Université Abdelhamid Mehri (Constantine 2) : Les travailleurs de l’administration en grogne

26/04/2022 mis à jour: 01:27
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Des dizaines de travailleurs de l’université Abdelhamid Mehri (Constantine 2), ont tenu, dimanche dernier, un mouvement de protestation devant le siège du rectorat. 

Rassemblés durant toute la matinée, ils ont tenu à dénoncer ce qu’ils qualifient de dépassements de leur administration, demandant le départ du chef du personnel et du secrétaire général. «Nous avons décidé de passer à l’action, après avoir adressé plusieurs courriers à l’administration soulevant certains problèmes, notamment l’ingérence de personnes étrangères dans notre travail et les transferts insensés de nouveaux agents administratifs des autres universités vers la nôtre.

 Sachant qu’après ce transfert et face au manque de postes, l’administration diminuera les chances des agents de l’ANEM concernés par l’intégration et bloquera également la promotion au profit d’autres», a déclaré Lazhar Amri, secrétaire général de la section syndicale de l’UGTA de l’université Constantine 2. Et de renchérir que certains travailleurs n’ont pas été promus depuis 12 voire 13 ans de services. Un blocage jugé d’inadmissible par les protestataires. 

Cela sans oublier, ajoute notre interlocuteur, les problèmes liés à l’abus exercé à leur encontre par les responsables, mais aussi au transport et à la restauration. En grogne, les protestataires ont également brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire entre autres : «On en a marre de l’abus de pouvoir», «La dignité des travailleurs est une ligne rouge», «Non aux transferts au détriment de la promotion des travailleurs», «L’université n’est pas une propriété privée pour abuser du poste et exercer de la pression sur les travailleurs». Afin d’avoir sa version des faits, nous avons contacté le recteur de l’université Abdelhamid Mehri, le Pr Abdelouahab Chemmam. 

Ce dernier a tenu à souligner en premier lieu que tout ce qui concerne le transport et la restauration fait partie des prérogatives des directions des œuvres universitaires. Pour le reste des revendications, il a affirmé : «Jusqu’à présent, j’ignore le but de ce mouvement et ce qu’ils revendiquent exactement. 

Les protestataires ne se sont jamais réunis avec moi pour soulever l’ensemble des problèmes dénoncés. Je vais attendre une journée et les convoquer pour communiquer avec eux.»

 Par ailleurs, notre interlocuteur a indiqué que les protestataires n’ont pas respecté la procédure réglementaire dans l’organisation de ce genre de mouvements. «On doit d’abord aviser l’administration par des correspondances, et en cas de refus de débat, ils passent à l’action», a-t-il précisé.       

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