Le programme quinquennal 2025-2030 dédié au secteur de l’agriculture est en préparation. Le programme qui met l’accent sur le défi de la sécurité alimentaire va même au-delà de cette période et prend en considération le contexte géopolitique à l’échelle mondiale.
En ces temps de stress hydrique, la question relative à l’assurance contre les calamités agricoles continue à faire débat. Entre les attentes des agriculteurs, les pertes enregistrées dans les filières stratégiques, les mesures mises en œuvre par le gouvernement pour atténuer une telle situation et les dispositifs en attente de lancement, le dossier revêt une importance cruciale.
L’accompagnement financier des entreprises publiques en difficultés se poursuit. L’Etat, qui a dégagé dans le cadre de différents programmes d’importantes enveloppes financières pour voler au secours de ces entreprises, revient à la charge en inscrivant ce dossier parmi ses priorités en 2024.
Alors que la situation était déjà dramatique avant le 7 octobre dans l’enclave de Ghaza, frappée par un blocus depuis de nombreuses années, les conditions se sont encore dégradées ces dernières semaines sur le marché du travail. Les Ghazaouis, confrontés depuis longtemps à des taux élevés de pauvreté, de vulnérabilité et à l’un des taux de chômage les plus élevés au monde, atteignant 46,4% au deuxième trimestre 2023, subissent de plein fouet les conséquences des attaques israéliennes sur le plan social. En effet, au moins 61% des emplois, soit 182 000 emplois ont été perdus à Ghaza depuis le début de la guerre.
Le rapport «Perspectives de récolte et situation alimentaire», qui fournit une analyse prospective de la situation alimentaire à travers le monde, prévoit une production en baisse de la production céréalière en Afrique du Nord, notamment en Algérie.
Dans son nouveau Bulletin sur l’offre et la demande de céréales, publié hier, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a maintenu ses prévisions pour la production mondiale de céréales en 2023. Cette dernière devrait s’établir à 2819 millions de tonnes, un niveau record.
Avec les perturbations observées depuis quelques mois dans la distribution de certains produits alimentaire de large consommation, à l’exemple des légumes secs et du sucre, les responsables en charge des secteurs du commerce et de l’agriculture travaillent actuellement sur l’organisation des réseaux de commercialisation et sur la régulation du marché.
L es entraves à l’investissement agricole dans le Grand Sud n’ont pas complètement disparu. La situation risque de retarder la mise en œuvre de la stratégie du gouvernement dans ces régions où le cap est mis sur le développement des filières stratégiques de la production au stockage.
Un récent rapport de la Banque mondiale (BM) fait ressortir une baisse des transferts de fonds vers l’Algérie. Une baisse entamée depuis quelques années et qui s’est accentuée en 2022 puisque l’Algérie occupe, selon la même source, la neuvième place en termes de fonds reçus. Elle arrive bien après la Tunisie l’Egypte, le Maroc et le Nigeria.
La 11e commission gouvernementale algéro-russe pour la coopération économique, commerciale, scientifique et technique, tenue les 26 et 27 octobre à Moscou, s’est terminée par la signature de plusieurs accords et le procès-verbal de la Commission, constituant une feuille de route pour l’avenir.
En visite de travail, jeudi, dans la wilaya de Biskra, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a souligné la nécessité d’organiser la filière phœnicicole. Une filière qui fait face à de nombreuses difficultés sur le terrain.
Les travaux de la 11e session de la Grande commission mixte algéro-russe de coopération économique, commerciale, scientifique et technique ont débuté, hier, à Moscou.
La mise en place d’une identification statistique d’une carte nationale d’éligibilité est la condition sine qua non pour amorcer cette réforme. Et ce, en plus du lancement d’un nouveau système national de solidarité et de services sociaux.
Mostefa Zerouali, expert en banques et en finances, analyse dans cet entretien le processus de digitalisation du secteur des finances. Il estime que certaines solutions ne sont pas suffisamment adaptées, au vu de la volatilité des outils technologiques et des solutions digitales émergentes dans le monde et notamment en Afrique et dans le monde arabe.
L'importation directe d'œufs à couver a été également ouverte, après que les prix des poussins ont connu une hausse injustifiée, et ce, «jusqu'à la stabilisation définitive du marché».
Le portefeuille du secteur des assurances est prédominé par les «Assurances de Dommages» avec une part de 84%, suivies par les «Assurances de Personnes», pour un taux de 11,2%.
La lutte contre l’inflation fait partie des priorités du projet de loi de finances 2024, objet de la réunion des ministres hier. Le président Tebboune a ordonné à cette occasion de «préserver le pouvoir d’achat des citoyens, dans le contexte de la hausse des prix sur les marchés internationaux».
La stratégie future du secteur agricole repose sur la transformation de la carte agricole générale et l’orientation vers l’agriculture saharienne.
Après une longue période marquée par des restrictions aux importations, le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations annonce l’assouplissement de ces opérations via le recours à la numérisation.
Au-delà des principaux indicateurs macroéconomiques présentés, hier, devant les députés dans sa déclaration de politique générale, qui mettent en exergue la résilience de l’économie nationale dans ce contexte international difficile, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, est longuement revenu sur les réalisations opérées entre septembre 2022 et août 2023 dans différents secteurs.