Chawki Amari

Lyes Salem. Comédien, scénariste et réalisateur : «Les haines et les colères se sont accumulées depuis les années 70»

05/11/2023

Né à Alger à peine 3 mois avant la guerre du Kippour de 1973, il débute dans le théâtre, puis passe rapidement au cinéma, réalisant plusieurs courts métrages et participant à de nombreux films, entre autres Mascarades et L’Oranais qu’il a écrits et réalisés lui-même, Rock the Casbah ou Abou Leïla de Amine Sidi Boumediene, ou des séries comme Highlander et Oussekine. Il a même joué un petit rôle de garde arabe dans le film de Steven Spielberg, Munich, en 2005.

Deuil cinématographique : Annulations, maintiens et reports

29/10/2023

Que faire ? D’abord des films, des documentaires, ou faire la guerre ou manifester ou encore prier, se mettre en colère ou prendre des cachets. Surtout ne pas regarder la télévision, mais voir des films peut-être.

Kader Affak . Comédien et activiste : «C’est par le cinéma qu’on a fait connaître notre cause de libération nationale»

29/10/2023

Né à Bab El Oued un 1er novembre, il est militant politique de gauche, a aussi fondé avec d’autres artistes une troupe de théâtre Ruptures, le CDLD, Comité de défense des libertés démocratique, le CCIC, Comité de citoyens intercommunale puis le groupe Bezzef pour finir par monter à Alger un espace de création artistique, Le Sous-marin, et fonder une association caritative et un cercle d’échanges, Sosta.

Longs métrages / The day after, on peut faire des films de guerre après la guerre mais aussi avant

22/10/2023

Ukraine, Palestine, les conflits s’accumulent, et avec l’élargissement des zones de tension, l’introduction de nouveaux acteurs et armes, y compris nucléaires, la possibilité d’une troisième guerre mondiale est sérieuse, qui pour une fois ne sera pas adaptée au cinéma puisqu’il n’y aura plus personne.

Samir El Hakim. Comédien «Je pourrais par exemple plus facilement jouer dans un film sur Ghaza, c’est de l’actualité, il y a beaucoup d’émotion et de tristesse»

22/10/2023

Comédien, cinéma et théâtre, il a joué dans plusieurs films et séries TV, dont L’Oranais de Lyes Salem, Normal et Harragas de Merzak Allouache, En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui et 143 rue du désert de Hassan Ferhani. Il joue Mohamed Boudiaf dans le film de Bachir Derraïs, film qui devrait bientôt être diffusé.

Making on / Combien coûte et comment faire un film ?

15/10/2023

Après le montant global, 470 millions de dinars pour 12 longs métrages, le ministère de la Culture vient de définir les aides, film par film, sur un calcul un peu opaque. En attendant une deuxième fournée avec une commission de lecture prévue pour début 2024, peut-on faire des films avec ces aides ?

Yacine Bouaziz, producteur (Thala films), scénariste et réalisateur : «On a toujours eu à Thala films de très petits budgets, ce qui ne nous a pas empêchés de faire des films»

15/10/2023

-Vous êtes dans le projet d’un film, Poupiya, sur le choc entre deux générations. Une sortie en 2024 ? Peut-être. (Rires). On n’est pas encore dans le projet, on est sur le projet d’être dans le projet d’un film.

Nabil Djedouani. Réalisateur et fondateur des archives du cinéma algérien : «Il faut savoir qu’en moyenne, le prix pour la restauration d’un long métrage en 35 mm est de 120 000 euros» 

08/10/2023

-Vous récupérez les bandes à droite et à gauche, longs, courts, docs, actualités, films ? J’en achète quand j’en trouve sur des sites de vente en ligne, par exemple, et je les restaure quand je peux, car ce n’est pas évident. Ça demande beaucoup de temps et d’argent, de la technologie et des machines.

Longs métrages / Mémoire. Mais où sont les archives du cinéma ?

08/10/2023

C’était mieux avant. Une phrase que l’on entend souvent à propos de tout et de rien, les légumes étaient meilleurs, l’air plus pur, les femmes plus gentilles, Bouteflika était plus juste et dans le domaine du cinéma, il y avait plein de salles et de films.

Dialogues / Hakim Abdelfettah. Coordinateur des rencontres cinematographiques de Béjaia : Le but était de revenir, c’était le plus important»

01/10/2023

-Le bilan des RCB ? Si on devait faire un bilan ? Positif, plus que positif, le but était de revenir, c’était le plus important, tout ce qu’il y a eu autour, c’est du bonus. Les 33 films ont été bien accueillis, les projections se sont bien déroulées, à l’heure, les séances de 20h et de 17h ont toutes affiché complet, c’était incroyable ! On a expérimenté les projections parallèles en plein air cette année sur la place du 1er Novembre au-dessus de la Cinémathèque, et bien c’était full aussi. Cette édition, qui n’était pas gagnée d’avance, a su tenir le pari et l’a remporté haut la main.

Longs métrages / Bejaia, dedans ou dehors mais en haute definition

01/10/2023

Place Gueydon, du nom de la place du 1er Novembre, Gueydon étant le nom de l’ancien gouverneur de l’Algérie française qui résumait en 1872 après la révolte d’El Mokrani : «Ce que veulent les colons, c’est la souveraineté de la population française et l’écrasement, le servage de la population indigène.»

Long /Cuisine : La chimie du cinéma a l'épreuve du sel de mer

24/09/2023

En face la mer, derrière la montagne, en haut le soleil. C’est de l’alchimie, voire de la chimie et si le chlorure de sodium du sel de mer était du chlorure d’argent, composé insoluble dans l’eau et photosensible, on aurait eu grâce au soleil des photographies empilées dans cette mer des différentes époques qu’a vécues Béjaïa, Bgayet, Saldae, au cours de sa longue histoire.

Abdelkrim Bahloul. Scénariste et réalisateur : «Il n’y a pas que l’attente des deniers publics pour produire un film, aussi importante est la liberté de filmer» 

24/09/2023

Scénariste et réalisateur autant que comédien, auteur d’une dizaine de films, on lui doit Le thé à la menthe (1984), La nuit du destin (1997), Le soleil assassiné (2004) et Jennia (2019). Bien qu’ayant réalisé plusieurs films français, il est sélectionné pour l’aide au cinéma en Algérie et va bientôt entamer son nouveau long métrage, Jawhara, qu’il va tourner à Saïda, sa ville natale.

Courts métrages

24/09/2023

LE BONHEUR EST DANS LE FILM Le documentaire Zinet, Alger, le bonheur du réalisateur Mohamed Latrèche, a été sélectionné pour le 6e Festival international d’El Gouna en Égypte où il sera présenté en avant-première. Dans cette œuvre singulière, Mohamed Latrèche raconte le parcours du militant, réalisateur et acteur Mohamed Zinet au détour de son film culte, Tahya ya Didou de 1971 qui entre poésie et esthétique, chante une ode à la Casbah et Alger au sortir de l’indépendance, déclamée par Himoud Brahimi, dit «Momo».

Thrillers : Mais où sont les bandits et policiers au cinéma ?

17/09/2023

Peu de films policiers sont produits en Algérie, malgré un contexte qui prêterait au genre au vu du banditisme multicatégories qui sévit dans le pays. Question de scénaristes, de moyens, d’armes ou d’autorisation ? Enquête, non policière.

Abdelkrim Bahloul. Scénariste et réalisateur : «Les cinéastes se sentent tenus de rendre compte de l’état de leur société» (1re partie)

17/09/2023

Scénariste et réalisateur autant que comédien, auteur d’une dizaine de films, on lui doit Le thé à la menthe (1984), La nuit du destin (1997), Le soleil assassiné (2004) et Jennia (2019). Sélectionné pour l’aide au cinéma en Algérie, il va bientôt entamer son nouveau long métrage, Jawhara, qu’il va tourner à Saïda, sa ville natale.

Vod : Le streaming algerien est-il un mythe ?

10/09/2023

En théorie c’est simple, une smart TV ou un PC et une connexion internet, pour voir tous les films algériens que personne n’a vus, de chez soi ou sur son téléphone. Mais où sont les plateformes de streaming ?

Yacine Teguia, producteur : «Les aspirations de la société sont incontournables, y compris dans le cinéma» (Dernière partie)

10/09/2023

C’est l’avenir marchand que veulent nous infliger les promoteurs du concept d’industries culturelles qui réduisent le cinéma à l’Entertainment. Un cinéma sans âme et internationalisé.

Biopic : L’insaisissable Émir Abdelkader Ben Muhieddine El Djazaïri

03/09/2023

Le 6 septembre est l’anniversaire de l’Emir Abdelkader, fondateur de l’Algérie moderne. Le film grandiose sur sa vie, considéré par beaucoup comme la fondation d’un cinéma moderne, n’a toujours pas vu le jour, 30 ans après l’idée du projet et 16 ans après le lancement du projet.

Long - Crise existentielle public cherche films, cinéma cherche identité

27/08/2023

Le cinéma algérien est-il inspiré d’un modèle français, égyptien ou turc, ou est-il tout simplement algérien ? Si oui, que signifie cinéma algérien ?


Copyright 2024 . All Rights Reserved.