Avec la fulgurante montée du nombre des contaminations du variant Omicron, des dispositions d’urgence ont été adoptées à plusieurs niveaux dans le but de réduire des vecteurs de la propagation de ce mal planétaire.
La présence quotidienne des services de sécurité dès les premières heures du matin a eu le mérite de provoquer les premiers réflexes, notamment pour le port du masque protecteur chez les commerçants et autres usagers des transports en commun.
Dans un communiqué rendu public, lundi, la direction de l’éducation a annoncé le lancement de la quatrième opération de vaccination anti-Covid-19, qui durera du 23 au 27 janvier, selon le même communiqué.
Pour ce faire, la direction précitée a fait appel aux partenaires sociaux pour un travail de sensibilisation optimale.
L’université Mohamed-Cherif Messaâdia n’a pas tardé, à son tour, d’adresser à sa communauté des consignes qui vont dans le sens de la prévention et la lutte contre la pandémie.
De fait, les examens ont été reportés à la semaine prochaine, et ce, conformément à l’instruction ministérielle n° 84 du 20 janvier 2022.
L’ensemble des employés du secteur a été invité par la même occasion pour se rapprocher des unités de vaccination présentes au sein de l’université.
Pour le citoyen lambda, notamment les personnes âgées et autres atteintes de maladies chroniques, l’heure est à la vigilance et au respect des mesures barrières.
«Pour la première fois, les gens ont remis à exécution et de manière spontanée, les mesures de prévention habituelles et l’on constate déjà le retour en force au port de la bavette et la ruée vers le gel hydroalcoolique et autres lotions bactéricides et virucides», a déclaré un pharmacien de Souk Ahras.
Des équipes de stérilisation sont déployées dans différentes administrations et institutions publiques et la distanciation sociale est différemment respectée par la population. Il existe, toutefois, des individus qui font montre d’une grande insouciance par rapport au problème.
Les magasins des effets vestimentaires, à titre illustratif, font fi de la forte affluence des clients et ne prévoient aucune mesure de séparation.
Algérie Poste avec ses différentes antennes redouble par la lenteur de ses préposés au guichet le nombre des files d’attente interminables et représente un lieu favorable à la propagation du virus.
«À l’antenne de la rue d’Alger, l’opération la plus simple peut vous prendre trente minutes, sans compter les altercations qui éclatent quotidiennement entre clients et employés de cette structure et qui peuvent prolonger votre attente jusqu’à plus d’une heure», a tonné un fonctionnaire.
Avec les cours particuliers, c’est encore un point noir où le risque est multiplié avec ces locaux exigus où s’entassent cinquante à soixante-dix élèves.