Les syndicats des enseignants estiment que l’instruction interministérielle de janvier 2021, liée aux mesures de fermeture en cas de contamination en milieu scolaire, est «impossible» à appliquer.
Après les écoles, les universités et les cités universitaires, l’épidémie de Covid-19 se propage aussi dangereusement dans les universités. Des étudiants tirent en tout cas la sonnette d’alarme. Alors que le ministère de l’Enseignement supérieur garde le silence sur la situation sanitaire dans les campus, les collectifs des étudiants évoquent une «crise grave».
Le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dans sa stratégie pour briser la chaîne de la propagation du Sars-CoV-2, a lancé une vaste campagne de vaccination au profit de la communauté universitaire, à savoir enseignants, étudiants et personnel administratif.
Le taux de vaccination du personnel de l’éducation dans la wilaya de Béjaïa avoisine les 30 et 32%, selon la direction de l’éducation. Chaque jour, une situation épidémiologique est établie, enregistrant de nouveaux cas de contamination à travers les établissements des trois paliers scolaires, faisant état en moyenne d’une dizaine de nouvelles contaminations par jour.
Mille trois cent cinquante-neuf (1359) nouveaux cas confirmés de coronavirus (Covid-19),
Une moyenne de 70 à 100 cas de Covid est enregistrée quotidiennement parmi le personnel médical au CHU Mustapha Bacha. A l’hôpital de Rouiba, un tiers du personnel est infecté, alors que l’EPH de Boufarik risque de fermer.
Malgré la multiplication des infections, il faut savoir raison garder et ne pas céder à la panique, selon l’expert en immunologie, qui invite à agir par foyer et par secteur et au cas par cas.
La pandémie de Covid-19 s’est fortement répandue, ces dernières semaines, à tous les niveaux et la courbe épidémiologique connaît une tendance haussière. Nombreux sont les fonctionnaires de différentes institutions qui ont été testés positifs au Sras-cov-2.
50% des travailleurs et étudiants du secteur universitaire de la capitale ont pris la première dose du vaccin.
Les consultations des cas de Covid-19 à Oran, qui se déroulaient jusque-là au niveau des hôpitaux de Nedjma et d’El Kerma, ont été délocalisées aux polycliniques qui ont commencé à recevoir les malades à partir d’hier, a-t-on appris auprès de la direction locale de la santé et de la population (DSP).
Les résultats des tests PCR des joueurs de l’équipe nationale du Sénégal de football qui participe à la 33e Coupe d’Afrique des Nations et de son encadrement technique sont revenus négatifs, a-t-on indiqué dimanche auprès de la Fédération sénégalaise de football.
Le Dr Fawzi Derrar, virologue et directeur général de l’Institut Pasteur d ‘Algérie(IPA), revient dans cet entretien sur l’importance de la vaccination massive contre la Covid-19 avec le renforcement des mesures barrières. Pour lui, le variant Omicron sera prédominant dans les prochains jours et la maîtrise de cette crise sanitaire dépendra étroitement du taux de couverture vaccinale. Il appelle au renforcement et au respect des gestes barrières, notamment le port du masque, particulièrement par les enfants, car «le virus Omicron fait d’eux des amplificateurs de la Covid-19».
Une large campagne de vaccination anti-Covid-19 a été lancée hier à l’université Amar Thelidji et à l’Ecole normale supérieure (ENS) de Laghouat, à l’initiative du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a-t-on appris du secrétaire général de l’université de Laghouat, Bachir Rouighi.
Le Pr Reda Malek Hamidi, chef de service de la réanimation médicale au CHU Beni Messous, rappelle, dans cet entretien, l’importance du renforcement en urgence des mesures sanitaires pour casser la chaîne de contamination et particulièrement envers les enfants pour éviter la saturation des services médicaux . Pour lui, cette frange de la population constitue le vecteur potentiel de transmission, au vu de la faible couverture vaccinale anti-Covid-19 et la forte contagiosité du variant Omicron.
Que ce soit dans les transports, notamment en commun, dans les marchés, en milieu professionnel ou lors de regroupements familiaux ou autres, la tendance globale est à la baisse de vigilance.
Tous les indices confirment que la situation n’est pas si rassurante dans la wilaya de Constantine qui se dirige vers l’application du plan «B», avec l’augmentation des lits d’hospitalisation. La vague mortelle de la propagation du variant Delta n’a pas encore servi de leçon, vu que tous les patients admis dans les hôpitaux sont des cas désaturés.
Depuis la propagation de la Covid-19, partir en voyage est devenu compliqué. Les mesures adoptées visent la lutte contre la propagation du virus en Algérie comme à l’étranger. Chaque pays instaure ainsi de nouvelles règles d’entrée et de sortie de ses frontières et notre pays n’échappe pas à la règle.
Les séquelles de la Covid-19 continuent de limiter la cadence de reprise et d’exacerber la pauvreté et les inégalités dans différentes parties du monde.
C’est une double peine pour bon nombre d’Algériens présentant des symptômes d’une infection à la Covid-19.
Le Delta représente 67% des variants circulants, tandis qu’au 30 décembre dernier, il représentait 80%, contre 33% pour le variant Omicron qui ne représentait que 10% à la même date, selon l’IPA.