Reconduction. Jeudi 6 juin 2024, à Misrata, de l’accord conclu en février dernier à Tunis entre les deux Chambres libyennes, pour tenir des élections sous la houlette d’un nouveau gouvernement de technocrates à former : les Etats-Unis prêtent l’oreille, Washington ne veut surtout pas perdre complètement pied dans l’Est libyen qui veut tourner la page Dbeiba et s’approche de la Russie.
Tunis abritera aujourd’hui la première réunion consultative des présidents de l’Algérie, de la Tunisie et de la Libye, pour concrétiser le souhait exprimé, début mars dernier, de mettre fin au «coma» institutionnel de la région du Maghreb en raison du gel de l’Union du Maghreb arabe (UMA).
Abdoulaye Bathily a jeté l’éponge mardi 16 avril, lors de la réunion du Conseil de sécurité sur la Libye. Il n’est pas parvenu à créer les mécanismes pouvant pallier les déformations de comportement des belligérants libyens afin d’aboutir à une solution satisfaisante pour tous. L’envoyé sénégalais accuse les dirigeants libyens de «placer leurs intérêts personnels au-dessus des besoins du pays». Il trouve que «les Nations unies ne pouvaient assurer pareil processus politique».
La récente escalade armée jeudi, en début de soirée, sur la route de l’aéroport à Tripoli, montre que le gouvernement Dbeiba n’est pas parvenu à centraliser l’autorité sécuritaire entre ses mains dans la capitale libyenne, ni à faire sortir les milices en dehors de la ville, comme il l’avait promis il y a plus de trois ans, lors de son installation au pouvoir en mars 2021.
Il a fallu près de 600 brigades des diverses formations paramilitaires appartenant au ministère libyen de l’Intérieur, pour reprendre le contrôle du poste frontalier de Ras-Jedir sur les frontières libyo-tunisiennes, sans l’effusion de la moindre goutte de sang.
Tensions autour du contrôle du passage frontalier de Ras Jedir entre les sécuritaires relevant du conseil municipal de Zouara et ceux du ministère libyen de l’Intérieur. Fermeture du poste depuis le 18 mars et renvoi des passagers vers Dhehiba, 250 km plus loin sens Sud-Ouest l L’Etat libyen peine dans la lutte contre le trafic du carburant.
L’accord réalisé au Caire dimanche 10 mars entre Mohamed El Menfi, le président du Conseil présidentiel en Libye, Salah Aguila, le président du Parlement libyen, et Mohamed Takala, le président du Conseil supérieur de l’Etat, était vraiment une surprise pour les observateurs. Il y a eu convergence de vues sur la principale question litigieuse entre les belligérants libyens, celle d’un gouvernement unifié pour chapeauter les élections générales et gérer les affaires courantes.
Depuis la promulgation, l’année dernière, de la loi régissant l’activité de l’importation de véhicules de moins de trois ans à partir de l’étranger, les consommateurs algériens ont été autorisés à acquérir des voitures, suivant les modalités fixées par le décret exécutif n° 23-74.
L’initiative de la rencontre tripartite revêt une importance particulière alors que l’Union du Maghreb arabe (UMA) est dans l’impasse.
Le ministre libyen du Pétrole et du Gaz, Mohamed Aoun, a indiqué que le 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), qu’abritera l’Algérie à la fin de la semaine prochaine, revêt une «importance cruciale», compte tenu des bouleversements que connaît le monde, d’autant plus que le gaz sera le combustible de la transition des énergies fossiles vers les énergies alternatives et renouvelables.
Le Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye a achevé, lundi soir, les travaux de sa 10e réunion, tenue dans la capitale congolaise, Brazzaville, avec l’adoption d’une déclaration soutenant le processus de réconciliation en cours dans ce pays.
Les autorités libyennes ont renvoyé hier dans leur pays 350 migrants égyptiens qui séjournaient illégalement en Libye, selon un responsable.
Washington semble mettre le paquet ces derniers temps en Libye pour essayer d’aider les belligérants locaux à trouver une voie vers les élections générales, recherchées depuis 2015 après la guerre née de l’échec de l’islam politique à garder le pouvoir par les urnes, suite aux élections de juin 2014.
La compagnie pétrolière Sonatrach et Sider El Hadjar ont signé, récemment à Alger, un important contrat de fourniture de 1000 km de pipelines destinés aux raccordements de ses puits.
Après la fermeture, la semaine dernière, de deux champs pétroliers dans le Sud à cause de manifestations citoyennes à caractère social, le vent de protestation souffle désormais sur le nord du pays, où des populations menacent de bloquer l’accès à d’autres infrastructures et sites pétroliers vitaux pour l’économie libyenne.
De blanc vêtu, un homme fait semblant d’armer une fronde en direction d’un autre : cette œuvre venue de l’est de la Libye symbolise les divisions avec l’Ouest, mais aussi la renaissance du Festival national de théâtre, après 15 ans d’absence. L’événement, organisé à Tripoli et Misrata (à 200 kms à l’est), a rassemblé, il y a quelques semaines, des troupes de 11 villes de toute la Libye, pays en proie à l’instabilité politique depuis la chute et la mort du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011.
Les observateurs internationaux n’ont attendu que quelques semaines pour avoir une réponse à leurs interrogations concernant le devenir des membres du groupe paramilitaire russe Wagner en Afrique, après la disparition fin août de leur leader Evgueni Prigojine.
L'entreprise Maghreb Pipe de M’sila a récemment donné le coup d'envoi à une opération d'exportation majeure, consistant à expédier vers la Libye une cargaison de 1000 mètres de canalisations armées de fibre de verre (PRV).
Le groupe Sonelgaz exporte annuellement plus de 500 MW d’électricité vers la Tunisie. Le PDG de Sonelgaz a souligné, il y a quelques mois, que son groupe a exporté «une quantité importante d’électricité vers la Tunisie, même dans les conjonctures exceptionnelles liées à la demande locale en électricité qui a atteint son pic durant l’été 2023».
Une conférence sur la migration légale est prévue à Tripoli les 27 et 28 novembre, sous la présidence du Gouvernement d’union nationale (GUN), avec la participation de l’Italie, l’Union européenne et des pays du Sahel et du Sahara. La conférence est intitulée «Méditerranée sûre et Sud stable», selon l’agence italienne Nova qui reprend une source gouvernementale libyenne.