui et plusieurs dirigeants politiques et sécuritaires israéliens, le Premier ministre de l’Etat hébreu, Benyamin Netanyahu, met en garde en disant : «Sous ma direction, Israël n’acceptera jamais une tentative, de la part de la CPI, de saper le droit fondamental du pays à se défendre (…).»
Le stratagème repose sur un chantage qui tire profit de la situation de détresse humanitaire dans laquelle sont enfoncés près de deux millions de civils et de l’absence de toute autorité pouvant assurer un minimum d’ordre public, pour forcer la main aux notables de Ghaza.
L’Agence note que Benyamin Netanyahu a fait pratiquement le consensus contre lui, en Israël et ailleurs, au fil des près des plus de cinq mois de guerre contre la bande de Ghaza.
Les responsables américains préfèrent désormais parler à Benny Gantz, ministre sans portefeuille et membre du Cabinet de guerre israélien, snobant de fait Benyamin Netanyahu.
Betsalel Smotrich, ministre ultra-nationaliste israélien, a qualifié l’approbation de la construction de 3000 logements en Cisjordanie de «réponse sioniste appropriée».
Censé répondre aux pressions croissantes des principaux alliés d’Israël, en particulier les Etats-Unis, pour définir les contours d’une sortie de crise à Ghaza, le document élaboré par le bureau de B. Netanyahu pose des conditions très strictes, en désaccord avec les hypothèses envisagées par les Etats-Unis pour la fin de la guerre.
Benyamin Netanyahu est-il réellement incapable de «contrôler» les ministres extrémistes de son gouvernement, ou ces derniers exécutent-ils une partition de rôles concertée ?
La rue en colère accentue la pression sur les responsables israéliens pour conclure «immédiatement» un accord d’échange de prisonniers avec la résistance palestinienne, conduite par les Brigades Al Qassam et le Jihad islamique.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a fait part, samedi soir, de sa détermination à poursuivre l’entreprise génocidaire dans la Bande de Ghaza, malgré une large réprobation internationale, le procès en cours intenté contre l’entité sioniste par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye et la colère grandissante de la rue en Israël quant à la conduite de la «guerre».
Doublement acculé, sur le front politique, avec le repositionnement déroutant opéré par certains de ses alliés, dont la France, et sur le terrain militaire, avec les lourdes pertes enregistrées dans les rangs de l’armée israélienne, entre soldats tués ou blessés et destruction de la logistique de guerre, le cabinet de guerre de l’entité sioniste n’a pas résisté longtemps à la tentation imposée par le cours des événements de renouer le fil des négociations avec le mouvement Hamas, via les mêmes canaux de médiation, de la troïka : Etats-Unis d’Amérique, Qatar, Egypte, pour trouver une issue heureuse à sa politique aventurière et suicidaire de la gestion de la crise des otages détenus par le Hamas.
Le blocage par les Occidentaux des résolutions russe et brésilienne pour le règlement pacifique de la «crise israélo-palestinienne», pendant les réunions du Conseil de sécurité de l’ONU, a démontré l’approche néocoloniale des principaux Etats de l’Occident envers le processus de paix au Moyen-Orient.
L’offensive israélienne en Afrique se poursuit. La rencontre secrète entre la ministre libyenne des Affaires étrangères Najla Al Mangoush et son homologue israélien Eli Cohen à Rome, la semaine dernière, n’est qu’une preuve supplémentaire de la persistance des tentatives de l’entité sioniste de se rapprocher d’autres pays africains afin d’étendre sa présence sur le continent.