La tendance haussière des prix se poursuit, poussant de plus en plus l’inflation vers le haut et le pouvoir d’achat vers le bas, dans ce contexte économique difficile. Après une évolution de 1,1% et de 0,6% en février, l’indice brut des prix à la consommation s’est encore accru de 1,9% en mars à Alger, selon la dernière note de l’Office national des statistiques (ONS) publiée sur son site.
L’attribution des titres miniers ne signifie pas la vente du gisement.. La précision émane de l’Agence nationale des activités minières (ANAM). Dans un communiqué rendu public, l’agence apporte des clarifications liées à l’exercice des activités minières. «Le permis minier octroyé confère à son titulaire, dans les limites de son périmètre, le droit d’exercer des activités minières.
Prévue initialement début 2022, conformément à l’arrêté interministériel du 16 décembre 2021 portant règlement technique fixant les conditions et les modalités applicables à l’apposition du code-barres, celle-ci semble faire face à des lenteurs et des blocages.
Le coût de distribution de l’orge aux éleveurs pris en charge par l’Etat s’élève à 6 milliards de dinars par mois pour les brebis dont le cheptel s’élève à 17 millions de têtes, avec une moyenne de 300 g par jour pour chaque brebis.
Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations n’arrive toujours à assurer la régulation du marché en produits de large consommation, ni à garantir la stabilité des prix aux consommateurs.
En glissement annuel (février 2022 / février 2021), la variation des prix des biens alimentaires était de 13,4%. Les produits agricoles frais ont enregistré une croissance de 11,5%, avec 58,3% pour la pomme de terre, 19,2% pour les légumes frais et 35,94% pour les œufs.
Dix ans après les revalorisations salariales de 2012, qui avaient coûté l’Etat 2850 milliards de dinars (Mds DA), soit 39 milliards de dollars, et qui avaient induit une augmentation de plus de 8,2% des salaires, de nouvelles hausses sont prévues à compter du mois de mai. Mais elles s’annoncent d’ores et déjà sans impact sur le pouvoir d’achat avec l’envolée des prix des produits de large consommation et des augmentations salariales attendues en moyenne entre 5600 à 6000 DA pour atteindre au plus 10 000 da dans certains cas.
Pour Mohamed Amokrane Nouad, expert-consultant en agroéconomie, le conflit russo-ukrainien a accéléré les tendances déjà engagées sur le cours des matières premières, notamment alimentaires, déjà mis à mal par deux ans de pandémie de Covid-19. Il estime que la situation fait craindre un risque de pénurie mondiale pour de nombreuses denrées alimentaires. Pour le cas de l’Algérie, soulignant que cette crise rappelle celle de 2008, il notera que les enseignements n’ont pas été tirés. Il est temps, selon notre expert, d’anticiper et de développer les produits stratégiques.
En plus de la pénurie qui a touché l’huile et la semoule, les consommateurs font face à une spirale inflationniste sans précédent puisque l’envolée a touché l’ensemble des catégories des produits alimentaires, notamment ceux relevant des biens industriels et des produits agricoles frais.
La levée des blocages à l’investissement permettra, selon le médiateur de la République, Brahim Merad, de créer plus de 50 000 emplois à travers le pays. En visite jeudi dernier à Relizane, le médiateur prévoit des résultats positifs après la prise en charge effective des entraves rencontrées sur le terrain par les opérateurs économiques. Il a fait part de l’entrée prochaine en activité de 830 projets d’investissement à l’arrêt.
Les secteurs qui comptent le plus recruter ce premier semestre 2022 sont : l’industrie avec 42% des entreprises sondées qui prévoient d’augmenter leurs effectifs, contre 38% dans le secteur des services, 32% dans le BTP et enfin 29% dans le commerce et la distribution.
En plus de l’augmentation des prix d’achat des légumineuses auprès des agriculteurs et de la marge bénéficiaire des producteurs et distributeurs de lait, le dernier Conseil des ministres a pris comme décision phare d’accorder l’exclusivité en matière d’importation des céréales à l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC).
Le contexte est toujours tendu sur le marché mondial des céréales, avec la persistance de la crise en Ukraine. C’est dans cette conjoncture d’ailleurs que le Conseil des ministres a examiné, dimanche dernier, la situation de la filière céréalière, dont la production a baissé, pour rappel, de plus de 34% durant la saison écoulée.
Selon le directeur du développement agricole et rural dans les zones arides et semi-arides au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Messaoud Bendridi, l’opération d’approvisionnement des minoteries en blé est régulière.
Les responsables du secteur devront donc se limiter à la production locale pour approvisionner le marché. Une mission qui s’annonce difficile connaissant les dysfonctionnements de cette filière et les perturbations dans la chaîne de distribution.
Face à la pénurie que connaissent certains produits alimentaires de base, des changements sont prévus dans le circuit de distribution. C’est ce qu’a indiqué le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN). Evaluant les indemnisations destinées aux opérateurs économiques producteurs d’huile de table à plus de 40 milliards de dinars en 2021, le ministre a annoncé un nouveau schéma de distribution pour ce produit actuellement sous forte tension.
«Nous n’avons pas été avertis, et en plus nous n’avons eu droit à aucun détail sur une telle décision. Ce qui fait que nous sommes bloqués aujourd’hui et nous ne pouvons pas travailler», nous confie le président du Caflex.
Aux importations agricoles qui coûtent (représentent) le quart du commerce extérieur et à la faible évolution de la production entre 2017 et 2019 (suivie d’une baisse en 2020 et 2021), viennent s’ajouter les dysfonctionnements dans la distribution des denrées alimentaires de base. Des dysfonctionnements qui sont à l’origine des perturbations enregistrées de manière récurrente sur le marché concernant la disponibilité de certains produits.
«Des produits sont en souffrance au niveau des ports et des frontières, tels que les jus et les boissons gazeuses», nous apprend Ali Hamani, président de l’APAB, donnant l’exemple de grandes quantités de boissons Ifri toujours bloquées. Selon lui, «même le navire qui devait acheminer la cargaison vers l’île Maurice est reparti vide».
L’analyse de l’état de la Sécurité alimentaire (SA) en Algérie fait ressortir de nombreuses incertitudes liées, essentiellement, à la dépendance vis-à-vis des importations et au poids de la pression démographique.