Avec la fulgurante montée du nombre des contaminations du variant Omicron, des dispositions d’urgence ont été adoptées à plusieurs niveaux dans le but de réduire des vecteurs de la propagation de ce mal planétaire.
Si la pandémie de Covid-19 a confirmé la prédisposition de l’Algérien à aider autrui à la moindre épreuve, elle a aussi révélé au grand jour bien d’autres facettes de la société.
La situation sanitaire dans la wilaya de Boumerdès a empiré ces derniers jours.
L'alliance Pfizer-BioNTech a débuté le recrutement pour un essai clinique qui vise à tester, sur des adultes de 55 ans et moins, la sécurité et la réponse immunitaire de leur vaccin contre le Covid-19 qui vise spécifiquement le variant Omicron, ont annoncé mardi les deux entreprises.
Après la fermeture des établissements scolaires pour cause d’augmentation des cas de contaminations à la Covid-19, l’université Mohamed Khider (UMK) de Biskra gèle pour 10 jours l’ensemble de ses activités pédagogiques et ses services et œuvres universitaires afin de contrer la propagation de ce virus à variant où l’on recense entre 80 et 120 personnes atteintes, a-t-on appris de sources fiables.
Le sélectionneur tunisien Mondher Kebaier ainsi que quatre autres membres du staff technique de la sélection tunisienne ont été testés positifs au Covid-19, a indiqué vendredi la radio Mosaïque, citant son envoyé spécial à la Coupe d’Afrique des nations (CAN).
Les nouvelles contaminations à la Covid-19 sont telles, que le gouvernement a dû se résoudre à «reporter toutes les visites de travail et d’inspection que les membres de l’Exécutif comptaient effectuer dans les wilayas du pays».
Le variant Omicron a aujourd’hui un petit frère, baptisé «BA.2», détecté au Danemark. Ce sous-variant est scruté de près par les scientifiques, mais il n’existe pas encore de données précises sur la gravité des cas de Covid-19 engendrés.
La Covid-19, par le truchement de ses deux variants, Delta et Omicron, continue de contaminer un nombre considérable de personnes à Oran et de facto à faucher plusieurs vies.
Certains médicaments utilisés dans le protocole sanitaire contre la Covid-19 se font de plus en plus rares dans les pharmacies de plusieurs wilayas du pays. Après les anticoagulants, tels que le Lovenox et son générique le Varinox, la tension touche désormais le Paracétamol et les antibiotiques, comme Azithromycine et Augmentin.
Le sommet annuel de la Ligue arabe, prévu le 22 mars à Alger, après plus de deux ans d’interruption en raison de la pandémie de Covid-19, sera reporté une nouvelle fois à cause du virus, a indiqué le numéro deux de l’Organisation panarabe, repris par l’AFP.
Laissée à l’appréciation des instances locales, la situation sanitaire a obligé les universités et les centres de recherche d’Oran à décider de fermer les portes pendant une semaine.
Un dernier bilan communiqué hier révèle 95 cas déclarés positifs, ceci sans compter les personnes atteintes et qui suivent un traitement à domicile.
Les spécialistes recommandent de revoir la stratégie d’isolement des personnes infectées et du diagnostic, notamment avec les tests antigéniques, qui seraient, contrairement au variant Delta, sensibles à l’Omicron au-delà des cinq jours après l’apparition des symptômes.
Jeudi, plusieurs établissements universitaires ont rendu publique leur décision de report des examens d’une semaine et suspension des cours pour certains à partir d’aujourd’hui.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) a instruit les recteurs des universités à l’effet de réunir les cellules locales de suivi de l’année universitaire pour évaluation de la situation sanitaire dans chaque structure et chaque résidence «U».
Avec le relâchement des gestes barrières, les cas de contaminations à la Covid-19 flambent de nouveau. En plein pic pandémique de la 4e vague, c’est au tour de la wilaya d’Alger de s’autosaisir et annoncer de nouvelles mesures.
Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), s’inquiète du manque d’anticipation des autorités dans la gestion de la crise sanitaire et dénonce le recul des libertés démocratiques ainsi que ce qu’elle appelle les «guerres» menées par le gouvernement contre les acquis sociaux.
Le Pr Kamel Djenouhat, président de la Société algérienne d’immunologie et chef de service du laboratoire de biologie à l’hôpital de Rouiba, revient dans cet entretien sur les nouvelles données concernant le nouveau variant Omicron dépisté avec les tests antigéniques au-delà du 5e jour des premiers symptômes, sur le pic de la charge virale, autrement dit la période où la personne porteuse du virus est la plus contagieuse, et l’importance de revoir la stratégie de dépistage et des mesures d’isolement.
L'Institut Pasteur d'Algérie (IPA) a annoncé, jeudi 20 janvier, avoir enregistré, à ce jour, un total de 400 cas du variant Omicron en Algérie, ce qui représente 57% des variants circulants.