Selon l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, 3,33% des jeunes de moins de 15 ans et 33,17% des adultes âgés de 16 à 25 ans étaient en traitement pour addiction en 2022. Ces statistiques incluent environ 700 mineurs de moins de 18 ans condamnés pour possession et consommation de drogues, une tranche d’âge principalement composée d’élèves.
La wilaya de Annaba a été le point de convergence des efforts nationaux pour la protection de l’enfance, jeudi dernier, lors de la 2e rencontre régionale sur «l’enfance en Algérie». Organisé à l’hôtel Sabri par l’Organe national de protection et de promotion de l’enfance (ONPPE), en collaboration avec le Conseil national économique, social et environnemental (Cnese) et l’Unicef, cet événement coïncidait avec la célébration du 32e anniversaire de la ratification par l’Algérie de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). La rencontre a réuni des représentants du comité permanent de coordination de l’ONPPE, le wali de Annaba, le directeur de la santé publique (DSP), ainsi que diverses autorités locales et sécuritaires.
Un phénomène préoccupant, souvent invisible : les conduites addictives chez les jeunes en milieu scolaire. La Pre Hocine aborde de manière détaillée les différents types de conduites addictives, qu’elles soient liées à l’usage de substances psychoactives ou à des comportements compulsifs, allant jusqu’à l’addiction aux écrans. Elle met également en lumière les facteurs de risque, les conséquences physiques, psychologiques et sociales de ces addictions, ainsi que les défis auxquels les parents, enseignants et professionnels de santé sont confrontés. A travers cet entretien, elle souligne l’absence de données actualisées et de dépistage structuré dans le milieu scolaire, un enjeu majeur pour la prévention et la prise en charge de ces troubles.
Dans cet entretien, le Dr Nadira Benabdallah, coordinatrice en santé scolaire et universitaire, partage son expertise sur un enjeu crucial : la lutte contre la propagation de la drogue en milieu scolaire. Elle aborde l’ampleur du phénomène, les facteurs de risque, les substances les plus répandues, ainsi que les impacts psychologiques, physiques et sociaux sur les enfants. Le Dr Benabdallah qui œuvre en étroite collaboration avec l’association «Ettahadi de lutte contre les fléaux sociaux et la prévention contre les drogues en milieu des jeunes» met également en lumière les efforts déployés par les institutions de l’Etat et les associations, tout en proposant des mesures préventives pour protéger les élèves à risque et garantir un environnement éducatif sûr et sain.
Des embouteillages à longueur de journée. Des automobilistes contraints de passer des heures au volant. Un stress au quotidien pour ces automobilistes «obligés» d’utiliser leurs véhicules pour se rendre au travail, déposer leurs enfants à l’école ou pour tout autre déplacement. Les solutions adoptées jusque-là pour décongestionner le trafic routier n’ont pas donné les résultats escomptés. Mise en place des feux tricolores, nouveaux axes routiers et nouvelles lignes de transport urbain sont parmi les mesures mises en œuvre. Mais la capitale suffoque toujours !
D’autres moyens pour échapper aux embouteillages ? Utiliser les transports en commun quand cela est possible. Mais les Algérois savent que ce n’est pas toujours facile, surtout que plusieurs endroits ne sont pas largement desservis.
C’est une problématique, car nous n’avons pas d’experts et de spécialistes pour réaliser ces études.
La récente découverte du Martin triste en Algérie a provoqué beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux. Si cet oiseau est originaire d’Asie, les spécialistes ont alerté quant au potentiel danger de cet oiseau lorsqu’il se retrouve hors de son aire d’habitation. Explications.
En témoignent les grands pas jusque-là franchis ; l'Algérie se classe première en Afrique et deuxième dans le bassin méditerranéen en termes de ventes à l’étranger de ciment et de clinker, d’après Business France Algérie.
Si de nombreux parents ont pris l’habitude de payer des cours particuliers à leurs enfants en espérant voir leurs notes s'améliorer, certains sont parfois déçus de constater que leur niveau ne s’améliore pas. Quelle solution face à cela ? Doivent-ils continuer à «encourager» ces cours en y inscrivant leurs enfants ou doivent-ils, au contraire, contribuer à mettre un terme à ce phénomène ? Explications !
Les cours particuliers sont devenus nécessaires pour de nombreux élèves car leurs parents ne suivent pas leur scolarité et sont trop pris par leur travail ainsi que leurs soucis personnels, notamment dans les grandes villes où le père et la mère travaillent et sont loin de l’établissement scolaire et ne sont pas en mesure de suivre et de surveiller leurs enfants.
Les escapades, le temps d’un week-end, peuvent convenir parfaitement à ceux qui n’ont pas la possibilité de partir en vacances (long séjour), essentiellement à cause de leurs obligations professionnelles. Ils peuvent ainsi faire le plein d’énergie et partager des moments de convivialité en famille.
La SNTF a décidé d’intensifier ses efforts en matière de sensibilisation et de prévention. Des campagnes sont menées périodiquement pour informer le public sur les dangers liés à rester à proximité des voies ferrées et sur l'importance de respecter les règles de sécurité. De plus, des mesures supplémentaires de surveillance et de sécurisation des zones sensibles sont mises en œuvre.
Les arnaques en ligne sont devenues massives ces dernières années, en particulier dans le contexte actuel d’inflation.
Les escrocs du Net rivalisent d’imagination pour tromper la vigilance des internautes et leur voler leurs données personnelles ou obtenir de l’argent illégalement. Quel regard portez-vous sur ce phénomène ?
Les étudiants aux besoins spécifiques sont les personnes les plus marginalisées sur les campus l Vulnérables, elles luttent tous les jours pour mener à bien leur cursus universitaire, affrontant toutes formes de stigmatisation, de discrimination, en sus des obstacles physiques et pédagogiques.
Les politiques gouvernementales de soutien à l’inclusion des personnes en situation de handicap demeurent un chantier ouvert. Les dispositifs législatifs et institutionnels, ainsi que les stratégies nationales visant la promotion et la protection de leurs droits ne sont pas totalement achevés, au vu de ce qui est recondamné par les associations, la commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme et autres ONG.
-Quel état des lieux dressez-vous de la situation des étudiants aux besoins spécifiques dans le milieu universitaire en général ? Les étudiants, à besoins particuliers, se recrutent en fait parmi un large éventail allant des cinq catégories classiques reconnues comme relevant du handicap (handicap visuel, auditif, mental, physique et polyhandicapés) aux personnes en situation économique défavorable, les sportifs de haut niveau, les femmes enceintes, les incarcérés, les hospitalisés ou suivant des traitements lourds, les étrangères,…
Saber, Mohamed, Sara, Brahim, Chaïma, Seïf El Islam, Nour et Houyam sont quelques noms d’une longue liste d’enfants agressés sexuellement durant des mois, pour certains, pendant des jours, pour d’autres. Ils ont l’âge de l’adolescence, préadolescence ou encore d’écoliers et même de bébés, entre 2 et 3 ans. Un phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur. A l’Unité médico-légale (UML) du CHU Mustapha Pacha d’Alger, les enfants représentent 77% des victimes de violences sexuelles prises en charge.
A la tête du service médico-légale du CHU Mustapha Pacha, dont dépend l’Unité médico-légale (UML) qui prend en charge les victimes de violence, le Pr Rachid Belhadj attire l’attention sur la pédophilie qui, selon lui, est en train de prendre des proportions alarmantes. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il met l’accent sur «la nécessité de se doter de moyens scientifiques de diagnostic, mais aussi de prélèvements des traces de l’agression, comme le séquenceur d’ADN et l’anuscopie pour identifier les pédophiles».