l «De Londres à Jérusalem, terreur promise» (*) est l’intitulé de l’ouvrage d’Akli Ourad présenté samedi dernier lors d’un café littéraire à la Fondation culturelle Ahmed et Rabah Asselah.
l Deux palais font l’objet de restauration, en l’occurrence Dar Ahmed Pacha, sis dans l’îlot Souk El Djemaâ (ex-Sockgemah), dont la construction remonte au XVIe siècle, et l’autre joyau architectural qu’est le palais Hassan Pacha – mitoyen de la mosquée Ketchaoua – qui date de la fin du XVIIIe siècle, dont l’opération de restauration est menée à pas comptés.
Nos forêts constituent un véritable poumon pour notre planète Terre qui continue à tousser, peinant à libérer suffisamment d’oxygène pour pouvoir couvrir l’énorme quantité de gaz carbonique que nos industriels lâchent de plus en plus dans notre environnement qui baigne dans un climat on ne peut plus souffreteux. C’est une évidence niaise, me diriez-vous.
Nombre de galeries d’art ces dernières années ont vu le jour au moment où d’autres ont baissé rideau ou ont mis le valet sur le maillet pour des raisons de rentabilité. C’est selon. Les gérants d’espaces privés estiment que cela ne rapporte pas assez et le marché de l’art en Algérie ne nourrit pas la chaine de valeur du secteur…
Sous d’autres cieux, presque chaque commune ou arrondissement consacre dans un espace public une journée dédiée à la vente et l’achat de la brocante.
Jusqu’au 1er décembre prochain, la maison Nahla située à la rue Mokrane Zouaoui, accueille une exposition plastique de l’artiste Mizo, intitulée Mutation dont les compositions argentiques renvoient à une profonde réflexion.
Il y a quelques jours, l’immeuble sis au 10, rue Abdelkader Aoua dans la Basse-Casbah s’est effondré partiellement.
A la faveur du programme de restauration des immeubles, initié par les services de la wilaya d’Alger, nombre de bâtisses longeant les grandes artères font l’objet de réhabilitation.
La librairie Tiers-Monde a reçu jeudi dernier, Mohammed Moulessehoul, connu sous le pseudonyme Yasmina Khadra, pour une séance dédicace de son dernier roman Cœur-d’amande.
Que de souvenirs et de souvenance remontent à la surface en arpentant le dédale de La Casbah. Mais que reste-t-il de ces scènes de notre enfance insouciante lorsqu’on gambadait à travers les ruelles et venelles de la cité du père fondateur Ziri Ibn Menad Bologhine ? L’ambiance que nous remémorons de cette médina au passé certain et au devenir hypothétique est passée plus que jamais à la trappe.
Jusqu’au 2 novembre prochain, la galerie de la Fondation culturelle Ahmed et Rabah Asselah accueille une exposition plastique intitulée «Eclats des deux rives», où trois artistes déclinent de belles compositions.
On les voit disposés en enfilade le long d’un trottoir. On les voit étalant des ouvrages (classiques, polars, revues, périodiques et autres beaux livres) dans une placette publique de la capitale… Il s’agit de ces bouquinistes qui, à une certaine époque, proposaient des produits livresques dans des établissements dont certains avaient la cote, tant beaucoup de gens les fréquentaient.
Après avoir mis au parfum les citoyens de l’extension de la ligne de métro vers Bab El Oued, plus précisément juste après l’ouverture de la première ligne Tafourah (Grande Poste) - Haï El Badr, en 2011, les habitants du quartier populaire et populeux ne pensaient pas que le lancement des travaux allait accuser un retard aussi long, au point de ne plus croire au projet.
Un grave incendie s’est déclaré le 23 septembre dernier dans les compartiments électriques des parties communes du bâtiment B3-2, situé en Zone B, à Sidi Abdellah, et a failli se propager dans tout l’immeuble, n’était la rapide mobilisation des locataires.
Architecte DPLG (Diplômé par le gouvernement), sociologue, Djaffar Lesbet compte nombre de publications sur le patrimoine matériel et immatériel de l’ancienne médina, La Casbah d’Alger, et a été invité à prendre part à de nombreux colloques. Le chercheur revient sur le projet «Darna» dans les tiroirs, depuis des années, et ce, faute d’adhésion citoyenne.
Foyer culturel et artistique, elle élisait ses quartiers à la rue Tanger avant qu’elle ne soit transférée au lieudit Habs El Oued, sis à Oued Korich et, enfin, à l’avenue Ahmed Ghermoul. Elle meublait le temps oisif de nombre de jeunots désireux de s’exprimer à travers les arts.
Lorsqu’on sillonne les rues de la ville d’Alger la Blanche, l’on ne peut faire l’impasse sur un constat on ne peut plus amer.
S’il est des cimetières qui sont plus ou moins bien entretenus, d’autres lieux sacrés nous édifient, en revanche, sur un état des lieux loin d’être reluisant. Une petite virée dans ces espaces funéraires pour relever un tant soit peu le décor ambiant. Focus.
Ramasser, c’est bien, mais ne pas jeter, c’est mieux», une évidence pleine de bon sens à laquelle beaucoup d’entre nous n’adhèrent pas ou très peu. Nos enfants ne voient pas la plupart du temps l’utilité du bac à ordures installé au détour des rues de la cité qu’on enlaidit chaque jour un peu plus.
Nombre d’associations travaillent en ayant un local et une subvention, fut-elle timide, au moment où d’autres ne bénéficient pas d‘aide financière et ne disposent pas de siège leur permettant d’activer dans des conditions meilleures.