Les juristes estiment, dans une déclaration commune, que l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) est une «rupture avec 75 ans d’impunité dont avait jouit le seul membre des Nations unies enfanté par l’organisation internationale (Israël, ndlr)».
Un collectif de 100 000 avocats représentant les Ordres professionnels de Tunisie, de Palestine, d’Algérie, de Jordanie, de Mauritanie et depuis peu de Libye, ont pris part à l’action judiciaire engagée vendredi dernier devant la Cour pénale internationale (CPI) contre l’entité sioniste pour les crimes de génocide, contre l’humanité et de guerre.
L’ONU a mis en garde Israël contre «toute mesure qui vise à étendre son invasion» à la ville de Rafah, frontalière avec l’Egypte, qui abrite plus de deux millions de réfugiés palestiniens. «Les bombardements aveugles de zones densément peuplées peuvent constituer des crimes de guerre», a averti un responsable onusien. Cette escalade de la guerre contre Ghaza intervient au moment où le coordonateur des secours d’urgence à l’Onu, Martin Griffiths, saluait «les premiers signes» de ce qu’il a qualifié d’«avancée potentielle» dans les négociations pour un cessez-le-feu et la libération de tous les otages.
Alors que l’entité sioniste n’a toujours pas présenté de preuves corroborant ses accusations contre 12 fonctionnaires de l’Unrwa, «un groupe d’experts», dirigé par l’ancienne cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, a été désigné par le chef de l’Onu, pour évaluer le travail de l’agence.
Tard vendredi dernier, l’ambassadrice américaine à l’ONU a mis en garde contre le projet de résolution pour un cessez-le-feu à Ghaza, que l’Algérie faisait circuler depuis le début de la réunion du Conseil de sécurité, mercredi, sous prétexte qu’il «pouvait mettre en péril les négociations sensibles», visant à obtenir «une pause humanitaire».
Dans une déclaration conjointe rendue publique jeudi, les experts de l’Onu affirment que la guerre menée par Israël contre Ghaza est devenue «le conflit le plus meurtrier et le plus dangereux de l’histoire récente pour les journalistes».
Tenue à la demande de l’Algérie, la réunion du Conseil de sécurité de l’Onu sur la nécessité de rendre exécutoire l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) contre Israël, qui ordonne la suspension des opérations militaires, l’accès urgent de l’aide humanitaire à Ghaza, n’a pas abouti à une résolution de cessez-le-feu, dont un projet circulait encore à l’initiative de l’Algérie.
De nombreuses ONG internationales humanitaires se sont s’insurgé, hier, contre la décision prise par les Etats-Unis et adoptée par des pays occidentaux de couper les fonds à l’Unrwa, l’agence onusienne qui maintient en vie plus de 2 millions de réfugiés palestiniens.
Dans le viseur d’Israël depuis le début de la guerre, l’Unrwa est devenu, dès le prononcé des injonctions de la CIJ, un ennemi à abattre. Témoin gênant des actes de génocide commis à Ghaza, qui a aidé les magistrats de la Cour de La Haye à argumenter l’accusation et qui empêche par sa présence à Ghaza la bonne exécution du plan de déportation forcée des réfugiés, l’Unrwa se retrouve privée de fonds, avec lesquels elle maintient en vie plus de 1,7 million de Palestiniens.
Le verdict de la Cour internationale de justice (CIJ) n’a pas empêché Israël de poursuivre ses actes génocidaires à Ghaza,qui ont fait, depuis le prononcé de la sentence à La Haye, plus de 170 morts et contraint à la déportation de milliers de rescapés.
Les magistrats de la Cour internationale de justice (CIJ) ont majoritairement (une à deux voix contre sur 18), voté, hier en milieu d’après-midi, sept mesures conservatoires urgentes, «à effet immédiat» qu’Israël doit exécuter. Avant de lire les six mesures conservatoires d’urgence, la Cour s’est déclarée «compétente» pour examiner la requête de l’Afrique du Sud, accusant Israël de violer, à Ghaza, la Convention contre le génocide, dont ils sont tous deux signataires.
Saber, Mohamed, Sara, Brahim, Chaïma, Seïf El Islam, Nour et Houyam sont quelques noms d’une longue liste d’enfants agressés sexuellement durant des mois, pour certains, pendant des jours, pour d’autres. Ils ont l’âge de l’adolescence, préadolescence ou encore d’écoliers et même de bébés, entre 2 et 3 ans. Un phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur. A l’Unité médico-légale (UML) du CHU Mustapha Pacha d’Alger, les enfants représentent 77% des victimes de violences sexuelles prises en charge.
A la tête du service médico-légale du CHU Mustapha Pacha, dont dépend l’Unité médico-légale (UML) qui prend en charge les victimes de violence, le Pr Rachid Belhadj attire l’attention sur la pédophilie qui, selon lui, est en train de prendre des proportions alarmantes. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il met l’accent sur «la nécessité de se doter de moyens scientifiques de diagnostic, mais aussi de prélèvements des traces de l’agression, comme le séquenceur d’ADN et l’anuscopie pour identifier les pédophiles».
Plusieurs plaintes pour génocide se succèdent tantôt contre l’Etat d’Israël, tantôt contre ses dirigeants devant la Cour pénale internationale (CPI) et les tribunaux à compétence universelle.
Après une troisième cassation par la Cour suprême, le procès de Chouaib Oultache, colonel de l’armée de l’air à la retraite et directeur de l’unité aérienne de la Sûreté nationale, auteur présumé de l’assassinat de l’ancien patron de la police, Ali Tounsi, en 2010, s’est ouvert jeudi dernier devant la chambre criminelle près la cour d’Alger et s’est achevé très tard (2h du matin) avec la confirmation, pour la seconde fois, à une peine de prison à vie.
Sur les cinq affaires au programme de la chambre criminelle près la cour d’Alger, une seule a été examinée hier. Elle avait fait couler beaucoup d’encre au mois de mars 2021, alors que le mouvement islamiste Rachad, composé essentiellement d’anciens cadres et militants du parti dissous, venait d’être inscrit par les autorités sur la liste des organisations terroristes.
Dès minuit, les images de tirs, d’explosion, de la fumée qui s’élève, non loin du consulat américain et le retentissement des sirènes dans la région d’Erbil, située au Kurdistan irakien, ont fait le buzz sur les plateformes numériques, suscitant les plus folles interprétations, et se sont accentuées avec l’arrêt des activités de l’aéroport.
Les deux jours d’audience, jeudi et vendredi derniers, au siège de la Cour internationale de justice (CIJ), organe juridique onusien, basé à La Haye (Pays-Bas), durant lesquels l’Afrique du Sud a défendu sa demande de mesures conservatoires urgentes pour protéger la population de Ghaza du génocide commis par Israël, à travers un cessez-le-feu et l’accès immédiat de l’aide humanitaire et Israël a balayé toutes les accusations à travers des réponses peu convaincantes, qui manquent d’argumentations juridiques.
Durant trois heures, un à un, les six conseillers juridiques constitués par l’Afrique du Sud ont, de manière fluide et irréfutable, accablé Israël d’un chapelet d’accusations, particulièrement des actes de génocide, en demandant à la CIJ (Cour internationale de justice), organe juridique de l’Onu, présidée par la juge Joane Donoghue, devant laquelle ils ont plaidé jeudi dernier «l’ordre de cesser de tuer et de causer de graves atteintes mentales et physiques au peuple palestinien à Ghaza, de cesser de lui imposer délibérément des conditions de vie destinées à entraîner sa destruction physique en tant que groupe, et de permettre l’accès à l’aide humanitaire».
L’Afrique du Sud défendra, aujourd’hui, sa demande de «mesures conservatoires» contre Israël, devant la Cour internationale de justice (CIJ), parmi lesquelles «un cessez-le-feu immédiat» à Ghaza.