Non, il n’y a toujours pas d’eau au robinet, mais il y a une équipe de hockey sur glace algérienne, qui vient d’ailleurs de s’illustrer dans un tournoi en Europe en battant l’Andorre, puis le Portugal par le score de 9 buts à 1
Il est anonyme, paye ses impôts à la source et s’il connaît cette source, la sueur qu’il fournit par son travail, ne connaît ni la rivière qui achemine son eau ni le barrage qui la réceptionne ni les robinets qui desservent au final le précieux liquide.
Des taches noires sur un édifice censé être refait à neuf, c’est Alger la blanche, grise les jours d’élection et noire dans l’obscurité des cachots.
Avec la fin du Ramadhan et les réjouissances de l’Aïd, le problème se repose maintenant qu’on a le droit de manger pendant la journée : comment nourrir en Algérie 28 millions de moutons et 44 millions d’êtres humains ?
Il est tôt sur cette zone désertique que seule la géostratégie n’a pas abandonnée.
A l’ombre d’un noble et austère acacia du village perdu de Tin Zouatine, Ramzane Kadirov le Tchétchène s’est lancé dans un grand prêche mêlant religion, anti-impérialisme, traditions, géopolitique et hamburgers, le Ramadhan tirant à sa fin.
A l’ombre d’un noble et austère acacia du village perdu de Tin Zouatine, Ramzane Kadirov le Tchétchène s’est lancé dans un grand prêche mêlant religion, anti-impérialisme, traditions, géopolitique et hamburgers, le Ramadhan tirant à sa fin.
C’était l’un des derniers. Le f’tour servi par l’influente Kella a été à la hauteur, dans quelques jours ce sera l’Aïd.
Le président russe et sa petite équipe blindée sont de retour à Tin Zouatine après une petite boucle dans le désert. Pour Gao, à 350 km au Sud, et l’insaisissable Tombouctou, ce sera pour la prochaine fois.
Après Kidal, le groupe est revenu vers Tin Essako et In Tadjetite dans la Tamesna frontalière avec le Niger, puis cap Nord vers Adrar Ouzzeïne et Tin Zaouatine. Un retour au bercail sans difficultés particulières à la frontière.
Kidal, ville-symbole de l’éclatement du Mali et au centre de la fracture entre ce pays et la France.
Respecté autant par les Touareg que par l’Etat malien et les institutions internationales, Alghabass, fils de Intalla Ag Attaher, l’Aménokal des Ifoghas, a réussi à calmer tout le monde à Kidal...
Kidal. C’est dans la capitale de l’Azawad plus ou moins pacifiée et contrôlée par le CMA, Coordination des mouvements de l’Azawad, que le groupe emmené par Poutine et Kadirov a atterri.
Au coeur du plus grand désert du monde et de l’autre côté de la frontière algérienne, le convoi russe s’est étonné de voir des soldats de l’Azawad, mouvement indépendantiste targui, être postés en tant que premiers représentants du Mali à la place de l’armée malienne.
Poutine en mal d’action dans le désert endormi a décidé d’aller au Mali où une partie de l’avenir de cette région instable se joue.
Ambiance Ramadhan, chaleur, moustiques et ennui désertique, avec pour seule distraction les discours du ministre du Commerce à la télévision officielle, qui explique que si les prix des produits alimentaires sont chers
Dans ce hostile désert qui recèle néanmoins quelques oasis de tendresse, il semble aussi facile de s’aimer que de se détester.
Perdu dans le désert, le petit village devenu daïra, suspendu à la ligne de partage entre le Mali et l’Algérie, habituellement isolé de tout, même de la Covid, s’est soudainement retrouvé lié à la planète en faisant face à des problèmes communs.
Avec le Tamadaline, vent de sable en tamacheq, qui se lève en cette période, on ne distingue plus vraiment qui est qui.
15 000 habitants, dont une partie constituée de Subsahariens, entassés dans des maisons en toub, dans cette commune rattachée à la nouvelle wilaya d’In Guezzam qui compte paradoxalement moins d’habitants.