C’est l’été, pourtant période de détente et de nage libre, mais c’est tout le contraire ici, saison majeure des crispations et contradictions.
3 ans de prison requis par le procureur à l’encontre du journaliste El Kadi Ihsène, c’est dramatique mais pas étonnant au vu du lâcher de marteaux organisé en plus haut lieu qui s’abat sur tout le monde.
Oui, il y a du nouveau dans la Nouvelle Algérie, «l’instauration de la culture de la concertation et du dialogue entre l’Exécutif, les syndicats, la société civile et les personnalités indépendantes», selon les termes utilisés par Soufiane Djilali
Mardi 10 mai, le président algérien reçoit le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, selon un communiqué de la Présidence, avec en prime, une invitation de Poutine pour venir à Moscou.
Quelles que soient leurs divergences idéologiques sur les modèles à adopter, les experts du monde entier, y compris Loth Bonatero, sont formels sur ce point, «l’économie c’est de l’énergie transformée».
Non, il n’y a toujours pas d’eau au robinet, mais il y a une équipe de hockey sur glace algérienne, qui vient d’ailleurs de s’illustrer dans un tournoi en Europe en battant l’Andorre, puis le Portugal par le score de 9 buts à 1
Il est anonyme, paye ses impôts à la source et s’il connaît cette source, la sueur qu’il fournit par son travail, ne connaît ni la rivière qui achemine son eau ni le barrage qui la réceptionne ni les robinets qui desservent au final le précieux liquide.
Des taches noires sur un édifice censé être refait à neuf, c’est Alger la blanche, grise les jours d’élection et noire dans l’obscurité des cachots.
Avec la fin du Ramadhan et les réjouissances de l’Aïd, le problème se repose maintenant qu’on a le droit de manger pendant la journée : comment nourrir en Algérie 28 millions de moutons et 44 millions d’êtres humains ?
Il est tôt sur cette zone désertique que seule la géostratégie n’a pas abandonnée.
A l’ombre d’un noble et austère acacia du village perdu de Tin Zouatine, Ramzane Kadirov le Tchétchène s’est lancé dans un grand prêche mêlant religion, anti-impérialisme, traditions, géopolitique et hamburgers, le Ramadhan tirant à sa fin.
A l’ombre d’un noble et austère acacia du village perdu de Tin Zouatine, Ramzane Kadirov le Tchétchène s’est lancé dans un grand prêche mêlant religion, anti-impérialisme, traditions, géopolitique et hamburgers, le Ramadhan tirant à sa fin.
C’était l’un des derniers. Le f’tour servi par l’influente Kella a été à la hauteur, dans quelques jours ce sera l’Aïd.
Le président russe et sa petite équipe blindée sont de retour à Tin Zouatine après une petite boucle dans le désert. Pour Gao, à 350 km au Sud, et l’insaisissable Tombouctou, ce sera pour la prochaine fois.
Après Kidal, le groupe est revenu vers Tin Essako et In Tadjetite dans la Tamesna frontalière avec le Niger, puis cap Nord vers Adrar Ouzzeïne et Tin Zaouatine. Un retour au bercail sans difficultés particulières à la frontière.
Kidal, ville-symbole de l’éclatement du Mali et au centre de la fracture entre ce pays et la France.
Respecté autant par les Touareg que par l’Etat malien et les institutions internationales, Alghabass, fils de Intalla Ag Attaher, l’Aménokal des Ifoghas, a réussi à calmer tout le monde à Kidal...
Kidal. C’est dans la capitale de l’Azawad plus ou moins pacifiée et contrôlée par le CMA, Coordination des mouvements de l’Azawad, que le groupe emmené par Poutine et Kadirov a atterri.
Au coeur du plus grand désert du monde et de l’autre côté de la frontière algérienne, le convoi russe s’est étonné de voir des soldats de l’Azawad, mouvement indépendantiste targui, être postés en tant que premiers représentants du Mali à la place de l’armée malienne.
Poutine en mal d’action dans le désert endormi a décidé d’aller au Mali où une partie de l’avenir de cette région instable se joue.