Véritable enfant de Sétif, c’est une actrice prometteuse qui n’a jamais prévu d’être actrice, elle a slamé, poétisé, joué dans des pièces de théâtre, dans 11/11, série TV, dans entre autres Papicha, dans le dernier film de Mounia Meddour, Houria, dans le court-métrage Nos souvenirs de Walid Benyahia, primé plusieurs fois et le fameux court-métrage Taftafa ou el meqnine d’Amir Bensaifi qui a aussi reçu plusieurs prix, y compris à l’international. Ayant suivi le Cours Florent, elle a aussi eu un petit rôle dans Mister Spade, une série de Scott Frank, spin off du Faucon Maltais de John Huston sorti il y a deux mois sur Canal + et devrait atterrir sur Netflix.
- Beaucoup de films, du théâtre, de séries, du slam, de la poésie, vous faites quoi aujourd’hui ?
On attend l’avant-première de La berçeuse rouge, film de Belkacem Hadjadj qui devrait se faire bientôt, et en parallèle, j’ai toujours des histoires à moi, mais il me manque la technique, je vais donc partir en Europe pour suivre une formation en réalisation. Ça ne va pas être facile, je devrais travailler en parallèle (rires...).
- Vous êtes Sétifienne, vous êtes au Festival de Sétif où il n’y a toujours pas de salle de cinéma...
Oui, c’est triste mais avec ce festival, peut-être que les choses vont s’accélérer et on va réussir inchallah à avoir une salle de cinéma ici à Sétif. C’est tout ce que je souhaite, pour la beauté du cinéma. Vous êtes quand même la plus belle à ce festival C’est le maquillage... (rires)