Le cyclone Daniel a provoqué une énorme catastrophe dans l’Est de la Libye. Le bilan des victimes s’alourdit de jour en jour. Les services d’urgence libyens ont parlé, hier, de 11 000 morts et de 20 000 disparus. Il est dénombré également 37 000 sans abris. Des quartiers entiers ont été rasés. Tripoli a évoqué des risques d’épidémie. Les aides internationales continuaient, hier, à affluer vers la Cyrénaïque.
Les équipes de la Protection civile se trouvant à Derna, en Libye, ont réussi, jeudi, à retirer 5 corps sans vie des décombres, dans le cadre de leur mission de solidarité suite aux inondations dévastatrices qui ont frappé récemment ce pays, selon les informations fournies par les mêmes services.
L’Algérie a donné son accord pour l’exportation vers la Libye, le 18 septembre, d’une cargaison de 20 000 tonnes de sucre cristallisé. Le fournisseur est Cevital, le leader national de l’agroalimentaire algérien qui doit expédier cette cargaison à Benghazi, la deuxième ville de Libye après la capitale Tripoli. Selon des cadres de Cevital, le transporteur maritime est Joy Express, le navire de Nolis-Spa, filiale de Cevital.
Les inondations en Libye ont provoqué une situation critique, avec plus de 30 000 personnes déplacées, selon un rapport de l'Organisation internationale des migrations (OIM) se concentrant sur la région de Derna, où la tempête Daniel a frappé dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 septembre.
Trois jours après le puissant séisme qui a frappé le Maroc, des villageois des zones montagneuses du Haut-Atlas sont livrés à eux-mêmes, démunis face à l’ampleur des destructions et une aide qui tarde à arriver. A Moulay Brahim, une localité située à plus d’une heure au sud de la cité touristique de Marrakech, une vingtaine d’habitants sont morts, dont plusieurs enfants, et de nombreuses maisons sont désormais inhabitables.
Un cyclone d’une rare force a causé la mort de plusieurs centaines de personnes à Derna, El Marj et plusieurs autres villes de l’Est libyen. Les secouristes semblent dépassés par l’ampleur de la catastrophe, d’après des images filmées par des habitants de la région qui circulent sur les réseaux sociaux et montrent un paysage apocalyptique.
L’Algérie a présenté ses sincères condoléances et exprimé sa profonde compassion à la Libye, suite aux pluies torrentielles et aux inondations ayant touché le pays, tout en affichant sa pleine disposition à soutenir les Libyens et à les aider, en vue d’atténuer les effets de cette catastrophe naturelle, a indiqué, hier, un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.
L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Abdoulaye Bathily, a multiplié les rencontres, ces dernières 72 heures, avec les divers acteurs de la scène libyenne.
Grands mouvements de rue hostiles à Abdelhamid Dbeiba et son gouvernement suite à la rencontre israélo-libyenne à Rome. Son déplacement à l’ambassade de Palestine n’a pas calmé l’opinion publique, très remontée contre lui et son gouvernement. Dbeiba est certes très affaibli, mais il bénéficie du chaos institutionnel et de l’absence de tout contre-pouvoir.
La grave situation sécuritaire, qui prévaut au Mali, Niger et Libye, avec lesquels l’Algérie partage plusieurs milliers de kilomètres de frontière, transforme peu à peu la région en véritable poudrière. Les experts de l’ONU alertent sur «l’expansion des groupes djihadistes» au nord du Mali, une «crise humanitaire» au Niger et une situation «désastreuse» en Libye. L’Algérie craint le pire, mais segarde de freiner toutes ces menaces.
Fuites israéliennes sur une rencontre de niveau ministérielle israélo-libyenne à Rome. Levée de boucliers dans toute la Libye. La ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla Al Mangoush, qui a assisté à cette réunion, a été exfiltrée vers la Turquie. La télévision libyenne Al Ahrar, citant une source gouvernementale, a annoncé hier son limogeage.
Alors que des combats au massif de Tibesti, frontalier à la Libye, opposent des groupes rebelles aux forces tchadiennes, les terroristes de Boko Haram multiplient leurs incursions meurtrières, tout le long du Lac Tchad, au sud de ce pays limitrophe du Nigeria d’où ils sont venus. Depuis le coup d’Etat d’avril 2021, la situation au Tchad s’enlise et menace d'entraîner dans son sillage de nombreux pays déjà confrontés à de graves crises politico-sécuritaires.
Les belligérants libyens sont enfin d’accord, suite à la réunion à Benghazi pour décider seuls du sort de leur pays. L’envoyé de l’ONU a été remercié pour ses efforts, mais prié de limiter son rôle au renforcement des consensus interlibyens. Interrogations sur la réaction de Debeiba, écarté jusque-là du processus menant aux élections.
La Banque centrale de Libye, séparée en deux branches, a annoncé hier sa réunification dans ce pays miné par les divisions et un chaos sécuritaire depuis plus d’une décennie.
Il n’y a pas de véritable autorité sur les milices de Tripoli. Les affrontements sont réguliers dans la capitale libyenne. Ils se soldent par des dizaines de pertes humaines. Quasi-indifférence de l’Occident tant que le pétrole coule. Le Financial Times a publié, hier, un rapport insistant sur le fait que les milices se sont fortement infiltrées dans les institutions de l’Etat et influent sur le processus politique, ce qui reflète de sombres perspectives quant à l’opération politique en Libye.
Depuis lundi soir, la capitale libyenne est le théâtre de violents affrontements entre deux groupes armés influents, ayant entraîné la mort de vingt-sept personnes et blessé une centaine d'autres, a rapporté mercredi le Centre de Médecine d'urgence (CMU).
En cinq minutes de lucidité, Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, a résumé ce qui se joue actuellement autour du Niger, expliquant l’opposition du Mali à toute réponse militaire à la situation dans ce pays, en porte-à-faux avec la politique interventionniste de la Cédéao.
Des centaines de migrants, abandonnés en plein désert par les forces de sécurité tunisiennes, luttent pour leur survie face à la chaleur accablante et la soif. La Tunisie nie catégoriquement mener de telles expulsions.
Énième épisode du dossier des élections libyennes avec l’adoption par le Parlement de l’accord de la commission 6+6, obtenu récemment. Le Parlement a envoyé mardi 25 juillet 2023 une lettre de liaison à son partenaire, le Conseil supérieur de l’Etat, où il a évoqué la formation d’un mini-gouvernement, dont la mission essentielle est la tenue des élections et la gestion des affaires courantes.
Blocage par le conseil des tribus depuis vendredi dernier des sources d’eau de Tazerbou et de Sérir au Sud-Est libyen et des gisements de pétrole de la région, suite à l’arrestation à Tripoli de Faraj Boumtari, pressenti prochain gouverneur de la Banque centrale.