A quelques jours de l’ouverture de la 53e Foire internationale d’Alger (FIA), qui connaît habituellement une forte participation du côté des entreprises espagnoles, l’Algérie suspend ses échanges commerciaux avec ce pays en réponse à sa position vis-à-vis de la cause sahraouie. Une décision prise en application de la suspension du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec le royaume d’Espagne.
L’obligation faite aux opérateurs économiques activant dans l’importation de matières premières, de produits et de marchandises destinées à la revente en l’état de présenter un document attestant de l’indisponibilité des produits à importer sur le marché national pour la domiciliation bancaire continue à susciter des réactions.
En plus des 15 entreprises publiques à l’arrêt qui seront relancées avant la fin de l’année en cours, 10 autres entités économiques privées le seront également. Il s’agit d’entreprises dont les avoirs ont été confisqués dans le cadre de toutes les affaires de corruption.
Le Pasa - Pôle Soummam élargira, à compter d’aujourd’hui, la contribution des conseillers formés dans ce cadre à cinq autres wilayas, en plus de Bouira, Béjaïa et Tizi Ouzou. Il s’agit de Médéa, Sétif, Bordj Bou Arréridj, Boumerdès et Jijel. Ces huit wilayas à elles seules assurent 60% de la production nationale d’huile d’olive. Mais il n’y pas de voie à l’exportation, selon Olivier Rives, coordinateur du programme. L’essentiel de la production est dédié à la consommation, mais reste de faible qualité.
L’Algérie continue à cumuler du retard en matière de transparence et de contrôle budgétaires. Idem pour ce qui est de la participation du public à l’élaboration des différents budgets. Ce retard maintient le pays en bas du classement mondial, avec des scores très faibles pour ces trois indicateurs, notamment par rapport à ceux des pays de la région.
Depuis fin 2021, le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations enchaîne les décisions portant sur le contrôle des opérations d’importation.
En visite jeudi dernier à Tipasa, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, est longuement revenu sur la situation des entreprises industrielles publiques, s’engageant encore une fois à voler au secours de celles en difficultés, comme c’est le cas du complexe industriel du papier Tonic Emballage, dont les comptes sont bloqués et dont l’alimentation en électricité par Sonelgaz a été coupée depuis trois mois avant d’être rétablie jeudi. Un exemple qui illustre clairement le contexte dans lequel évolue ces entités économiques, lesquelles bénéficient à chaque fois de mesures de redressement et de restructuration sans pour autant que les résultats escomptés soient au rendez-vous.
Ces derniers mois, l’Association des banques et établissements financiers (ABEF) adresse régulièrement des notes et des instructions aux entreprises fixant les règles du commerce extérieur, notamment l’importation des matières premières.
Alors que le ministère de l’Industrie a commencé à recevoir les investisseurs souhaitant acquérir les équipements rénovés et a fixé les conditions d’obtention des autorisations, à leur grande surprise, les opérateurs économiques constatent que l’opération n’est guère facile à mener à la faveur de toutes les pièces exigées. Un dossier lourd à constituer.
Avec une matière première de plus en plus rare et coûteuse, l’industrie de l’emballage évolue dans un contexte difficile qui pousse les opérateurs du secteur à se tourner vers l’intégration du papier recyclé dans le processus de production.
Après la rencontre d’évaluation du secteur, qui a regroupé la semaine dernière les Directeurs des services agricoles (DSA) des 52 wilayas, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a réuni hier les responsables des Coopératives des céréales et légumes secs (CCLS).
L’avant-projet de loi relatif à l’investissement sera débattu et examiné aujourd’hui en Conseil des ministres. La réunion sera exclusivement consacrée à ce dossier.
L’avant-projet de loi relatif à l’investissement sera débattu et examiné aujourd’hui en Conseil des ministres. La réunion sera exclusivement consacrée à ce dossier.
Dans un communiqué rendu public, la Direction générale des impôts (DGI) a publié le référentiel des prix de l’immobilier relatif à la période biennal 2021-2022, par wilaya, communes et par zones. Les prix ont également été fixés en fonction du type de biens. C’est-à-dire : immeubles individuels, collectifs et semi-collectifs, locaux et terrains, notamment.
Fidèle au rendez-vous annuel du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec), le Groupe des sociétés Hasnaoui (GSH) prend part à la 24e édition du Salon à travers ses différentes filiales.
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a insisté hier sur l’urgence de changer la politique de production nationale. Une démarche imposée, selon le ministre, qui intervenait à l’ouverture de la rencontre nationale des cadres du secteur des 58 wilayas, par la situation de guerre qui prévaut actuellement en mer Noire.
Il s’agit probablement du document que le président de la République a demandé d’enrichir à plusieurs reprises.
Pour son vingtième anniversaire, BNP Paribas El Djazair a lancé, le 10 mai, en son siège, la première édition de Green Talks. Cette rencontre a regroupé les principales parties prenantes de la transition énergétique en Algérie.
En plus de la révision de la loi relative aux conditions d’exercice des activités commerciales pour «aboutir à une vision claire permettant d’encourager et inciter les opérateurs économiques», le dernier Conseil des ministres s’est penché sur l’organisation du commerce extérieur.
Zoubir Sahli, agroéconomiste, aborde dans cet entretien la question de l’accessibilité aux produits alimentaires en ces temps d’inflation. Si pour la production, il plaide pour l’adaptation des systèmes aux conditions et aux vocations des zones, pour la distribution, il suggère la mise en place d’une cellule de veille de manière à suivre l’évolution du marché.