La rue en colère accentue la pression sur les responsables israéliens pour conclure «immédiatement» un accord d’échange de prisonniers avec la résistance palestinienne, conduite par les Brigades Al Qassam et le Jihad islamique.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a fait part, samedi soir, de sa détermination à poursuivre l’entreprise génocidaire dans la Bande de Ghaza, malgré une large réprobation internationale, le procès en cours intenté contre l’entité sioniste par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye et la colère grandissante de la rue en Israël quant à la conduite de la «guerre».
Doublement acculé, sur le front politique, avec le repositionnement déroutant opéré par certains de ses alliés, dont la France, et sur le terrain militaire, avec les lourdes pertes enregistrées dans les rangs de l’armée israélienne, entre soldats tués ou blessés et destruction de la logistique de guerre, le cabinet de guerre de l’entité sioniste n’a pas résisté longtemps à la tentation imposée par le cours des événements de renouer le fil des négociations avec le mouvement Hamas, via les mêmes canaux de médiation, de la troïka : Etats-Unis d’Amérique, Qatar, Egypte, pour trouver une issue heureuse à sa politique aventurière et suicidaire de la gestion de la crise des otages détenus par le Hamas.
Le blocage par les Occidentaux des résolutions russe et brésilienne pour le règlement pacifique de la «crise israélo-palestinienne», pendant les réunions du Conseil de sécurité de l’ONU, a démontré l’approche néocoloniale des principaux Etats de l’Occident envers le processus de paix au Moyen-Orient.
L’offensive israélienne en Afrique se poursuit. La rencontre secrète entre la ministre libyenne des Affaires étrangères Najla Al Mangoush et son homologue israélien Eli Cohen à Rome, la semaine dernière, n’est qu’une preuve supplémentaire de la persistance des tentatives de l’entité sioniste de se rapprocher d’autres pays africains afin d’étendre sa présence sur le continent.