Le tribunal de Constantine a condamné les personnes impliquées dans l’affaire de spéculation sur l’huile de table à 7 et 3 ans de prison ferme, selon un communiqué de la même institution judiciaire parvenu à la presse.
Cette décision mènera vers une paralysie totale des tribunaux et des cours de justice à l’échelle nationale, après la grève des greffiers entamée la semaine dernière et qui se poursuit.
En comparaison avec le mois de décembre, les admissions ont nettement augmenté, alors que l’insuffisance de lits de réanimation est devenue un problème sérieux.
Une approbation officielle reste en instance afin de reprendre ce projet à l’arrêt depuis 2018, et qui est considéré par la population comme un véritable gâchis.
Ayant l’épée de Damoclès sur la tête de la part du ministère de l’Intérieur ou faisant appel à la raison, peu importe les causes, les élus de l’APC de Constantine ont décidé dans l’après-midi de dimanche dernier de mettre fin à un blocage d’environ un mois pour élire le maire de la ville.
Le bras de fer engagé par les boulangers pour mener les pouvoirs publics à accorder cette hausse a fini par une décision unilatérale qui a surpris les consommateurs.
Les greffiers exerçant au niveau des tribunaux et des cours de justice ont déclenché, hier, un mouvement de grève ouverte pour exprimer toute l’étendue de leur colère face à ce qu’ils considèrent comme un véritable mépris pour leur fonction, mais aussi pour dénoncer leur situation socioprofessionnelle qui n’a pas évolué depuis plusieurs années. Un mouvement qui a causé une paralysie dans toutes les institutions judiciaires.
Considéré comme victime d’un entourage, d’une manipulation ou des conditions de vie, le mineur délinquant sera-t-il jugé en Algérie comme un criminel adulte ou plutôt protégé en tant qu’enfant? C’est partant de cet angle d’analyse, que la Cour de Constantine a organisé en fin de semaine écoulée une rencontre d’étude avec la Direction de l’action sociale (DAS).