L’élégante actrice était à Annaba pour le festival aux côtés de Adila Bendimered et Damien Ounouri, les deux co-réalisateurs de La dernière reine où elle a admirablement joué le rôle de la reine Chegga, la réalisatrice étant aussi membre du jury pour le festival.
- Après La dernière reine et son succès national et international, difficile de redescendre, tu refuse des rôles...
Effectivement, c’est difficile maintenant, je pense être une comédienne qui a toujours tenu à son image en essayant de choisir à chaque fois des personnages qui me conviennent, avec un bon scénario et je ne peux pas accepter de personnage sans lire le scénario complet, ce qui est d’ailleurs l’un des problèmes de ces dernières années, on me contacte et on me dit que le scénario n’est pas encore fini, c’est quelque chose qui ne me rassure pas et donc du coup je refuse.
- La cote est montée, depuis La dernière reine, donc ?
Malheureusement, on ne produit pas beaucoup et on n’a pas une réelle industrie cinématographique, et encore moins de rôles intéressants pour les femmes. Donc ce n’est pas évident de vivre sa passion surtout quand on ne fait que ça. Je n’ai pas travaillé cette année ni l’année dernière, mais j’ai passé une belle année pendant la tournée du film, et quelque part, je voulais rester sur une note positive.
- Deux ans sans travail ?
Ce n’est pas de la paranoïa mais je ne sais pas si tu l’as remarqué, les comédien(ne)s de La dernière reine n’ont pas été contactés pour des productions, pas même pour les séries ramadan de cette année à part quelques collègues. Donc c’est un peu compliqué.
- De quoi tu vis alors ?
Bonne question, il m’arrive de temps en temps d’accepter des projets liés à des sociétés de communication, mais vraiment rarement, sinon le reste, je vis sur mes économies.
- Oui, on m’avait dit que tu étais une très bonne économe
Peut-être, en tout cas nserref bezzaf (rires...)
- Projets ?
Je ne veux pas en parler et je n’ai pas le droit d’en parler, c’est un scénario tout nouveau donc rien à dire.