Attaf est arrivé samedi à Riyad pour prendre part à la réunion spéciale du Forum économique mondial; qui se tient depuis hier dans la capitale saoudienne et qui se poursuit aujourd’hui.
Deuxième plus grand fournisseur d’armes d’Israël (après les Etats-Unis), l’Allemagne fait face à deux plaintes devant ses tribunaux et une troisième devant la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’Onu, devant laquelle elle a comparu mardi dernier pour «complicité» et «facilitation» de génocide à Ghaza. Au début du mois de novembre dernier, ses ventes ont atteint 300 millions d’euros, soit dix fois plus que l’année précédente.
Dans la continuité de leur Ramadhan cauchemardesque, les Ghazaouis n’ont pas connu de répit durant l’Aïd El Fitr. Selon le ministère de la Santé du gouvernement Hamas à Ghaza, 122 Palestiniens ont été tués la veille de l’Aïd, dans la nuit de mardi à mercredi, et 63 morts ont été recensés entre mercredi et jeudi, tandis qu’une série de raids a fait 89 morts en 24 heures, entre jeudi et hier.
Documentant au jour le jour les pertes humaines et matérielles enregistrées depuis le début de la guerre totale menée par les forces d’occupation sionistes à Ghaza, le Bureau central palestinien des statistiques (BCPS) fournit un bilan effroyable des boucheries et des destructions israéliennes commises dans l’enclave dévastée.
Selon Al Jazeera, citant des médias israéliens, l’offensive contre Khan Younès a duré 4 mois en raison «des difficultés majeures rencontrées par les troupes au sol».
Plusieurs villes et capitales à travers le monde ont été le théâtre samedi de manifestations massives de soutien au peuple palestinien et pour dénoncer l'agression sioniste contre la bande de Ghaza, a indiqué l'agence de presse Wafa.
Le camp des alliés d’Israël se fragilise de plus en plus, en raison de la guerre génocidaire menée à Ghaza, notamment depuis l’assassinat des sept humanitaires, dont quatre étrangers, de l’Ong WCK (World Central Kitchen), par des raids sionistes ainsi que l’adoption par le Conseil des droits de l’homme de l’Onu, d’une résolution pour un blocus sur les armes destinées à Israël.
Le Hamas affirme qu’il «ne renoncerait pas» à ses exigences pour un cessez-le-feu avec Israël, tout en annonçant l’envoi d’une délégation aux discussions du Caire.
Un rapport conjoint de la Banque mondiale et de l’Organisation des Nations unies estime les dommages causés aux infrastructures critiques à Ghaza jusqu’à la fin janvier à pas moins de 18,5 milliards de dollars.
Des révélations fracassantes sur l’utilisation par l’armée sioniste d’un système d’IA (intelligence artificielle), appelé «Lavender», pour identifier par la machine 37 000 «cibles» de la résistance, avec un taux autorisé de dommages collatéraux pouvant aller de 15 à 20 victimes, voire 100, lorsque la cible est importante. Reprise par le journal britannique The Guardian et basée sur les témoignages d’officiers de renseignement et militaires israéliens, l’enquête a montré comment le système Lavender a engendré des assassinats en masse, en raison de l’utilisation de munitions non guidées appelées «bombes stupides» «afin de ne pas gaspiller les bombes coûteuses sur des personnes sans importance, du fait de la pénurie des bombes».
Après les frappes israéliennes qui ont coûté la vie à 7 travailleurs humanitaires de l’organisation World Centrale Kitchen, l’ONG exige l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire la lumière sur ce carnage en appelant plusieurs pays à se joindre à sa demande. De leur côté, MSF, Oxfam et d’autres ONG présentes en Palestine ont dénoncé l’ampleur de la catastrophe humanitaire à Ghaza et la difficulté de poursuivre leur action dans des conditions aussi périlleuses.
L’assassinat par l’armée sioniste des sept humanitaires de l’Ong américaine WCK, à Ghaza, a poussé de nombreux navires avec 240 tonnes à faire demi-tour, après avoir été redirigés vers Chypre. Cet acte n’est pas isolé. Israël a déjà pilonné des convois de l’Unrwa, l’agence onusienne qui aide les Ghazaouis à survivre, mais aussi assassiné 196 humanitaires, parmi lesquels 176 de l’Unrwa, dans l’exercice de leurs fonctions. A ce jour, l’Etat hébreu refuse d’autoriser l’agence onusienne à accéder au nord du pays.
La guerre génocidaire menée par Israël contre la bande de Ghaza a entraîné des dégâts sur les «infrastructures critiques» estimés à 18,5 milliards de dollars, selon un rapport publié mardi.
Le ministère palestinien de l’Education et de l’Enseignement supérieur a déclaré, mardi, que 6050 étudiants sont morts en martyrs depuis le début de l’agression génocidaire sioniste le 7 octobre 2023 contre la bande de Ghaza.
L’armée israélienne a pilonné un convoi d’aide de l’Ong américaine World Central Kitchen (WCK) à Ghaza, tuant sept humanitaires dont un chauffeur palestinien et des étrangers polonais, australien et britannique.
L’armée d’occupation, faisant fi de la résolution du Conseil de sécurité exigeant un cessez-le-feu, poursuit ses carnages. Au cours des dernières 24 heures, l’armée israélienne a perpétré sept massacres dans la bande de Ghaza, entraînant la mort de 71 personnes et blessant 102 autres, selon le ministère de la Santé à Ghaza.
L’Iran a juré hier de riposter au raid meurtrier contre son consulat à Damas imputé à Israël, une attaque inédite condamnée par plusieurs pays et qui accroît les tensions au Moyen-Orient en pleine guerre à Ghaza.
Après deux semaines de siège, de bombardements et d’assaut, l’armée sioniste s’est retirée tard dans la nuit de dimanche à lundi, du complexe médical Al Shifa, laissant derrière elle 400 corps de Palestiniens tués, dont 300 à l’intérieur de l’hôpital, beaucoup avaient les mains ligotées. Ces crimes s’ajoutent aux 9000 Palestiniens exécutés par Israël, juste pour avoir franchi, sans le savoir, ces zones interdites, appelées «zones de mort» dont l’existence a été révélée, hier, par la presse israélienne. L’Etat hébreu multiplie les actes de génocide en innovant dans les méthodes de leur exécution au vu et au su du monde entier.
Les douceurs ramadhanesques semblent un lointain souvenir pour les Ghazaouis. Au 22e jour du mois sacré, les habitants de l’enclave martyrisée continuent à compter leurs morts sans connaître un instant de paix.
L'Algérie a réaffirmé sa solidarité avec le peuple palestinien dans sa résistance à l'armée d'occupation israélienne et à ses plans criminels visant à le priver de ses terres et de son droit à l'établissement de son Etat, l'assurant de son soutien ferme et indéfectible dans cette épreuve et dans la défense de son droit à l'édification d'un Etat indépendant, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger.