Du 25 au 27 août, Emmanuel Macron effectuera une visite officielle de trois jours dans notre pays, avec deux villes au menu : Alger et Oran. Sa dernière visite en Algérie remonte, rappelle-t-on, au 6 décembre 2017, soit il y a cinq ans, et elle n’avait duré qu’une douzaine d’heures.
Telle une malédiction, les feux de forêt s’abattent régulièrement sur le pays. Ils emportent, hélas, beaucoup de vies humaines.
Deuil et colère comme il y a une année. Cela pourrait bien recommencer l’été prochain sous les coups de boutoir de la nature, désormais hors de contrôle, par l’effet apocalyptique du dérèglement climatique, de portée planétaire. Comme d'autres pays désertiques et semi-désertiques, l’Algérie paye le prix le plus fort, pas seulement à la furie des feux, mais aussi au déferlement d’eaux issues d’orages ravageurs. Dans quelques semaines, des torrents vont balayer les villes et villages et ajouter de la destruction à la destruction.
Le massacre que perpétue Tsahal à Ghaza ne sera pas télévisé. La vie des enfants palestiniens comme celle des Yéménites ne compte pas pour le «monde libre», ses plateaux télé et ses BHL.
Le parcours du quotidien El Watan durant ses trente-deux ans d’existence a toujours été jalonné d’embûches et d’entraves de différentes natures.
Lorsque l’on voit ces milliers de baigneurs agglutinés sur nos plages, parasol voilé contre parasol voilé et table contre table, on est en droit de se demander si on peut les appeler touristes...
Si le journal El Watan venait à disparaître définitivement des kiosques, ce qui, à l’heure actuelle n’est pas exclu, on sablera le champagne d’abord à Rabat. Depuis plus de trente années, le quotidien a porté à bout de bras le combat des Sahraouis pour leur indépendance et pour cela il est honni au Maroc.
Comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, le wali de Constantine a piétiné par ses engins le périmètre d’un site archéologique de haute valeur symbolique et historique.
L’annonce de la révision du code communal et de wilaya, réitérée à la fin de la semaine dernière par le ministre de l’Intérieur, est une bonne nouvelle pour des populations dont l’amélioration du cadre de vie est suspendue au bon fonctionnement des collectivités locales.
Le 5 juillet, jour de la Fête de l’indépendance et de la jeunesse, devant la stèle commémorative «Jalon de la liberté» qu’ils viennent d’inaugurer à Sidi Fredj, là où a débarqué l’envahisseur français en 1830, le président Abdelmadjid Tebboune et son invité pour les festivités de la commémoration, le président tunisien, Kaïs Saïed, annoncent conjointement la réouverture, le 15 juillet, de la frontière tunisienne...
Dans son numéro de juin-juillet, le magazine Manière de voir, édité par Le Monde diplomatique, s’est posé la question de savoir jusqu’où ira l’OTAN et jusqu’à quand ?
Les établissements du secteur du supérieur ont rivalisé en matière de technologie et d’innovation lors du Salon de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et des produits de la recherche, qui s’est tenu à l’USTHB.
En dépit des déceptions et des amertumes, en dépit des difficultés asphyxiantes et la faiblesse des lumières qui soulignent encore l’horizon, célébrer le 60e anniversaire de notre indépendance est un moment de résilience et d’espoir
Un consensus semble se dégager sur la nécessité de rompre avec les paradigmes du passé.
Aux Jeux méditerranéens d'Oran, le prodigieux exploit des femmes algériennes est historique. Du jamais-vu !
Du sport, de la musique, de l’ambiance et de la bonne humeur dans un monde en couleurs. Du bonheur et de la joie de vivre tout simplement.
On ne peut raisonnablement améliorer la gouvernance économique sans le politique.
Des avancées, des reculs et des stagnations. Cette jeunesse de la bonne vieille mer Méditerranée qui s’éclate dans la ville d’Oran est assurément un bon point pour l’Algérie qui a tant besoin de retrouver la normalité et de la joie.
L’organisation à Oran de la 19e édition des Jeux méditerranéens est une occasion pour débattre autour d’une question fondamentale : au-delà de l’aspect factuel, comment allier l’organisation de tels événements sportifs de grande ampleur et le développement durable ? Voilà un défi plus que jamais d'actualité.
La culture, c’est ce qui reste à promouvoir quand tout est à l’arrêt. Dans une région comme la Kabylie, où l’activité économique et le développement ne s’affranchissent pas de lourdeurs de toutes natures, l’espoir d’un redémarrage de la vie locale vient du monde de la culture, de la création, de la valorisation du patrimoine matériel et immatériel.