Ukraine, Palestine, les conflits s’accumulent, et avec l’élargissement des zones de tension, l’introduction de nouveaux acteurs et armes, y compris nucléaires, la possibilité d’une troisième guerre mondiale est sérieuse, qui pour une fois ne sera pas adaptée au cinéma puisqu’il n’y aura plus personne.
Comédien, cinéma et théâtre, il a joué dans plusieurs films et séries TV, dont L’Oranais de Lyes Salem, Normal et Harragas de Merzak Allouache, En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui et 143 rue du désert de Hassan Ferhani. Il joue Mohamed Boudiaf dans le film de Bachir Derraïs, film qui devrait bientôt être diffusé.
Après le montant global, 470 millions de dinars pour 12 longs métrages, le ministère de la Culture vient de définir les aides, film par film, sur un calcul un peu opaque. En attendant une deuxième fournée avec une commission de lecture prévue pour début 2024, peut-on faire des films avec ces aides ?
-Vous êtes dans le projet d’un film, Poupiya, sur le choc entre deux générations. Une sortie en 2024 ? Peut-être. (Rires). On n’est pas encore dans le projet, on est sur le projet d’être dans le projet d’un film.
-Vous récupérez les bandes à droite et à gauche, longs, courts, docs, actualités, films ? J’en achète quand j’en trouve sur des sites de vente en ligne, par exemple, et je les restaure quand je peux, car ce n’est pas évident. Ça demande beaucoup de temps et d’argent, de la technologie et des machines.
C’était mieux avant. Une phrase que l’on entend souvent à propos de tout et de rien, les légumes étaient meilleurs, l’air plus pur, les femmes plus gentilles, Bouteflika était plus juste et dans le domaine du cinéma, il y avait plein de salles et de films.
-Le bilan des RCB ? Si on devait faire un bilan ? Positif, plus que positif, le but était de revenir, c’était le plus important, tout ce qu’il y a eu autour, c’est du bonus. Les 33 films ont été bien accueillis, les projections se sont bien déroulées, à l’heure, les séances de 20h et de 17h ont toutes affiché complet, c’était incroyable ! On a expérimenté les projections parallèles en plein air cette année sur la place du 1er Novembre au-dessus de la Cinémathèque, et bien c’était full aussi. Cette édition, qui n’était pas gagnée d’avance, a su tenir le pari et l’a remporté haut la main.
Place Gueydon, du nom de la place du 1er Novembre, Gueydon étant le nom de l’ancien gouverneur de l’Algérie française qui résumait en 1872 après la révolte d’El Mokrani : «Ce que veulent les colons, c’est la souveraineté de la population française et l’écrasement, le servage de la population indigène.»
En face la mer, derrière la montagne, en haut le soleil. C’est de l’alchimie, voire de la chimie et si le chlorure de sodium du sel de mer était du chlorure d’argent, composé insoluble dans l’eau et photosensible, on aurait eu grâce au soleil des photographies empilées dans cette mer des différentes époques qu’a vécues Béjaïa, Bgayet, Saldae, au cours de sa longue histoire.
Scénariste et réalisateur autant que comédien, auteur d’une dizaine de films, on lui doit Le thé à la menthe (1984), La nuit du destin (1997), Le soleil assassiné (2004) et Jennia (2019). Bien qu’ayant réalisé plusieurs films français, il est sélectionné pour l’aide au cinéma en Algérie et va bientôt entamer son nouveau long métrage, Jawhara, qu’il va tourner à Saïda, sa ville natale.
LE BONHEUR EST DANS LE FILM Le documentaire Zinet, Alger, le bonheur du réalisateur Mohamed Latrèche, a été sélectionné pour le 6e Festival international d’El Gouna en Égypte où il sera présenté en avant-première. Dans cette œuvre singulière, Mohamed Latrèche raconte le parcours du militant, réalisateur et acteur Mohamed Zinet au détour de son film culte, Tahya ya Didou de 1971 qui entre poésie et esthétique, chante une ode à la Casbah et Alger au sortir de l’indépendance, déclamée par Himoud Brahimi, dit «Momo».
Peu de films policiers sont produits en Algérie, malgré un contexte qui prêterait au genre au vu du banditisme multicatégories qui sévit dans le pays. Question de scénaristes, de moyens, d’armes ou d’autorisation ? Enquête, non policière.
Scénariste et réalisateur autant que comédien, auteur d’une dizaine de films, on lui doit Le thé à la menthe (1984), La nuit du destin (1997), Le soleil assassiné (2004) et Jennia (2019). Sélectionné pour l’aide au cinéma en Algérie, il va bientôt entamer son nouveau long métrage, Jawhara, qu’il va tourner à Saïda, sa ville natale.
En théorie c’est simple, une smart TV ou un PC et une connexion internet, pour voir tous les films algériens que personne n’a vus, de chez soi ou sur son téléphone. Mais où sont les plateformes de streaming ?
C’est l’avenir marchand que veulent nous infliger les promoteurs du concept d’industries culturelles qui réduisent le cinéma à l’Entertainment. Un cinéma sans âme et internationalisé.
Le 6 septembre est l’anniversaire de l’Emir Abdelkader, fondateur de l’Algérie moderne. Le film grandiose sur sa vie, considéré par beaucoup comme la fondation d’un cinéma moderne, n’a toujours pas vu le jour, 30 ans après l’idée du projet et 16 ans après le lancement du projet.
Le cinéma algérien est-il inspiré d’un modèle français, égyptien ou turc, ou est-il tout simplement algérien ? Si oui, que signifie cinéma algérien ?
Quelle que soit l’activité que l’on mène en Algérie, il faut surmonter d’énormes difficultés. Le cinéma, comme la presse dont vous connaissez l’état, n’y échappe pas. Surtout en ce moment où le sentiment domine que le pouvoir veut décourager toute initiative dans n’importe quel secteur.
L’histoire a fait le tour d’Algérie puis du monde, un film de poupées est interdit pour «atteinte à la morale». Enquête sur le thriller de l’été.
Il existe de nombreuses autres idées potentielles pour soutenir le cinéma. Bien que l’Algérie soit riche en thèmes et en ressources financières, le manque de solutions pérennes a entravé le développement de son cinéma.