Soutien de la Chine à la Russie au moment où Moscou est engagé dans un bras de fer avec l’Occident sur l’Ukraine. C’est ce qui ressort de la déclaration russo-chinoise «sur l’entrée des relations internationales dans une nouvelle ère» publiée, hier, à l’occasion de la rencontre du président russe, Vladimir Poutine, avec son homologue chinois, Xi Jinping, à Pékin, juste avant l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver à Pékin, citée par l’AFP.
Le Congrès américain est proche d’un accord sur un projet de loi prévoyant de nouvelles sanctions économiques contre la Russie. C’est ce qu’a déclaré hier le sénateur démocrate Bob Menendez, promettant «des conséquences graves» pour Moscou en cas d’invasion de l’Ukraine, rapporte l’AFP relayant la chaîne CNN.
Les autorités ukrainiennes ont appelé hier les Occidentaux à faire preuve de «vigilance et de fermeté» dans leurs négociations avec la Russie, accusée d’avoir massé des troupes à la frontière en vue d’une invasion, rapporte l’AFP. Si la Russie dément tout projet en ce sens, elle exige des garanties pour sa sécurité, dont le rejet d’une adhésion de l’Ukraine à l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan), ce que les Etats-Unis ont refusé cette semaine dans une réponse écrite à Moscou, la voie diplomatique restant néanmoins ouverte.
Les Etats-Unis ont assuré jeudi que le gazoduc Nord Stream 2 cher à Moscou serait mort-né en cas d’invasion russe de l’Ukraine, appelant la Russie à «revenir à la table des négociations», malgré sa première réaction plutôt froide au rejet américain de ses exigences clés.
Menaces de sanctions occidentales et manœuvres militaires russes en Crimée et près de l’Ukraine. La crise entre la Russie et l’Occident sur l’ex-République soviétique ne cesse de s’accroître.
L’annonce de cette réunion bilatérale intervient alors que s’est tenue vendredi une rencontre à Genève entre les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et Antony Blinken. Les deux ministres ont convenu de poursuivre, la semaine prochaine, leurs pourparlers.
Dans une interview accordée à la chaîne américaine CNN, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a nié tout rôle de son pays dans la cyberattaque.
La Russie a massé près de 100 000 soldats, des chars et de l’artillerie aux frontières de l’Ukraine. Elle se défend de vouloir procéder à une intervention militaire, mais ne convainc pas.