«La mode est une forme de laideur si intolérable qu’il faut en changer tous les six mois», disait Oscar Wilde. Cette sentence, Sami Medafer Mohamed , fera sienne. En initiant une tendance artistique, textile, en faisant ni dans la demie, petite et grande mesure, mais dans le sur-mesure et en sortant sa griffe algérienne-de renommée internationale- non pas pour maille à partir mais pour tisser des liens avec les gens, la bonne maille.
Placée sous le thème «Bou Saâda regards croisés», cette résidence fait suite à la deuxième résidence euromaghrébine tenue en novembre 2014 à Constantine. Initiée par la délégation de l’Union européenne en Algérie, cette présente résidence algéro- européenne a été inaugurée mercredi dernier en fin d’après-midi.
Il y a 28 ans disparaissaient tragiquement Ahmed et Rabah Asselah, père et fils. Morts assassinés, un 5 mars 1994, dans l’enceinte d’un lieu hautement symbolique dédié à la beauté, à la création, l’Ecole supérieure des beaux-arts, à Alger.
La maison de la Culture Abdelkader Alloula organise la 3e édition nationale du salon national des femmes artistes. La galerie des arts Abdelhalim Hemch accueille, depuis hier et jusqu’au 8 mars, les œuvres de 24 plasticiennes (deux par artiste) et 11 artistes photographes, amateurs et professionnelles de 10 wilayas du pays.
Le théâtre régional d’Oran rendra hommage, aujourd’hui à partir de 14h, au poète algérien Mohamed Sehaba. La rencontre s’articulera autour de plusieurs thèmes qui seront abordés tour à tour par le chercheur universitaire Mohamed Daoud, la psychologue Khadidja Sassi, l’écrivaine Aïcha Bouabaci, le chroniqueur Adnan Hadj Mouri et le poète Yacine Benziane.
Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, l’ambassade d’Espagne en Algérie et l’Institut Cervantès d’Alger présentent un riche programme pour ce rendez-vous annuel qui permet, entre autres, de réfléchir à la situation des femmes et de leurs droits, mais aussi de rendre hommage à celles et ceux qui contribuent à leur amélioration.
John Lennon, mythe vivant de la chanson engagée, à laquelle il était lié par la promesse de la faire entendre comme un hymne à la fois d’espoir et de révolte : espoir d’un monde meilleur défait de ses sempiternelles violences et révolte contre une épée à double tranchants ôtant à l’homme son humanité et sa sensibilité. Homme de grande sensibilité et surtout d’un éveil précoce face à la dérive mortifère des puissants de ce monde.
La mort de l’inventeur de la soul music, survenue le 11 décembre 1964, fait encore aujourd’hui l’objet de nombreuses spéculations, souvent farfelues. Elle est surtout en opposition totale avec l’image de gendre idéal véhiculée par le chanteur américain.
Il était le doyen des artistes-peintres à Jijel. Bachir Arzim a été ravi aux siens, et a été inhumé, mercredi dernier, au cimetière Sidi Ahmed Amokrane de Jijel. Il avait 88 ans.
Lorsque le procureur de New York a ratifié un accord avec le milliardaire Michael Steinhardt pour qu’il restitue 180 œuvres d’art et antiquités volées à travers le monde, il a assuré que les victimes allaient entrevoir la «justice». Mais les Palestiniens sont restés sceptiques.
Choisie par un comité de sélection en 2020 pour représenter la France, l’artiste vidéaste Zineb Sedira proposera à la Biennale de Venise qui ouvrira fin avril une installation cinématographique : au sein de celle-ci sera projeté un film intitulé Les rêves n’ont pas de titre. Nous avons voulu en savoir davantage sur la nature du projet artistique et sur la manière dont l’artiste se situait par rapport à ses multi-appartenances.
La scène se passe dans une agglomération, celle de Yessref, à Boumerdès. Des ribambelles d’enfants traînant leurs parents par la main pour leur montrer un lieu, une sorte de boîte à musique, baptisée «Do Ré Mi», des notes qui leur parlaient, les captivaient comme le miel attire les abeilles. Cet espace était devenu une ruche qui ne leur donnait pas le bourdon.
L’ambassade d’Espagne en Algérie et l’Institut Cervantès d’Alger, en collaboration avec les ambassades ibéro-américaines, accréditées en Algérie et le ministère de la Culture et des Arts, organisent un Cycle du Cinéma Ibéro-américain du 2 au 14 mars 2022, à la Cinémathèque d’Alger.
La conception des logements en Algérie était toujours une véritable énigme, non seulement sur le plan architectural, mais surtout vis-à-vis de l’ancrage culturel, sociétal, voire environnemental, de la population.
L’Académie arabe de musique relevant de la ligue arabe organise la 6e édition du Concours international de composition musicale sur la «Composition d’une œuvre musicale dédiée au Kanoun», a indiqué dimanche un communiqué de l’Opéra d’Alger.
Elia, 5 ans, déambule entre les étagères puis s’assied sur un canapé coloré en attendant l’arrivée de la conteuse. «Entre la crise économique et la pandémie, on a fini par ne plus pouvoir l’emmener nulle part», raconte sa mère à l’AFP.
L’écrivain Sari Mohamed dont la notoriété dépasse nos frontières, de retour du Caire, sirotait son thé, seul sur la terrasse d’un café. Il affiche sa disponibilité pour répondre à nos questions, avant de reprendre sa route vers à Alger. Le célèbre romancier et traducteur (français, arabe, tamazight) aime se ressourcer chez lui, à Cherchell. Sans détour, il n’a pas hésité à «débiter» ses vérités sans filtre, ses sentiments, toujours avec son léger sourire.
La violoniste interprète de musique andalouse, Nassima Haffaf, a été consacrée, vendredi soir à Alger, «grande lauréate « de la 3e édition du Prix «Cheikh Abdelkrim-Dali», qui a mis en compétition sept finalistes.
C’est dans l’enchaînement de sa dynamique de projets que le groupe de travail sur la politique culturelle en Algérie a lancé, dernièrement, la plateforme digitale «Raqes».
Fuocoammare du cinéaste italien Gianfranco Rosi est un documentaire poignant et puissant. L’évidence : il avait décroché l’Ours d’or de la Berlinale 2016. Il portait sur le drame des migrants, des réfugiés. Il a été projeté, jeudi soir, au Théâtre de l’ambassade d’Italie, à Alger.