Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR) compte augmenter les superficies dédiées aux cultures céréalières à un million d’hectares dans le grand Sud d’ici 2025, un objectif tracé à la faveur du programme du développement des filières stratégiques en terres sahariennes. Cette superficie viendra s’ajouter à celle déjà réservée actuellement à cette culture, laquelle est estimée à 2,9 millions d'hectares.
Dans le secteur du commerce, la réunion a passé en revue le dossier de la création des zones franches. Une démarche consacrée, faut-il le rappeler, par la loi n° 22-15 du 20 juillet 2022, fixant les règles régissant les zones franches.
M. Faid a qualifié le nouveau texte de «jalon supplémentaire qui vient s’ajouter à la nouvelle approche de dimension économique et de développement initiée par l’Etat pour améliorer le climat d’investissement et le rendre plus attractif et efficace».
Ingénieur agronome et auteur de «L’agriculture en Algérie, ou comment nourrir 45 millions d’habitants», Djamel Belaid estime dans cet entretien que les minoteries sont appelées à intervenir pour soutenir les céréaliculteurs dans l’objectif d’améliorer les rendements. Il serait possible, selon lui, d’envisager que l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC) accorde des quotas de collecte à des minoteries afin qu’elles s’approvisionnent directement auprès des agriculteurs. En échange, les minoteries auraient obligation d’assurer un appui technique aux agriculteurs adhérents.
Dans le cadre du Programme d’appui au secteur de l’agriculture en Algérie (PASA), financé par l’Union européenne (UE) en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR) et en collaboration avec l’Institut national de la recherche agronomique d’Algérie (INRAA), Expertise France, l’agence française de coopération technique internationale, et Price Waterhouse Cooper-Algérie (PwC) restitueront aujourd’hui la synthèse des études sur le conditionnement et le marketing dans la filière oléicole à l’INRAA.
Selon la FAO, actuellement, plus de 3 milliards de personnes vivent dans des zones agricoles avec des niveaux élevés ou très élevés de pénurie d’eau, alors qu’environ 1,2 milliard vivent dans des zones où il y a une fréquence élevée de sécheresse dans les zones de cultures et de pâturages, ou un stress hydrique élevé dans les zones irriguées.
Alors que cette assurance agricole ne représente que 1,1% du marché des assurances dommages, sa part a encore baissé avec moins de 12,2% durant le 1er trimestre 2023, comparativement à la même période de l’exercice 2022.
A l’issue de la réunion trimestrielle tenue le 31 mai dernier avec les banques et établissements financiers, le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Salah Eddine Taleb a appelé les banques à «renforcer et développer le financement de l’économie, d’autant que celles-ci enregistrent des conditions idoines de liquidité et de solvabilité, dénotant ainsi d’une grande marge en la matière».
Selon la 11e édition du rapport de l’Observatoire de l’Organisation mondiale du travail (OIT) publié hier à Genève, la fracture de l’emploi dans le monde risque de se creuser davantage dans les pays à faible revenu si aucune action n’est lancée et si la coopération internationale n’est pas développée pour lutter contre les disparités entre les pays à faible revenu et les pays à revenu élevé.
Les travaux de la 49e conférence de l’Organisation africaine des assureurs (OAA) se sont poursuivis hier, avec au menu des débats sur l’évolution du secteur des assurances en Afrique.
Le nouveau projet viendrait renforcer le processus de digitalisation des compagnies d’assurances, de manière à améliorer la place du secteur à l’échelle africaine, où les défis à relever sont importants.
Après le début de déploiement des banques algériennes en Afrique via, notamment, le lancement de succursales en Mauritanie et au Sénégal, les compagnies d’assurances sont appelées à se préparer à cette ouverture sur le marché africain pour accompagner les investisseurs.
Au fil des ans, l’Europe a fait du continent africain le dépotoir du textile usagé.
Un projet de loi criminalisant l’abattage des vaches, brebis et chèvres est en cours de préparation. C’est ce qu’a annoncé hier le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, à l’occasion de la réunion des cadres du secteur des 58 wilayas consacrée à l’évaluation du secteur. «Nous présenterons dans les plus brefs délais un projet de loi criminalisant l’abattage des femelles du cheptel, comme les brebis et les vaches», a-t-il déclaré à ce sujet.
Les opportunités de partenariat et de coopération économiques entre l’Algérie et le Portugal s’annoncent prometteuses à la lumière des discussions tenues hier entre les chefs d’entreprises algériens et leurs homologues portugais lors du forum d’affaires entre les deux pays. Mais également à la lumière des garanties émises par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, aux opérateurs économiques portugais.
La lutte contre les effets des changements climatiques figure parmi les principaux dossiers au menu de la 58e assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD) et de la 49e assemblée du Fonds africain de développement (FAD), ouvertes officiellement hier en Egypte (Charm El Cheikh).
Le quota de pêche de l’Algérie en thon rouge a augmenté de 5% cette année ; il est passé de 1650 tonnes en 2022 à 2023 tonnes cette saison, dont une partie générera 27 millions de dollars, en sus de la création de postes d’emploi, selon le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani. Il a annoncé la mobilisation de 32 thoniers (dont trois de construction locale) pour assurer cette campagne. Une campagne qui débutera officiellement le 26 mai pour se poursuivre jusqu’à fin juin.
Le Salon international de l’industrie agroalimentaire Djazagro, pour sa vingtième édition, se tiendra du 5 au 8 juin prochain au Palais des expositions Pins maritimes. Une forte participation est attendue à cette manifestation professionnelle, avec au total 600 exposants, dont 150 nationaux, qui occuperont la moitié de l’espace dédié à ce rendez-vous.
L’un des acquis phares de ce projet, financé par l’Union européenne (UE) à hauteur de 5,8 millions de d’euros et piloté par Expertise France, est le lancement à Sidi Aich d’un laboratoire d’analyses de référence nationale accrédité par Algerac.
La Zlecaf pourrait jouer un grand rôle dans le renforcement des dispositifs de résilience contre les changements climatiques et les chocs liés aux tensions géopolitiques.