Tout au long de ces 7 mois d’agression contre les populations civiles palestiniennes, on a pu se rendre compte à quel point le degré d’inhumanité a été chaque jour dépassé par les ordonnateurs du génocide et de l’épuration ethnique qui n’épargnent ni femmes ni enfants.
Une débâcle sur tous les fronts, c’est le moins que l’on puisse dire après la série d’échecs que vient d’essuyer l’entité sioniste. Non seulement sur le plan militaire, 7 mois après le début de l’agression contre Ghaza, Netanyahu n’a toujours pas réussi à réduire au silence la résistance palestinienne ni réussi à libérer les otages israéliens enlevés le 7 octobre 2023.
Mais aussi sur le plan diplomatique, notamment au siège des Nations unies où l’Assemblée générale a adopté, à l’écrasante majorité des deux tiers, une résolution recommandant d’accorder à la Palestine le statut de membre à part entière de l’organisation. Bien plus que symbolique, en dépit du veto américain qui lui a été opposé au Conseil de sécurité, ce texte qui a recueilli l’adhésion de 143 Etats membres de l’ONU, n’en n’est pas moins un succès à mettre à l’actif de la Palestine dont la population est en train de subir un véritable génocide ordonné par Netanyahu et les ministres suprémacistes de son gouvernement.
Un succès puisque, avec le vote de cette résolution, 143 pays ont estimé que la Palestine a le droit d’exister en tant qu’Etat. Ils étaient 137 avant ce vote de l’Assemblée générale de l’ONU à l’avoir fait de manière bilatérale. D’autres pays européens ont annoncé leur intention de reconnaître l’Etat de Palestine dans les jours qui viennent, à l’instar de l’Espagne de la Slovénie et de l’Irlande qui le feront de manière conjointe.
Loin d’avoir réussi à libérer les otages comme il l’avait promis face à l’opinion de son pays, Netanyahu est aujourd’hui responsable de la mort d’un certain nombre d’entre eux sous les bombardements et les pilonnages des territoires ghazaouis par l’armée sioniste d’occupation. Tout comme il expose la vie des autres survivants menacés par les bombes israéliennes ou par le désespoir allant jusqu’à entraîner au suicide pour en finir avec les mois de souffrance qu’ils ont endurés, comme vient de le révéler les brigades Al Qassam après la tentative de l’un d’entre eux d’attenter à sa vie.
Tout au long de ces 7 mois d’agression contre les populations civiles palestiniennes, on a pu se rendre compte à quel point le degré d’inhumanité a été chaque jour dépassé par les ordonnateurs du génocide et de l’épuration ethnique qui n’épargnent ni femmes ni enfants.
Une inhumanité qui ne recule devant rien, ni devant la condamnation des instances onusiennes, de la Cour internationale de justice ou de la plupart des pays qui viennent de voter la résolution des Nations unies en faveur de la Palestine, ni même encore moins devant la colère des familles des otages et de l’opinion publique en Israël. Elles savent en effet que des instructions ont été données aux unités sionistes d’intervention de ne pas reculer dans toute offensive sur le terrain y compris lorsque des vies israéliennes sont exposées à une mort certaine.
Celles-ci, au nom de la fameuse directive Hannibal, ne doivent en aucun cas servir de monnaie d’échange entre les mains des Palestiniens dans d’éventuelles négociations. Comme on peut le constater, Netanyahu et ses militaires génocidaires sont prêts à aller jusqu’au bout dans leur sinistre entreprise d’extermination des Palestiniens, y compris en sacrifiant la vie de leurs concitoyens.
Quid alors de cette profession de foi qui a fait dire à tous les dirigeants sionistes qui se sont succédé depuis 1948 qu’Israël serait le seul endroit où tous les juifs seraient en sécurité ! Difficile d’être en sécurité dans un pays où l’Etat serait prêt à sacrifier la vie de citoyens sur l’autel de préceptes doctrinaires suprémacistes et racistes. C’est aussi en cela que l’entité sioniste a été qualifiée d’Etat de l’apartheid par Amnesty International en 2020 et d’autres Organisations internationales de défense des droits humains.
Sur le plan militaire, l’armée d’occupation fait face à d’audacieuses actions militaires de la part des groupes de la résistance ghazouie subissant ainsi de graves pertes humaines et de lourds dégâts matériels qui viennent démentir le mythe de son invincibilité face aux armées arabes depuis 1949.
Après 7 mois de destructions et de ravages de la bande Ghaza dans sa presque totalité, le minuscule réduit de Rafah, aujourd’hui presque totalement encerclé mais qui subit, néanmoins, quotidiennement des attaques sionistes suivies de crimes de guerre, vit sous la menace d’une agression d’une ampleur meurtrière inégalée et dévastatrice eu égard au nombre élevé de civils qui s’y trouvent.
Malgré cela, la résistance ghazaouie parvient à mener des attaques contre des cibles de l’armée d’occupation non seulement dans la bande de Ghaza, mais également bien au-delà, dans les territoires occupés et jusqu’au nord d’Israël. Face à ces échecs successifs, Netanyahu essaie, avec la complaisance américaine, celle de certains pays occidentaux et avec la duplicité de certains régimes arabes, de gagner du temps par des manœuvres dilatoires dans les négociations avec le Mouvement Hamas.
Le temps de poursuivre et achever son entreprise d’extermination des populations civiles palestiniennes de Ghaza dans un premier temps, et celles de Cisjordanie, plus tard. Pour l’heure, il s’acharne sur les habitants de Rafah, les forçant à quitter la localité frontalière avec l’Egypte afin de pouvoir réduire ces lieux en cendres et en charniers humains.
D’ores et déjà, plus de 100 000 personnes selon l’UNRWA, l’agence onusienne, ont fui la ville et ses environs pour se réfugier plus au Nord. En tout, plus de 300 000 Ghazaouis seraient forcés de refluer vers d’autres cités, déjà totalement rasées… Le génocide se poursuit ainsi, en toute impunité, avec la complaisance des Américains, des Occidentaux et de certains pays arabes ceux-là mêmes qui ont accepté de normaliser leurs relations avec l’entité sioniste.