Installé à Timimoun, cet homme du Nord aura tout fait, entre autres un parti politique et une association de sauvegarde des ânes, une entreprise cinématographique et des infrastructures pour le cinéma.
Propos recueillis par Chawki Amari
Où en est votre projet de studio cinéma ?
Il est là, un studio de cinéma à Timimoun, CinéSahara, en décors naturels de 7 hectares en plein désert, avec logistique et assistance, régie, figurants, hébergement, bureaux, couverture médicale et évacuation sanitaire.
Quel est votre rapport avec le cinéma ?
J’ai monté une entreprise de cinéma en 2011, et j’ai participé en tant que conseiller historique et acteur au documentaire Le canon Baba Merzoug (la canon d’Alger pris par les Français lors de la prise de la ville en 1830 et toujours à Brest, France) réalisé par Faïza Mokrane et financé par le ministère des Moudjahidine, et je projette un autre documentaire, La bataille du Grand erg occidental, sur la conquête coloniale dans le Tinerkouk, basé exclusivement sur des archives avec voix off, projet programmé en quatre versions originales (arabe, tamazight, français, anglais). Pour revenir à CinéSahara, nous sommes toujours à la recherche d’investisseurs-associés, avec possibilité de majorité, ouvert à toutes propositions de partenariat national et international.
En parallèle, la création d’une Amicale du cinéma qui allie tourisme, cinéma et arts, inscription gratuite par mail ouverte à toutes les associations et les artistes des différents arts. D’ailleurs, pour des rencontres, séminaires, conférences, sur les arts, je mets à la disposition gratuite des organismes publics et privés, une salle de conférence de 200 places à Timimoun.