Le projet d’ouverture du capital de la Banque de développement local (BDL) et du Crédit populaire d’Algérie (CPA) est un premier pas en direction d’un long processus de modernisation du système financier algérien (SFA). Annoncé en 2021, ce projet commence à se préciser avec des dates butoir, un degré d’ouverture et le principe de l’inscrire dans une réforme bancaire globale.
Le monde subit de nombreux changements qui affectent tous les pays, y compris l’Algérie. Ceci implique ipso facto une adaptation des visions à long terme et des politiques publiques pour épouser les nouveaux trends et demeurer compétitif.
La préparation et la discussion d’un projet de loi de finances en Algérie (comme partout dans le monde) sont des moments forts dans la vie du pays et de tous les agents économiques.
La guerre est de retour en Palestine, et si la diplomatie internationale n’arrive pas à la contenir et la faire cesser, les risques d’un embrasement régional et d’une grave détérioration de l’économie mondiale sont réels.
Une économie stable, qui passe par une banque centrale indépendante, le contrôle de l’inflation et des finances publiques en ordre, conduit à une monnaie stable et ouvre la voie à la croissance et à la création de l’emploi.
La reprise de l’activité économique mondiale est freinée par diverses contraintes et les disparités se creusent entre régions du monde.
D’expansionnistes pendant la pandémie, les politiques budgétaires sont en train d’être resserrées et réorientées à travers le monde en appui du processus de désinflation et de la réorganisation des chaînes d’approvisionnement.
Les réformes structurelles sont incontournables en Algérie pour se doter d’un nouveau modèle de croissance économique et social inclusif et faire face aux nouvelles réalités géostratégiques.
La guerre en Ukraine continue de causer des pertes humaines considérables et d’endommager l’économie mondiale (dont celles des pays en conflit). Cette guerre, qui dure maintenant depuis février 2022 (et risque de s’enliser) a perturbé la reprise économique mondiale post-Covid 19 et déclenché un double choc énergétique et alimentaire ainsi qu’une crise du coût de la vie. Bien que d’autres chocs aient secoué l’économie mondiale, cet article va se focaliser sur les impacts macroéconomiques de la guerre en Ukraine.
La prochaine crise économique mondiale va frapper un monde sous pression et sa capacité de réponse reste douteuse. Cette pression est le résultat d’une succession de chocs violents, y compris la grande crise financière de 2008, les chocs pétroliers de 2014, 2020 et 2022, la pandémie qui a paralysé le monde entre 2020-2022, la crise du coût de la vie depuis la mi-2021, la guerre en Ukraine et les désastres naturels en série liés à la crise climatique que nous vivons désormais et qui se manifeste à échéance régulière, y compris avec intensité au cours de cet été 2023.
Le récent élargissement des BRICS à six nouveaux membres est une victoire pour la Chine qui lui permet de continuer son combat pour la remise en question de l’hégémonie du G7 et l’ordre international dominé par l’Occident.
Le groupe des BRICS vient de décider son élargissement, ce qui pose désormais la question de son influence réelle à venir du fait des divergences majeures entre les pays membres.
Les tensions entre les Etats-Unis et la Chine, la guerre en Ukraine et l’affirmation croissante d’un certain nombre de puissances moyennes sont en train de façonner un nouveau monde et de conduire à terme à un partage éventuel de la gouvernance mondiale.
Les performances de l’économie mondiale au cours du premier semestre 2023 sont ambivalentes et les perspectives à moyen terme restent défavorables en raison de nombreux risques macroéconomiques et géostratégiques.
Un monde en pleine effervescence sur fond de ralentissement de la mondialisation, de repli sur soi et surtout de rivalité croissante entre les Etats-Unis et la Chine.
La lutte contre l’inflation mondiale sera longue et impliquera une coordination entre politiques macroéconomiques (budget, monnaie et taux de change) et structurelles dans le monde et en Algérie. En effet, alors même que l’ajustement des taux d’intérêt a enregistré une certaine pause aux Etats-Unis et que le choc énergétique de 2022 semble avoir été absorbé pour le moment, l’inflation sous-jacente à fin juin 2023 reste élevée (4,8% aux Etats-Unis et 5,4% dans la zone euro, contre des objectifs respectifs de 2%).
La fracture géopolitique exacerbée par les sanctions internationales contre la Russie dans le sillage de la guerre en Ukraine avait donné lieu à un autre débat au niveau de certains pays émergents sur la dédollarisation et la création d’une nouvelle monnaie de réserve internationale.
Cet article analyse la montée de l’énergie et des technologies contemporaines nouvelles comme enjeux de compétition et de fortes rivalités entre puissances. Pour ce qui est de l’Algérie, la baisse tendancielle de la demande en pétrole et la montée d’un processus de fragmentation géoéconomique sont des contraintes qui doivent être prises en compte dans la stratégie de construction d’un nouveau modèle économique et social (basé sur une production diversifiée et une consommation inclusive) et d’intégration aux chaînes de valeur mondiales en pleine transformation. Ce qui pose le problème d’une feuille de route détaillée, cohérente et globale qui concilie objectifs stratégiques internes et réalités internationales incontournables.
Le vieillissement de la population est un défi additionnel pour une grande du monde et un autre poids sur l’économie mondiale. Pendant des décennies, l’accroissement régulier de la population à travers le monde (facteur de création d’une richesse en constante augmentation) était la préoccupation des décideurs.
Le retour à des finances publiques saines implique une stratégie globale, des institutions, des règles et des outils appropriés.