Il y a quelques jours, l’immeuble sis au 10, rue Abdelkader Aoua dans la Basse-Casbah s’est effondré partiellement.
A la faveur du programme de restauration des immeubles, initié par les services de la wilaya d’Alger, nombre de bâtisses longeant les grandes artères font l’objet de réhabilitation.
La librairie Tiers-Monde a reçu jeudi dernier, Mohammed Moulessehoul, connu sous le pseudonyme Yasmina Khadra, pour une séance dédicace de son dernier roman Cœur-d’amande.
Que de souvenirs et de souvenance remontent à la surface en arpentant le dédale de La Casbah. Mais que reste-t-il de ces scènes de notre enfance insouciante lorsqu’on gambadait à travers les ruelles et venelles de la cité du père fondateur Ziri Ibn Menad Bologhine ? L’ambiance que nous remémorons de cette médina au passé certain et au devenir hypothétique est passée plus que jamais à la trappe.
Jusqu’au 2 novembre prochain, la galerie de la Fondation culturelle Ahmed et Rabah Asselah accueille une exposition plastique intitulée «Eclats des deux rives», où trois artistes déclinent de belles compositions.
On les voit disposés en enfilade le long d’un trottoir. On les voit étalant des ouvrages (classiques, polars, revues, périodiques et autres beaux livres) dans une placette publique de la capitale… Il s’agit de ces bouquinistes qui, à une certaine époque, proposaient des produits livresques dans des établissements dont certains avaient la cote, tant beaucoup de gens les fréquentaient.
Après avoir mis au parfum les citoyens de l’extension de la ligne de métro vers Bab El Oued, plus précisément juste après l’ouverture de la première ligne Tafourah (Grande Poste) - Haï El Badr, en 2011, les habitants du quartier populaire et populeux ne pensaient pas que le lancement des travaux allait accuser un retard aussi long, au point de ne plus croire au projet.
Un grave incendie s’est déclaré le 23 septembre dernier dans les compartiments électriques des parties communes du bâtiment B3-2, situé en Zone B, à Sidi Abdellah, et a failli se propager dans tout l’immeuble, n’était la rapide mobilisation des locataires.
Architecte DPLG (Diplômé par le gouvernement), sociologue, Djaffar Lesbet compte nombre de publications sur le patrimoine matériel et immatériel de l’ancienne médina, La Casbah d’Alger, et a été invité à prendre part à de nombreux colloques. Le chercheur revient sur le projet «Darna» dans les tiroirs, depuis des années, et ce, faute d’adhésion citoyenne.
Foyer culturel et artistique, elle élisait ses quartiers à la rue Tanger avant qu’elle ne soit transférée au lieudit Habs El Oued, sis à Oued Korich et, enfin, à l’avenue Ahmed Ghermoul. Elle meublait le temps oisif de nombre de jeunots désireux de s’exprimer à travers les arts.
Lorsqu’on sillonne les rues de la ville d’Alger la Blanche, l’on ne peut faire l’impasse sur un constat on ne peut plus amer.
S’il est des cimetières qui sont plus ou moins bien entretenus, d’autres lieux sacrés nous édifient, en revanche, sur un état des lieux loin d’être reluisant. Une petite virée dans ces espaces funéraires pour relever un tant soit peu le décor ambiant. Focus.
Ramasser, c’est bien, mais ne pas jeter, c’est mieux», une évidence pleine de bon sens à laquelle beaucoup d’entre nous n’adhèrent pas ou très peu. Nos enfants ne voient pas la plupart du temps l’utilité du bac à ordures installé au détour des rues de la cité qu’on enlaidit chaque jour un peu plus.
Nombre d’associations travaillent en ayant un local et une subvention, fut-elle timide, au moment où d’autres ne bénéficient pas d‘aide financière et ne disposent pas de siège leur permettant d’activer dans des conditions meilleures.
Si la fibre optique est déployée dans certaines communes, nombre de foyers pâtissent encore du retard accusé dans la réception de cette technologie de transmission moderne très avancée dans certains pays. Il est d’une évidence niaise de noter que nombre d’abonnés de Algérie Télécom ne bénéficient pas d’un service internet avec une meilleure qualité de débit.
Des centaines, voire des milliers d’associations de bienfaisance activent à travers les différentes régions du pays, qui pour apporter leur aide aux familles démunies, qui pour soulager les indigents, qui pour soutenir les malades ou leur conférer un peu de réconfort, qui pour voir un sourire sur le visage des enfants malades et sans assistance...
Après avoir été envahie par d’énormes masses d’algues brunâtres depuis le mois de mai dernier, rendant la baignade non autorisée, la plage emblématique l’Eden, commence à recouvrer petit à petit son look hospitalier de l’été.
En arpentant certaines rues des grandes cités de la capitale, l’on est choqué par les monticules de pain rassis jeté par ceux qui en achètent plus ce qu’ils en consomment.
Ces dernières années, certains espaces à Alger font l’objet de réaménagement alors que d’autres sites connaissent des opérations de requalification, à l’image du front de mer du commandant Abderrahmane Mira ou du côté des quais de la pêcherie que surplombent les voûtes de l’Avenue Che Guevara bordée par les beaux immeubles haussmanniens, érigés lors de la seconde moitié du XIXe siècle.
Se basant sur des bouts de témoignage d’une décennie houleuse et jonchée de pans de douleurs, voire de scènes dramatiques, la jeune auteure romancière Amina Damerdji a fini par donner naissance à son «dernier bébé», en l’occurrence le corpus intitulé Bientôt les vivants, paru en janvier de l’année en cours et rangé dans la «Collection blanche» des éditions Gallimard.