Mise en garde de Moscou et soutien de Washington aux Européens touchés par l’offensive russe en Ukraine, entrée hier dans son dixième jour. Une situation qui laisse inerte jusque-là la diplomatie quant à trouver une issue à un conflit qui fait de l’ex-République soviétique un terrain d’affrontement entre la Russie et l’Occident.
La Russie ne prévoit pas d'introduire la loi martiale, a indiqué samedi 5 mars le président Vladimir Poutine, en réponse à d'insistantes rumeurs en ce sens à cause du conflit en Ukraine.
Les Ukrainiens ont reporté samedi 5 mars l'évacuation des civils du port stratégique de Marioupol, invoquant des violations du cessez-le-feu par les forces russes qui assiègent cette ville et avancent ailleurs dans le pays.
Le panier de l’OPEP, constitué de prix de référence de 13 pétroles bruts, dont le Sahara Blend algérien, s'est établi à plus de 117 dollars à la fin de la semaine en cours, son plus haut niveau depuis mai 2008.
Les membres de l’Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) ont rejeté hier la demande de Kiev de créer une zone d’exclusion aérienne en Ukraine, rapporte l’AFP. Décision prise pour éviter de se laisser entraîner dans le conflit, selon le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg. «La question a été évoquée et les alliés ont convenu que nous ne devrions pas avoir d’avions de l’OTAN opérant dans l’espace aérien ukrainien ou des troupes de l’OTAN au sol, car nous pourrions nous retrouver avec une guerre totale en Europe», a-t-il expliqué au terme d’une réunion d’urgence des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance à Bruxelles.
L a courbe des prix du pétrole continuait hier sa progression, lors de la séance de clôture de la semaine qui a connu la plus forte hausse en une décennie dans le sillage de la crise ukrainienne.
L'Ukraine table sur un troisième round des négociations avec la Russie ce weekend, a déclaré vendredi 4 mars l'un des négociateurs ukrainiens, Mykhaïlo Podoliak, conseiller du chef de l'administration présidentielle.
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a condamné vendredi 4 mars les bombardements jugés "irresponsables" des forces russes qui ont touché la centrale nucléaire de Zaporojie, dans le sud de l'Ukraine, et appelé à mettre fin à la guerre.
La Russie, qui est le deuxième plus grand exportateur de pétrole brut au monde, représente plus de 40% des importations annuelles de gaz naturel de l’Union européenne.
Alors que l’armée russe poursuit son offensive sur l’Ukraine, les délégations des deux pays sont attendues aujourd’hui au Bélarus pour discuter d’une possibilité de cessez-le-feu.
«Nous avons marché des heures et des heures pour arriver au poste de police de la frontière polonaise, où nous avons subi d’éprouvantes attentes et des bousculades. Des scènes vraiment difficiles à décrire», raconte notre interlocuteur.
Trop souvent oublié lors des conflits armés, l’environnement est également une victime de guerre. Pollution de l’air, érosion des sols, destruction de forêts, pollution des mers… Tant de conséquences environnementales qui, à long terme, deviennent, elles aussi, un fléau.
Pour Francis Perrin, chercheur à IRIS, qui s’exprimait hier sur les ondes de la radio française RTL, «les autorités russes n’iront pas jusqu’à fermer délibérément le robinet, parce qu’elles savent qu’économiquement ce ne serait pas bon pour elles (...)».
Les prix du pétrole continuaient leur flambée mercredi 2 mars, le baril de Brent dépassant les 110 dollars pour la première fois depuis 2014, poussés par la guerre en Ukraine et les craintes pour l'approvisionnement mondial.
L'armée russe a affirmé mercredi 2 mars s'être emparé de la ville portuaire ukrainienne de Kherson, située au sud du pays, près de la péninsule de Crimée.
Une délégation de négociateurs russes est prête à poursuivre mercredi 2 mars des pourparlers avec des représentants de Kiev, a indiqué le porte-parole du Kremlin, près d'une semaine après le début de l'invasion russe du pays.
Plusieurs sanctions sportives ont été prononcées par des instances internationales à l’encontre de la Russie. La plus importante étant celle prise par la Fédération internationale de football (FIFA) d’exclure ce pays de toutes les compétitions internationales, y compris la Coupe du monde 2022.
Les ressortissants des pays africains qui tentent de fuir la guerre russo-ukrainienne à travers les frontières terrestres font l’objet d’un traitement raciste ayant indigné l’Union africaine (UA). Celle-ci se dit «préoccupée» du sort de ces étudiants et du «traitement différent inacceptable», «choquant et raciste» qui leur est parfois réservé.
Le sport s’est invité dans la guerre en Ukraine. Ses dirigeants n’ont pas tardé à emboîter le pas aux politiques pour annoncer des décisions et mesures qui, souvent, vont à l’encontre de la charte olympique et des textes fondateurs du sport et de l’olympisme.
Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine jeudi, les pays occidentaux ont pris plusieurs salves de sanctions financières à l’égard de Moscou. D’autres mesures suivront.